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Astonishment ▲ Libre [Terminé]
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Dim 14 Mai 2017 - 3:41

Astonishment

☆ ★ ☆

L
es dents serrées, Matthew continuait de courir, le regard fixe. En face de lui, un Due dont il ignorait le nom mais reconnaissait bien la tête. Depuis combien de temps on réclamait que ce mec soit arrêté mais que malgré tout, il demeurait à crapahuter en ville, à visage découvert qui plus est. Cela ne faisait que augmenter l'agacement du blond dont la colère montait en flèche. Il fallait qu'il choppe ce type pour avoir au moins le droit de ne plus être regardé comme le bleu de la bande, doublé d'un handicapé qui avait besoin d'être surveillé par son mentor. Si il réussissait à casser une cheville à ce gars là, pour sûr qu'il aurait droit à une enveloppe mensuelle plus lourde que d'habitude.
Aussi, il ne faisait pas les choses à moitié. Cela faisait bien dix minutes qu'il courrait de toit en toit, son chinchilla ayant de plus en plus de mal à s'accrocher à son gilet noir de barman. Mais le but n'était pas de savoir si le rongeur suivait, mais bien de ne pas se faire distancer du moindre centimètre. Un sacré bout de temps qu'il ne sentait plus ses jambes qui s’exécutaient mécaniquement, se contentant de poursuivre la course et de sauter d'immeuble en immeuble sans réfléchir à la distance que les séparaient l'un de l'autre. Son cœur était bien loin de s’essouffler et concentré dans son objectif, il était près à faire quelques kilomètres de plus ainsi. Sans problème.

Et finalement, après avoir franchi un grillage de plus il vit qu'il n'y avait plus d'immeuble suivant. Un cul de sac si on enlève le fait qu'une chute de 20 étages n'était pas une issue de secours. Matthew ne pu empêcher un mauvais sourire de naître sur son visage aux sourcils froncés. Il avait gagné, assurément. Parce que une fois attrapé, le fuyard n'avait aucune chance au corps à corps face à lui, et il serait vite assommé ou brisé au niveau des membres avant d'effectuer la moindre tentative pour se débarrasser de son poursuivant. Mais alors que l'Eros sautait une dernière fois pour se réceptionner sur le toit, il vit avec étonnement que ce criminel ne ralentissait pas, se jetant même sur le grillage d'en face qui était le dernier rempart entre lui et le vide. Il n'en fallut pas plus au jeune homme pour comprendre que sa proie allait se faire la malle sans lui et il savait que ce bonhomme là n'était pas du genre à vouloir finir en bouillie cramoisie sur le trottoir.
Sans hésiter, il s'élançait à son tour sur la surface en fer alors que des ailes pointues commençait à déchirer le vêtement de son spécimen au niveau du dos. Alerté, Matthew redoublait d'effort pour atteindre le sommet et saisir la jambe du fuyard.

Aussitôt, il sentit une force le tirer en avant, s'appuyant d'un pied pour l'aider à enjamber l'ultime obstacle avant de se retrouver suspendu dans le vide. Sur son épaule, Blue lâchait un couinement en se rendant compte qu'ils étaient tout deux à plus de 30 mètres du sol. Cette panique gagnait un instant Matthew, son regard doré se perdant quelques secondes vers le bas, dans la contemplation des voitures qui d'ici, ressemblaient à des jouets. Tu parles d'un premier vol... Bien vite, il reprit conscience, s'agrippant mieux au mutant qui peinait à battre des ailes pour supporter tout ce beau monde. Lui-même avait beau être robuste, il doutait sérieusement d'échapper à la fatalité d'une telle chute.
Dans sa tête, les pensées de son anima se bousculaient. Pourquoi un métier aussi dangereux ? Pourquoi ne pas avoir laissé tomber alors qu'il s'envolait ? Les chinchillas ne sont pas fait pour voler. La détermination de son lié était une sacrée plaie.

