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Beryl △ we're igniting in waves
Invité
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Anonymous
Sam 1 Juil 2017 - 1:23
Beryl S. Halvorsen
© Mitsuru Kirijo - Persona 3
PHYSIQUE
ref : Mitsuru Kirijo - Persona 3.
cheveux : Longs jusqu'à la taille, plus si soyeux mais toujours aussi rouges. Le rouge est un pigment qui tient beaucoup au cheveux blonds d'origine, un peu trop peut être.
yeux : Entre le noisette, l'orange et le rouge. Elle même ne sait pas trop, la lumière joue beaucoup sur le résultat final.
couleur de peau : A la base d'une couleur d’albâtre, sa peau ne ressemble plus tant que ça à de la neige maintenant qu'elle a brulé sous le soleil américain. Mais fidèle à ses origines, Beryl n'est que légèrement bronzée.
taille : Ses longues jambes sont la cause principale de sa grande taille, et elle arrive environ à la même taille que les hommes du haut de ses 1m78.
poids : Li est constituée à moitié de muscle et de presque rien d'autre, mais elle ne dépasse pas les 75kg.
style vestimentaire : Ce qui lui passe sous la main la satisfait amplement, mais elle préfère toujours les vêtements noirs et souples, plus discrets et agréables à porter. Il est très fréquent de la croiser en short et en collants, sa tenue de prédilection. Mis à part ses grosses rangers faisant un bruit monstrueux quand elle n'a pas assez envie de les boucler et dont elle ne se sépare que très peu, Beryl est surtout reconnaissable par sa chevelure de feu. Elle porte toujours des gants.
autres : En réalité, elle a également un septum qu'elle ne pense jamais à mettre, et qui depuis le temps s'est sans doute refermé. Elle a une grande cicatrice au ventre, et ses bras son nécrosés.
INFORMATIONS

nom : Halvorsen, le nom de sa mère.
prénom : Beryl, Silje ; elle n'utilise cependant jamais le deuxième et il est donc purement anecdotique.
surnom : Lilith pour le business, Li pour les intimes - s'il y en a.
rang : Living Ghost.
âge : Une vingtaine d'années et des poussières, vingt-quatre pour être précis.
sexe : Une très belle demoiselle.
espèce : Puisqu'elle préfère faire les choses à moitié, hybride. Quoi qu'elle ne le soit pas par choix.
caste : Rejetée pour sa situation d'hybride, elle a donc été marquée comme Philia, après avoir vu le symbole Éros rayé de sa nuque.
métier : Jouteuse, aussi délicate qu'elle ai l'air. Mais elle continue toujours ses activités suspicieuses en concurrence aux Éros contre de belles sommes d'argent, si le besoin se fait.
nationalité :   La neige de Norvège fût sa première patrie, mais ayant déménagé en Amérique à la fin de son adolescence, elle a eu le temps d'avoir la nationalité américaine.
statut social : Débrouillarde comme elle est, et dans une situation telle que la sienne, on vit assez bien d'être sans le sou ou presque.
statut marital : Libre comme l'air.
quartier : Le Bronx, là où la garde royale ne pourra plus lui chercher des noises.
spécialité : Le combat rapproché reste une de ses compétences les plus développées, autant à mains nues qu'armées ; on pourrait aussi mentionner la survie, et certaines bases en mécanique dues à son amour de la moto, mais certainement pas la cuisine ou la broderie.

FAMILLE

parents : Elle les a perdus de vue depuis la coupure des communications avec l'extérieur. Elle ne sait pas si ils sont vivants ou non, et s'en fiche un peu au final.
frères/soeurs : Jamais eus, jamais perdus.
enfants : Pas aux dernières nouvelles.
mari/femme : La seule personne à qui elle donne de l'affection est un chat errant, et ce n'est hélas pas considéré comme un mari ou une femme. Je crois.
animal : Le fameux chat errant, une petite boule de poils gris. Quoi qu'il ne soit pas vraiment à elle. Elle lui a quand même donné un nom, Luci, parce que Lucifer c'est un peu trop drôle mais un peu trop bizarre aussi.
autre : Elle aurait apparemment une cousine à New York, ou quelque chose comme ça, mais c'est seulement une information un peu vague. Elle n'a aucun nom et ne sait même pas si c'est vraiment toujours le cas. Et elle s'en fiche pas mal.