Et alors que les buildings défilaient sous eux, le mercenaire sentit le Due commençait certaines acrobaties pour tenter de se débarrasser de lui. Il dû courir sur un mur l'espace de quelques secondes pour ne pas se manger de brique, résister à un looping dans les airs et même se faire trainer au sol sur plus de 20 mètres alors que ses deux mains restaient fermement cramponner à ces chevilles. Le barman commençait sérieusement à fatiguer mais ne pouvait se résoudre à lâcher. Ce n'était même plus une question de mission mais de survie là. Et lors d'un énième virage, il vit du coin de l’œil l'anima du Due foncer sur lui. Un rapace, sans doute, il n'eut pas le temps de se faire une idée. La surprise le déconcentra l'espace d'une demi-seconde, moment qu'avait choisi le type ailé pour l'envoyer valser contre un mur de brique.
Le choc fut rude, du moins le premier. Le blond se sentit par la suite glisser pour commencer une chute dans laquelle il ne maîtrisait plus rien, pensant déjà avoir perdu conscience. Il cru rebondir sur un escalier de secours en fer forgé avant de traverser une grande fenêtre dont le verre se brisait et atterrir sur ce qui devait être une table basse, qui bien sûr, cédait aussitôt sous son poids. Logiquement, il ne pouvait pas tomber plus bas, c'était là la fin du voyage.

Autant dire qu'il était en miette, quoique entier. Il avait mal partout mais se savait apte à rentrer bredouille chez Lamia pour expliquer sa journée pourrie. À moins qu'il ne contacte quelqu'un pour venir le chercher ? Dans quel genre de squatte il avait pu atterrir ? Matthew n'en savait strictement rien, demeurant un instant ainsi, sur le dos, les yeux clos, à profiter de la terre ferme. Il relâchait finalement tout ses muscles avec un soupir en sentant Blue grimpait sur son torse. Son anima était indemne, il n'allait pas devenir limité intellectuellement... C'était probablement le temps des reproches, un petit discours sur son incapacité à exercer ce métier sans être accompagné.

« On est toujours vivant ! » S'exclamait-elle, soulagée.
« Parle pour toi... »

L'Eros grognait un peu, se sentant incapable de bouger tout de suite malgré son anima qui l'incitait à se remuer, parce que apparemment, il avait atterri chez quelqu'un. Mais comme pour appuyer ses dires, l'Eros sentit un pot en terre cuite, jusque là en équilibre sur le rebord de la fenêtre, tombait lourdement sur sa tête et finir de lui faire tourner de l’œil. Il y eut un ultime bruit de casse avant le silence complet.
Ah, juste deux minutes. Sérieusement.
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Dim 14 Mai 2017 - 15:36

Astonishment
Libre x Sasha
Silence dans l’appartement. Il n’y avait aucun son, rien qui pourrait faire paraître la présence d’une personne, de quelque chose, d’une âme ou juste d’une ombre. Et pourtant, Sasha était bien là, dans sa chambre, elle était assise sur son lit, et triait des photos. Elle les classait, toutes celles qu’elle avait prise, c’était bien plus amusant que travailler ses cours qu’elle trouvait parfois un peu trop complexes. Et puis, si elle avait choisi cette filière c’était encore une fois pour tomber dans le domaine de l’art. Des fois, elle se disait qu’elle aurait dû directement aller faire de la photographie, mais les expériences de chimie étaient toutes aussi amusantes, toutes aussi attrayantes que les photographies qu’elle prenaient dès qu’elle voyait quelqu’un qui lui semblait plutôt beau. C’est à dire la quasi majorité de la population…

Il y avait les visages les plus tristes, ceux marqués par la frustration par la douleur, ou simplement par les cicatrices du passé. Il y avait les personnes constamment joyeuses, celles-ci se cachaient déjà sous une façade, ou bien même celle qui était juste heureuse au naturel. Il y avait les personnes colériques qui n’étaient pas contentes qu’elle prenne une photo sans leur accord, ou celles qui étaient juste un peu pressées. Il y avait ceux qui étaient surpris, presque gênés, les timides. Et puis, il y a elle, qu’elle ne sait pas où classer, elle qui laisse un sourire se dessiner sur son visage enfantin. Ses traits sont délicats, ses regards arrivent à te mettre dans tous tes états. Quelques rougeurs sur le visage, et puis elle sent une présence sur le côté, des yeux l’observe. Elle les avait oublié, Amarelo qui se penche vers la rose presque moqueur.

“T’en as pas marre de la regarder ? Un jour il faudrait quand même que tu lui avoues. On dirait que c’est toi la personne muette dans tout ça…”

Dit-il d’un ton provocateur à son habitude. Quand il s’agissait de ce genre de chose, il était toujours là pour lancer quelques piques qui n’étaient pas bien méchantes, juste là pour que la jeune fille puisse se remettre un peu en question. Elle avait appris à les encaisser depuis le temps. Elle ne répondit pas, et lui lança un regard blasé durant une paire de seconde. Puis secoua sa tête vivement de droite à gauche en replaçant les photos dans une sorte de boîte en carton qu’elle replaça au sommet d’un placard, sur la pointe des pieds. Puis un grand bruit résonna dans tout l’appartement et fit sursauter Sasha qui lâcha son carton avant même de l’avoir déposer, laissant tomber toutes les photos sur le sol. Le toucan lui s’envola en panique totale, beaucoup moins serein tout à coup.

“Un cambrioleur ! Un cambrioleur ! Appelle la police !”

“Ah bah bravo, tu es le premier à me faire la morale, mais quand il s’agit d’autre chose, comme avoir du courage, tu as tout d'une petite victime…”

La rose sourit et soupira, et s’avança vers la porte jusqu’au moment où un second bruit s'abattit. Elle fronça les sourcils et se concentra pour faire apparaître une de ses flèches dans le creux de sa main. Prête, elle ouvrit la porte et couru dans le salon brandissant la flèche comme une lance. Néanmoins, il n’y avait rien qu’un grand blond, un anima, et un pot de fleur éclaté. Un peu de terre s’était répandu dans la chevelure de l’inconnu. La rose se pencha quelques secondes vers lui, et le toucan trouillard sautilla enfin vers la scène, méfiant. C’était un beau jeune homme qui avait certainement dans la vingtaine. Elle n’avait aucune idée de ce qu’il pourrait faire là. Il était comme tombé de nul part. Elle grimaça en voyant l’impact sur sa peau et décida alors de le soulever pour l’allonger sur le canapé, le cœur sur la main. Peut-être qu’il n’avait rien voulu faire de mal après tout, il fallait lui donner une chance, et puis au moins, il pourrait payer très certainement les dégâts. Sa force n’était pas très élevée, bien qu’elle s'entraînait, alors elle fut obligée de le traîner sur le sol de l’appartement jusqu’au sofa.

“Mais qu’est ce que tu fais ?! Imagine si c’est un brigand ! Un voleur ! Un tueur en série d’anima…”

“Ecoute, on n’en saura rien si nous n’agissons pas. On ne va pas le laisser comme ça…”

“Tu es trop gentille…” Il secoua son bec massif en désaccord avec elle.

Sasha le glissa avec difficulté contre le fauteuil de son salon. C’était un salon rempli de fleurs, de photographies, mais aussi de peintures d’Heather. Il y avait certaines affaires à elle, après tout elle peignait ici, même s’il n’y avait pas beaucoup de place. Une fois déposé et allongé elle alla chercher de quoi mettre sur le sommet de son crâne quelque peu abîmé. Direction la cuisine où elle prit quelques glaçons qu’elle mit dans un gant pour le déposer sur le sommet de son crâne.

“Il n’y a plus qu’à attendre maintenant…”


“Tu crois pas que nous devrions appeler les secours ?” Demanda t-il toujours aussi inquiet.