FAITS EN VRAC

Beryl n'est pas une grosse mangeuse et ne l'a jamais vraiment été, même si elle s'est surtout adaptée au peu de nourriture qu'elle peut trouver. Cependant, elle ne refusera jamais des raviolis. Les raviolis, c'est sacré.
Loin d'avoir peur des hommes, elle préfère toujours le corps d'une femme, qu'elle juge plus gracieux. Elle n'a pas vraiment de justification à cela, mais elle profite volontiers de la vue dès qu'elle le peut. Trop souvent.
Elle n'a pas teint ses cheveux depuis des mois. Malgré qu'elle trouve le moyen de temps en temps de poser la main sur un pot de teinture ou un quelconque substitut douteux pour préserver ses cheveux rouges, sa chevelure a plutôt bien imprégné le pigment et ne semble pas vouloir s'en détacher.
Il y a quelques années, elle s'était fait percer la lèvre et un beau matin, a coincé ledit piercing dans ses draps et l'a arraché de sa lèvre sans aucune délicatesse. Depuis, elle a toujours une cicatrice, si on fait suffisamment attention.

SOCIETE

Que pense-t-il de la Lune Rouge ? Comme la plupart des gens, Beryl pense que c'est une tragédie. Mais en soi, il faut bien voir le côté positif et se dire qu'au moins, maintenant, tout se qui se tramait si bas se fait désormais à haute voix.
Que pense-t-il du gouvernement de Maxwell ? Ce gouvernement lui semble être corrompu, mais elle n'est pas étonnée. Il l'est juste plus ouvertement que les précédents.
Que pense-t-il des pouvoirs ? Son avis est mitigé, elle est d'ordre à penser qu'il y à une mesure à tout. Les pouvoirs peuvent être bons comme mauvais, tout dépend de leur utilisation.
Que pense-t-il du système de caste ? Elle-même victime de ce système après en avoir été une des privilégiés, elle pense bien entendu qu'il est injuste et discriminatoire. Seulement, dans le contexte où il est implanté, il lui semble être justifié ; diviser pour mieux régner, après tout, lui semble être une manœuvre logique de la part de Maxwell.
Que pense-t-il du statut des hybrides ? Le problème ne se pose pas vraiment pour elle, puisque Beryl ne fait pas de distinction de traitement entre un mutant et un hybride. Il lui semble logique que différents organismes réagissent différemment au même phénomène.
Que pense-t-il des Eros ? Prendre part à leurs travaux ne fut pas une mauvaise idée en soi puisqu'elle pu en tirer quelques bénéfices, mais en regardant de plus près à leurs actes, elle pense que ceux qui assument ce rôle ne sont voués qu'à devenir des monstres et des bourreaux. Elle souffre elle-même de cette impression, encore aujourd'hui.
Que pense-t-il de Damoclès ? La situation avait sans doute besoin d'être secouée, et il manquait peut être une pièce au puzzle pour le rendre plus clair. Cependant, elle préfère ne pas porter de jugement hâtif avant d'avoir de quoi en juger. Pour le moment, elle ne le sent pas trop.
ANIMA
nom : Neil.
espèce : Chat norvégien (« norsk skogkatt »).
sexe : Mâle.
autre : Malgré qu'il soit entièrement noir, il possède sous le ventre plus ou moins au même endroit que Beryl une trainée blanche semblable à une cicatrice. La plupart des gens ne la remarquent pas, à cause de la longueur de ses poils.
caractère : Il est du genre condescendant et petit diablotin sur l'épaule. Il ne se manifeste quasiment que pour donner de mauvaises idées, ou profiter de situations qui pourraient lui être favorables sans considérer aucune des conséquences de ses actions. Beryl prend toujours ses idées comme contrepoids des siennes, en se disant que si elle ne pense pas comme lui elle fait sans doute le bon choix ; cependant, il arrive que Neil arrête de jouer au grand méchant chat et soit vraiment utile. Au final, il est bien loin d'être stupide.