“Non… Ça devrait aller, il est juste assommé, je crois…”  

La rose finit par hausser les épaules et retourna dans sa chambre ranger les quelques photos. Elle avait oublié totalement la présence du petit anima, préoccupée du sort du jeune homme tantôt que de son compagnon. Elle remit les photos dans la boite en carton en désordre, un peu embêtée, pour une fois qu'elle rangeait...
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Dim 14 Mai 2017 - 21:33

Astonishment

☆ ★ ☆

L'
instant d'après, Matthew s'était endormi sans réclamer son reste, laissant un peu de temps à son corps pour se remettre d'une chute qui aurait dû lui être fatale si, paradoxalement, elle n'avait rencontré aucun obstacle. Sa dernière sensation fut celle de Blue qui sautait de sur sa personne pour aller se réfugier il-ne-sait-où. Il avait juste à espérer qu'elle n'avait pas flairé des gens dangereux, des anti-système qui auraient vite fait de lui arracher son tatouage à coup d'épluche légume...
Pour l'heure, il était fou de constater comme cette table brisée lui paraissait être le plus confortable des transats. Mais il émit un grognement en se sentant extirper de là, étant soutenu par quelqu'un bien plus petit que lui. Ayant du mal à tenir sur ses jambes à cause de son pouvoir qui avait été bien trop gourmand aujourd'hui, il se laissait à nouveau tomber lourdement sur un support finalement bien plus confortable, sombrant à nouveau dans l'inconscience.

Ce fut de l'eau sur son visage qui lui fit doucement ouvrir les yeux. Combien de temps avait-il dormi au juste ? Matthew tentait d'ignorer sa tête qui lui tournait encore un peu, lorsqu'en baissant le regard, il vit son anima roulé en boule sur sa poitrine, en train de dormir. Sa main se portait à son front où un gant était en train de déverser des glaçons fondus sur son visage. Le blond repoussa ce dernier, se redressant en position assise sans faire attention au chinchilla qui roulait jusqu'à ses jambes. Son corps ne le faisait plus souffrir du tout, même si il se retirait encore quelques débris de verre enfoncés là et là dans sa peau, sans réelle importance. Par contre, il avait le retour du bâton avec une effroyable faim qui lui écrasée l'estomac. Ses yeux clairs parcoururent la pièce dans laquelle il se trouvait. Vu la déco', ce n'était pas un repère de mafieux ça... Peut-être l'appartement d'un autre Eros ? C'est ce qu'il en conclu en remarquant parfaitement le bazar qu'il avait mis. Il avait dû se prendre un escalier de secours avant de passer à travers cette fenêtre et écraser le mobilier. Tout avait été laissé tel quel, éveillant un court instant sa culpabilité. Le jeune homme n'attendit pas plus longtemps pour se relever immédiatement, s'ébrouant un peu avant de ramasser ses lunettes qu'il mit au col de son gilet. De même, il remit convenablement son nœud papillon. Son réflexe, malgré le fait qu'il ne soit pas chez lui fut de sortir son paquet de cigarette de sa poche mais le peu qu'il restait à l'intérieur n'était que débris impossible à fumer. Matthew retroussait un instant sa lèvre avant de laisser tomber l'emballage sur les débris de la table. Il fit tourner son épaule pour tenter de la remettre en place alors que derrière lui, Blue sortait de sa léthargie. Si un chinchilla aussi froussarde qu'elle avait dormi, c'est que l'habitant des lieux ne devait pas avoir l'air bien intimidant.

« On est où là ? »
« Chez une fille... Plus jeune que toi. Zen malgré le fait qu'un rustre ait détruit son salon. »

Matthew fronçait les sourcils. Il trouvait ça étrange que dans un tel monde, on ait pas évacué son cadavre par la même fenêtre par laquelle il était entré. De même qu'il ne s'attendait pas à se réveiller seul. Pas qu'il ait besoin de quelqu'un à son chevet, mais... Qu'est-ce qui l'empêchait de voler avant de partir sans dire merci ? À croire que la demoiselle qui habitait ici était une inconsciente un peu trop optimiste... À recueillir ainsi des gars qui tombent du ciel.
Le barman lâchait un soupir avant de se décider à soulever les débris de table, mettant les parties les plus massives debout contre le mur. Il faudrait qu'il débarrasse le verre éparpillé, au moins ça. Pour la fenêtre... Bah, il pouvait toujours proposer de revenir pour faire le mec à tout faire, même si il doutait d'être à nouveau le bienvenu ici.
Blue grimpait sur son épaule pour y retrouver sa place habituelle alors qu'il découvrait un peu les lieux sans le vouloir.