POUVOIR
nom : Ektropéas (« déflecteur »).
niveau de contrôle : ★★★☆☆
effet secondaire : Elle continue à utiliser ses bras et surtout à se battre avec, mais elle y ressent d'intenses douleurs assez souvent, qu'elle a du mal à calmer. Elle est également quasi insensible à la température sur ces extrémités, et semble avoir à moitié perdu le toucher de ses mains.
mutation physique : Les cellules de ses bras ont été nécrosées par la pression répétée, et sa peau est donc devenue noire et quasi insensible jusqu'au coude environ. Elle porte des gants ou de longues manches pour le cacher.
description : En maximisant sa pression sanguine, elle peut s'approprier la pression atmosphérique qui s'applique sur son corps et la transformer en une sorte de champ de force. Ce champ ne sert pas vraiment de bouclier efficace, mais il concentre sa force et lui permet d'utiliser la pression pour influer sur tout ce qui peut être dépressurisé en le touchant ; par conséquent, l'usage des mains est privilégié.
BEHIND THE SCREEN
pseudo : Elvyra, Hellonne, Hibiki, même si c'est très très vieux. Mais Soranyan ou Sora me suffit amplement.~
âge : Je me rapproche de la légalité. Bientôt. Pas encore en fait.
sexe : $Une fille, un garçon, un ornithorynque ?
sexe : Une femelle. Un gros chat femelle. *sobs*
autres comptes ? Malencontreusement, pas encore.
comment as-tu découvert le forum ? Le doux sentier des partenariats avec des forums où j'étais. Je me suis un peu perdue aussi.
suggestion : Peut être une map ? Enfin si y en a une et que je l'ai ratée, je m'excuse d'avance. :')
un petit mot pour la fin : MIAOU. BRBRBRR PIZZA.
CARACTERE
" My anxiety's clawing out from deep within me,
It burns within as my throat begins to cauterize ;
This negativity's leeching any shred of composure,
Rationale has decayed, and left me bound in madness "


Un visage clos, très peu de sourires - sauf ceux qui débordent de cynisme, comme elle sait si bien les faire - et la plupart du temps des yeux où une certaine rage semble s'être installée à jamais. Beryl n'inspire pas trop l'envie de se lier à d'autres, il faut le dire ; elle semble si détachée de tout que c'est à se demander si elle vit vraiment dans le même monde que les autres. Du détachement, une autonomie un peu trop poussée peut être. La dame rouge a appris à faire son chemin seule. Elle comprend l'intérêt des relations, des amitiés, mais elle ne pense pas en avoir besoin. Elle est mieux loin de tout, sans se mêler de rien, loin de tous ces gens qu'elle ne connaît pas et qui, jusqu'ici, ne lui inspirent pas grand chose non plus.
Peut être que tout cela est un mensonge. Peut être que ce n'est que de la persuasion, un mensonge aux autres et à elle-même. Au fond, elle sait sans doute qu'elle n'avancera pas bien loin sans l'appui de quelqu'un d'autre ; et au fond d'elle, peut être qu'elle désire cet appui. Elle se sent seule au final, si seule. Le temps n'a épargné personne de ceux qu'elle aimait, les rares à rester. Elle aurait pourtant tout sacrifié, et l'a bel et bien fait, mais tout n'est jamais assez. Ses efforts ne seront jamais suffisants. Elle s'est faite à l'idée que le destin ne voulait pas qu'elle soit heureuse, sûrement. Alors, plutôt que d'être rejetée ou abandonnée encore une fois, elle se tait. Elle regrette beaucoup, elle veut se repentir des horreurs qu'elle a vues et commises. Elle veut corriger ses erreurs, mais elle ne sait pas comment s'y prendre. Beryl hésite, c'est la seule chose qu'elle fasse correctement, dirait-elle.