La lumière de fin de journée était plutôt agréable dans un appartement aussi lumineux. Tout était bien trop luxueux chez Lamia, ce qui faisait que le jeune homme appréciait grandement la simplicité de quelques plantes ici et là. Après tout, il n'avait jamais quitté cette ville, aussi, un peu de verdure le fit se sentir à l'aise malgré l'endroit totalement inconnu. Pour les peintures par contre, il ne préférait pas s'avancer, bien trop largué sur le sujet...
En peu de temps, Matthew pu comprendre que deux personnes vivaient ici et voulu se décider à se rendre à la rencontre d'au moins l'une d'entre elles. Son anima lui désignait une porte d'un mouvement du museau et c'est donc prudemment qu'il s'y dirigeait, tentant de ne rien casser d'autre. Mais une fois à hauteur de la porte, il hésitait à toquer, ne désirant pas faire un trou supplémentaire. Blue le comprit et s'avançait donc un peu pour donner deux coups de tête contre la surface de bois. Par réflexe, Matthew prit cela comme une annonce de son entrée et abaissait la poignée. La porte n'était même pas entièrement ouverte qu'il pu tomber sur la soi disant jeune fille dont son rongeur parlait tout à l'heure.

« Euh... Salut. »

L'Eros se sentit durant une seconde partir en avant, n'ayant plus aucun appuie sur la poignée de la porte vu que celle ci avait cédé et était maintenant dans sa main. Matthew semblait être pris au dépourvu de l'avoir entre ses doigts, ne sachant où cacher la preuve maintenant. Mais au final, il était habitué et revint vite sur terre, impassible. Si il avait cassé une fenêtre, une poignée, ce n'était rien...

« Ah. Désolé. »

Il cru sentir Blue se renfrogner quelque peu lorsqu'elle continuait de fixer le toucan qu'elle avait localisé depuis tout à l'heure. Ce n'était pas un prédateur ça, pas vrai ? Juste un animal qui faisait office de mascotte pour les jus de fruits tropicaux, inutile de montrer les dents...
Matthew ne s'avançait cependant pas plus dans la chambre, restant sur le pas de la porte qu'il finissait d'éloigner pour l'ouvrir complètement. Il demeurait toujours l'intrus ici et était déjà prêt à prendre la porte.

« Tu dois être au courant que je suis le gars qui est passé par ta fenêtre. Je peux rembourser ça et... Merci. »

C'était sacrément maladroit comme remerciement, mais le blond ne pouvait pas faire mieux. Ce n'était ni un problème d'assurance, encore moins de la timidité. Il était juste ainsi.
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Dim 14 Mai 2017 - 23:21

Astonishment
Libre x Sasha
Elle reprit ce qu’elle avait commencé en soupirant. D’un côté, Sasha semblait vraiment naïve avec la population qui vivait ici. C’était un esprit parfois un peu trop simpliste, un peu trop confiant, trop gentil et vaillant. Elle ne comprenait même pas d’ailleurs parfois la cruauté des autres ou même l’envie de violence que les personnes peuvent donner. Pour elle, cela ne rimait avec rien, si ce n’est de la défense. Peut-être que l’homme qu’elle avait laissé allait voler les tableaux d’Heather, et elle en serait vraiment responsable, elle s’en voudrait. A y réfléchir longuement en repassant le regard sur son portrait, la sourgê se mordit la lèvre prise de remords. Ses doigts fin passèrent sur la photo qu’elle replaça en dernier dans la boîte en carton. Hissée sur la pointe de ses pieds, elle réussit enfin à faire le tri, et se mit à soupirer alors que le toucan lui sautillait dans tous les sens dans la pièce, comme frustré, stressé, agacée, nerveux. La jeune elle commençait à s’inquiéter et décida de retourner vers le salon quelque peu amoché. Pas le temps, la porte s’ouvrit. Le jeune homme était bien plus grand qu’elle et du lever ses yeux sépias pour le regarder.