Elle est forte, sans doute, pour porter volontairement tout ce poids sur ses épaules. Elle a appris à ne pas broncher, parce que c'est mieux pour tous. Des fois elle se dit qu'elle voudrait se libérer de tout ça, repartir à zéro, tout oublier et ne plus jamais se jeter à nouveau dans la spirale infernale du malheur ; puis elle se dit qu'elle peut bien rêver. L'espoir, elle n'en mangerait même pas au goûter. Elle sait à quel point ça fait mal. Pourtant elle n'est pas défaitiste, non, elle sait juste ce en quoi elle peut croire ou pas. Beryl souhaiterait beaucoup de choses, elle aimerait beaucoup que sa situation s'améliore, mais elle ne sait pas si elle est vraiment capable de l'y pousser. Elle sait que les choses ne se font pas seules, mais elle ne sait pas si elle est en mesure de les faire elle-même. Elle aimerait en être assurée, et foncer tête baissée comme d'autres le font ; mais elle ne sait pas si elle en est vraiment capable. Parfois elle saute dans le vide, sans se poser de questions, car elle en a assez de douter, et le plus souvent le regrette. Elle continue d'essayer cependant, doucement, mais sûrement.
Lilith, le démon rebelle. Elle n'a pas toujours été comme ça. Elle a des convictions fortes, et même si elle n'a pas toujours raison, elle sait qu'elle n'a pas souvent tort. C'est sûrement en partie pour ça qu'elle ne supporte pas qu'on ne l'écoute pas, et qu'on ne considère pas son opinion. Mais maintenant elle n'est plus aussi discrète, elle est forte, puissante, respectable et respectée. Elle n'inspire pas la terreur, mais elle n'inspire pas la sympathie pour autant. Des fois elle aimerait se défaire de ce masque, ce visage qu'elle n'arrive jamais à arracher, qui la rend si froide. Le temps a figé ses traits en un apparat de défense et de destruction, et son cœur en un joyau rouge a la lueur si faible, si imperceptible, qu'elle ne souligne qu'une partie de ses morceaux ébréchés.
Li, l'amie fidèle. Elle a toujours été comme ça, au fond. Elle ne le montre que très peu, pas par envie mais pas dépit, elle est une personne passionnée et loyale. Elle ne se lasse jamais d'observer, d'apprendre, de comprendre ; elle est toujours là, elle est intemporelle dans l'esprit des autres. On ne se souvient pas d'elle, mais parfois, au coin d'une rue, on pense reconnaître quelqu'un de familier. Elle n'oublie rien, chérit tous les souvenirs, même ceux des plus douloureux, parce qu'elle a été façonnée par eux. Cependant, elle ne se rappelle pas comment agir comme une amie. Elle est maladroite, elle ne sait pas toujours quoi faire mais essaye toujours de faire mieux. Elle est attachante, au final. Peut être qu'au fond, elle n'a besoin que de quelqu'un pour briser les murs de son petit monde. Elle a besoin d'être secouée, sortie de ses gonds. Elle a besoin d'exploser. Mais elle est trop effrayée de faire du mal, ou de souffrir, pour provoquer son destin seule.
HISTOIRE
" Mon idéal viscéral perdu dans les abysses d'une obscurité absolue,
Ces doux accords dissonants de mélancolie, stridents, exhumèrent mon cadavre de l'ennui ; nu face au monde, l'asphyxie paraît naturelle, artérielle ;
Les âges peuvent courir, l'expérience nourrir, les ressentiments pourrir, les textures atonales, et le temps donne une chance de guérir "