Une salutation des plus étranges. Il tenait dans sa main la poignée de la porte de sa chambre, ce qui laissa la rose étonnée. Elle écarquilla les yeux et fit une légère grimace. Le grand blond n’avait pas l’air pourtant bien méchant, aucune démonstration de colère ni de tentative d’agression. Elle soupira et lui lança un sourire timide. La jeune fille se demandait encore comment il avait fait pour tomber là, et même s’il avait mal. Après la chute qu’il venait d’avoir fait, il s’en était bien vite remis. Cela devait être sa capacité, être un surhomme ? Peu probable, mais possible.

“Salut… Oh, ça se change, c’est pas très grave... Une poignet, je m’en passerai pendant quelques temps..”

Elle soupira. Ce n’était pas très grave pour la poignée, personne ne se gênait pour venir ici alors pourquoi en mettre une finalement ? Même sa colocataire venait pratiquer le squattage durant la nuit. Néanmoins, il y avait plus un sentiment de peur de se faire massacrer verbalement par l’autre habitante de ses lieux à son retour, même si ce n’était pas sa faute. Elle ne supportait pas les cris et les reproches incessants liés à la colère et la vulgarisation. Elle même à force d’y penser ne bougeait pas. La rose le fixait de ses yeux curieux et ronds, sans pour autant penser de suite à sa présence. Il restait planqué là, comme un simple poireau à moitié enterré dans le sol alors que le silence régnait dans la pièce. Mais enfin, il se décida à laisser la porte entièrement ouverte. L’oiseau lui, alla directement se cacher derrière les pattes de Sasha, et regarder entre ses mollets d’un air vicieux et méfiant seulement d’un œil..

“Oh oui… Tu as fais une sacrés chute ! J’espère que ça va d’ailleurs, tu n’es pas trop blessé ? Et c’est gentil… Je devrai t’être reconnaissante de ne pas t’être enfui...”  


Un sourire gêné se déguisait sur son visage, elle passa une main pour se gratter l’arrière du crâne. Ce n’était pas le plus doué pour les formes de politesse, mais Sasha était tout aussi bien un peu réservée. Quoi de plus normal après tout lorsqu’un inconnu entre par effraction chez vous ?  Beaucoup de personnes seraient déjà parties avec les tableaux d’Heather, ou même avec des objets de valeurs, mais en fait, il n’y avait que ça… Et puis c’était comme ça que sa colocataire arrivait à vivre. Elle se racla la gorge et s’approcha du blond et dédaigna le contourner plutôt que directement l’approcher pour aller en direction du salon.

“Tu as mal quelque part ? J’ai encore des glaçons… Je n’ai pas grand chose pour soigner si ce n’est de la glace et des désinfectants. Si, j’ai des antidouleurs aussi… En tout cas tu as de la chance d’être encore là. Tu devrais aller t’allonger ou t'asseoir , enfin bon, si tu veux partir je comprendrais aussi si tu te sens mieux. Il faudra quand même que tu viennes parce que je n’ai pas les moyens de tout réparer tout ça...”

Sasha était toujours le cœur sur la main, trop aimable, trop gentille. Elle savait qu’elle ne devait pas faire ça. Pourtant une petite voix dans sa tête la poussait à toujours donner, alors qu’il avait juste massacrer la pièce principale de son lieu de vie. A trop donner, on finit le bras coupé. Peut-être n’était-ce pas la faute du jeune homme ? C’est ce qu’elle se disait, en espérant qu’il n’allait rien tenter de mal.  Dans tous les cas, ce n’était pas par la violence ni par la colère qu’elle comptait régler ce malentendu. Alors elle se contentait de le croire, peut-être un peu trop naïve.