Elle avait suivit ses parents en Amérique l'été de ses dix-sept ans, en juillet ; à ce jour, elle ne pense pas avoir fait une décision aussi mauvaise que celle-là. Quelque chose lui a toujours manqué, mais elle se retrouvait incapable de définir quoi quand on lui demandait de s'expliquer. Ce n'était pas l'argent, la gloire, l'amitié ou l'amour, ni même la seule et simple considération de son existence. Autant est-il qu'une fois qu'elle l'eût perdu pour de bon, elle fût enfin en mesure de nommer cet étrange vide dans son cœur, ce qui rendait sa vie si incomplète et si fade. Lumia.

C'était un été avant la Lune Rouge, avant l'Amérique, que Beryl l'a rencontrée. Elle ne se rappelait que trop bien du lien immédiat et profond qui s'est invité entre elles, et qui la hante encore et toujours. Elle se souvenait toujours des bons moments, des mauvais, du pire et du meilleur, de tout ce qu'elles avaient vécues côte à côte, la main dans la main. Tout ce qui avait pu meurtrir sa vie, elle l'oubliait grâce à Lumia. Elle lui avait promis le bonheur, la fuite vers des jours meilleurs, quelque chose qui était au-delà de ce que ce monde pouvait offrir et que, selon elle, cette petite étincelle méritait bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. Cette lumière dans sa vie avait compensé tout ce qui n'était pas assez chez elle, tout ce qui était bancal et brisé, et avait tout illuminé de son éclat radieux. Un éclat semblable à celui de la chambre d’hôpital dans laquelle tout s'est terminé.
Sa douce source de bonheur s'était éteinte pour rejoindre le paradis où Beryl voulait la conduire. C'est ce même été où elle avait posé ses valises à New York que la dame rouge tenta de la rejoindre, bien des années d'hésitation et de vide plus tard. Plus rien n'avait de sens, de goût, de couleur, tout semblait si pâle et si livide que le monde semblait mort. Le goût amer sur sa langue et la déchirure béante dans sa poitrine la laissaient penser que plus rien n'avait continué de vivre depuis qu'elle, Lumia, avait cessé de vivre, et elle sentait lentement dans ses veines que le temps se ralentissait, s'alourdissait, jusqu'à devenir insupportable. Elle ne vivait plus que dans le mensonge, avec des cicatrices qui ne semblaient plus vouloir se refermer, et dont la douleur perpétuelle ne faisait que s'aggraver et s'encrer toujours plus et plus profond dans sa chair. Maintenant, elle ne pouvait plus ignorer les cauchemars que sa douce veilleuse l'empêchait de revisionner encore et encore ; tous ces souvenirs annihilants et traumatisants ne pouvaient que se repaitre de son cœur déjà au bord du gouffre.

Elle ne partit jamais de New York pour retrouver le théâtre de sa vie, la vraie, celle qu'elle avait menée avec Mia, et qui s'était ainsi transformée en tragédie. Elle voulait à la fois tout effacer de sa mémoire pour ne plus jamais souffrir et ne pas laisser le passé nécroser sa vie, et à la fois se souvenir de chaque instant pour que jamais elle n'oublie le doux goût d'un bonheur auquel elle ne retoucherait jamais. En permanence déchirée en deux par son vœu d'oubli et celui de préservation, sa vie s'écoulait sans elle ; si bien qu'elle ne vécut que seulement à moitié les trois jours meurtriers de la Lune Rouge et la mise en place du gouvernement de Maxwell.
Beryl ne sait pas vraiment quel miracle a décidé d'épargner sa vie durant cette période, vie qu'elle souhaitait à ce moment être arrachée plus que tout ; c'est sans doute ce qui fût le déclic qui la poussa à s'extirper assez du gouffre où elle s'était enfoncée pour au moins pouvoir ramper, et se donner une chance de survivre à l'apocalypse que furent les premiers jours de l'ère Néos. La colère et le deuil qu'elle n'avait jamais fait possédaient son corps, se mutaient en une hargne de vivre, un élan destructeur qui témoignait bien plus qu'elle voulait vivre pour ce qu'elle avait été avec la partie qui lui manquait désormais, que pour elle-même. Elle était devenue une brasier, une boule de haine et de feu qui embrasait tout sur son passage rien que par son tempérament puissant, ce qui attira bien sur les Éros. Sa façon d'être et son pouvoir combinés étaient un atout, elle n'avait plus rien à perdre et plus peur de rien, et encore moins de faire le sale boulot d'un gouvernement qu'elle rechignerait à connaître plus profondément pourvu qu'on la laisse se défouler et être payée pour ça. De glorieuses années de bains de sang victorieux et de dommages collatéraux, mais pourvu que le Roi soit satisfait et que la dame rouge se libère de ses chaînes l'espace de quelques heures. Beryl fût une Éros comme beaucoup d'autres, elle tua et pilla comme ceux de sa caste, et ne rechigna jamais à le faire sans réfléchir - puisqu'on ne lui demandait pas de penser à ses actes, et qu'elle était trop préoccupée à expier son malheur pour y songer. Hélas, un jour sa raison commença à la rattraper.

Ça a commencé avec ses ongles, qui malgré qu'elle ne les ai cognés ou coincés nulle part, étaient noirs d’hématomes ; c'était le début du problème qui était le plus facile à cacher, et le moins suspect. C'est ensuite que ses doigts, de la pulpe à sans tarder toute la peau, ont commencé à devenir engourdis et tannés, puis noircis de la même manière que ses ongles. Peu à peu, Lilith réalisait son erreur, et sûrement trop tard. Son pouvoir se retournait contre elle. Elle devenait une hybride, une Philia, un rebus de mutant que jamais les Agapé n'accepteraient même en temps qu’Éros et qu'ils jetteraient dès que le moindre soupçon serait levé. Alors qu'elle cachait la gangrène qui progressait et assaillait ses bras, sa situation ne devenait plus que peur et anxiété d'être trouvée et bazardée, ou tuée. Elle n'avait plus de haine à expier, et plus de hargne à combattre parce qu'elle savait qu'elle ne pourrait rien contre la Garde Royale qui la chasserait sous peu. Sans surprise, alors qu'elle redevenait aussi misérable qu'elle l'était avant de devenir Éros, on brûla sa peau pour en retirer la caste meurtrière et on y tatoua le symbole Philia, marque de sa déchéance et de sa nouvelle vie en temps que rebus d'un royaume qui n'avait plus besoin d'un imperfection comme elle.
Elle s'est alors retirée dans les tréfonds du Bronx, là où la Garde Royale ne va jamais, pour dans un premier temps se laisser mourir. Elle venait de tout perdre, encore une fois : autant la gloire et l'argent, que l'admiration et le statut qu'on lui avait ainsi donnés sans qu'elle fasse autre chose que souffrir de la perte et hurler sa haine d'un monde qui n'était plus le sien. Plus jamais elle ne serait récompensée au nombre de têtes coupées, de beasts annihilées, aux litres de sang qu'elle déversait, et ça la désespérait. Mais dans un coin de sa tête, la déchue se souvenait d'une partie d'elle qui n'aurait jamais créé un tel chaos et qui en aurait déploré la perte, une partie d'elle dont Lumia serait fière à ce jour - une partie d'elle que Beryl n'était plus. Elle était devenue un monstre, une bête de muscle et de rancune se nourrissant d'injustice et de chair. Un rebus d'humanité. Une simple Philia. A défaut d'être portée par le désespoir, elle se décida à se lever dans la boue et à renaître de ses cendres grâce à une certaine pulsion qui lui hurlait de vivre honorablement. Elle refusait que Mia la voie de là-haut se traîner dans les cadavres, dans la misère et dans les bas-fonds d'une société bancale. Elle voulait se repentir et devenir une personne noble, et retrouver l'humanité qu'elle avait perdue dans le massacre et la haine, et sacrifierait tout ce qu'il lui reste pour atteindre ce but.
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Invité
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Anonymous
Sam 1 Juil 2017 - 14:47
    BIENVENUE BERYL !
    Okay, j'avoue que je me suis rué sur toi comme la misère sur le pauvre pour ton avatar (P3blblblbl KEUR ) POURQUOI NIER. Innocent
    Je vais suivre de près l'avancement de ta fiche, huhuhu... Bonne continuation ~
    PS: si tu as besoin d'une map pour bouger dans NY, sache que je suis un très bon GPS. Wink mf
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Invité
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Anonymous
Sam 1 Juil 2017 - 15:04
Mercii ♥
J'ai cherché un moment un bon avatar, puis je suis tombée amoureuse. Relatable. /pan
Je serais très honorée de me faire guider par un gps tel que vous messire, oho. Pour une fois qu'un gps n'a pas une voix de femme. ee

nb : j'ai besoin de quelques petits renseignements.
- Est-ce que le personnage peut avoir changé de classe avant d'être joué ? Je prévoyais que Beryl ait été une éros, et qu'elle ai été rétrogradée par la suite.
- Est-ce que l'hybridation est immédiate ou est-ce que c'est une dégénération progressive de la mutation ? Parce que si c'est le cas, je pourrais expliquer plus dramatiquement facilement le changement de classe dans le passé, s'il est possible.
Merci. ♥
Invité
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Camel
Lost
Camel
Métier : enchaîne les petits boulots
Mutation : humanité - annule les pouvoirs
Lost
Sam 1 Juil 2017 - 18:58
HOLY SHIT.
Tu es belle. Eyebrow
BIENVENUE. ♥️♥️♥️
( et ton « gribouillage » est grave classe SRS )

Pour tes questions je vais essayer d'y répondre mais je garantis rien je suis pas @. /crève/
Il me semble que c'est possible que ton personnage puisse avoir été une éros et être passé dans une autre caste dans ton histoire hum. Je veux dire, actuellement y a un personnage du forum ( Elis ) qui va normalement passer de Agapè à Philia. HUM Faut juste que ce soit justifié dans ton histoire !
Et pour ta deuxième question ... encore une fois je vais me baser sur un exemple, mais Arsène a une mutation physique qui évolue au cours du temps et qui le hum disons ronge, donc je crois bien que ça puisse arriver ! Ca dépend de chaque personne, mais à partir du moment où ça se voit ton personnage va passer Philia. HUM

Voilà voilà ! ( normalement je dis pas de bêtise j'ai transmis aux admins *crève* )
Camel
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Invité
Invité
Anonymous
Sam 1 Juil 2017 - 20:01
MERCI ♥️♥️ OMG CAT

Du coup j'ai update la caste l'anima le pouvoir étou, merci d'avoir répondu à mes questions ehe. Je détaillerais tout ça dans l'histoire et je sais pas trop quand elle sera prête, mais j'espère bientôt. peut être.
Invité
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Tatou Heures
We are tatoo
Tatou Heures
We are tatoo
Mer 5 Juil 2017 - 16:26
Omg omg omg ton perso je le kiffe PLS Où est-ce qu'on signe pour lui faire des bébés ? KEUR Ta fiche est simple, douce, mais géniale omg ! Elle se lit d'une traite et on en redemande ! J'adore vraiment Pikachou Je te donne ta petite couleur de Philia et file conquérir ce monde parce que je suis sûr que tu peux le faire Hug1

Tu n'as plus qu'à aller recenser ton avatar, ton pouvoir et ton anima puis aller rp KEUR
Tatou Heures
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