L’oiseau au grand bec lui s’envola directement sur l’épaule de Sasha après avoir compris qu’il n’était plus protégé. Posé sur l’épaule de la jeune demoiselle, il scrutait toujours le blondinet et son chinchilla, perplexe. Amarelo était un sacré trouillard après tout. Il avait beau donner toujours des leçons sur les sentiments, quand il s’agissait d’action c’était le dernier à agir, alors que Sasha était volontaire, mais n’avait que la force de son arc pour lutter à distance.
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Lun 15 Mai 2017 - 0:09
Astonishment
Someone please tell me
What happened here?
( Night & libre )
Jusque là, ma journée avait été tout à fait banale. Je m'étais levée de bonne heure ce matin, un peu contre mon gré, puis je m'étais rendue au boulot. Journée typique depuis que je faisais ce boulot de livreuse. Je traversais la ville à vélo pour distribuer dans des cartons les plats de la pizzeria, faisant des allés-retours entre le restaurant et les gens.
C'est chiant comme job, y'a clairement plus épanouissant. Mais bon, ça me permet de me payer de quoi survivre. Je vais pas m'en plaindre, ça pourrait être pire.

Actuellement au dernier étage d'un immeuble du Queen, je termine de livrer toute une commande. Je descend alors les escaliers quand j'entends un bruit fracassant. Un peu comme une vitre qui cède. Ce qui entre nous, est carrément louche. Je me demande bien ce qu'il se passe dans cet immeuble. Une attaque de beast ? Du vandalisme ? Une arrestation ? Un couple qui se dispute ?
Je pris de tout cœur pour que ce ne soit qu'une dispute banale entre deux jeunes gens (ou vieux d'ailleurs) mécontent. J'ai aucune envie de me retrouver face à une Beast, ou impliquée dans une sale embrouille. En plus, ce quartier est réputé pour être assez calme, alors franchement si c'est ça... je n'ai décidément pas de chance.

Habituellement, j'essaye de pas trop me mêler de ce qui ne me regarde pas. Les affaires des autres ne sont pas les miennes, et j'ai déjà assez de problème à régler pour jouer à l'héroïne... Du moins c'est ce que j'essaye de me dire. Le problème, c'est que je peux pas m'empêcher de fourrer mon nez un peu partout, essayant, malgré toute ma mauvaise volonté, d'aider les gens.
Je sais ce que ça fait d'être dans la merde et d'avoir des problèmes, alors si je peux aider un minimum les autres... Je n'hésite pas (malgré moi, c'est pas faute d'avoir essayer de faire comme si je ne voyais rien, faut pas croire que je suis généreuse pour le plaisir non plus). Le seul bémol c'est que cet état d'esprit m'a valu pas mal d'emmerdes que j'aurais préféré éviter.

Que ce soit la fois où j'ai aidé un de mes collègues qui se faisait gentiment insulté par un sale bourge prétentieux, ou bien quand j'ai croisé une pauvre gamine morte de faim et que je lui ai donné le burger que je devais livrer. Dans les deux cas, j'ai eu le droit au même résultat: la perte de mon job.
Ou encore la fois où j'avais vu une jeune fille se faire harceler par une bande de mecs pas très clean, et qui devaient accessoirement entre saoule. Si je me souviens bien, je crois que je leur ai troué la jambe avant de les assommer. Laissant la fille en plan. J'allais tout de même pas la raccompagner, et puis quoi encore ?
Bref. Tout ça pour dire que j'ai le don pour me mettre dans des situations compliquées. Fort heureusement, jusque là je m'en suis toujours bien sortie. Enfin presque.

J'arrive donc en face du pallier où j'ai entendu le bruit. J'hésite à frapper. D'un côté j'ai envie de m'assurer que tout va bien, de l'autre, j'ai juste envie de me barrer d'ici et de continuer ma vie comme si de rien n'était. Sauf que j'ai une morale, et je m'en voudrais de n'avoir rien fait si jamais il se passe un truc grave dans cet appartement.
En soupira et en râlant contre moi même, je toque à la porte. Cette dernière finit par s'ouvrir. Sans vraiment prêter attention à la personne en face de moi, je lance:

"Yo. J'ai entendu du bruit. Tout va bien ?"
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Lun 15 Mai 2017 - 20:51

Astonishment

☆ ★ ☆

L
e barman échangeait un regard intrigué avec son anima perché sur son épaule. C'est que ça allait haut sur l'échelle de la non-réaction. Lui qui pensait avoir fait quelque chose de grave, la jeune fille lui apprenait à relativiser. Aah, tant mieux ! C'est ce genre de personne qu'il fallait dans ce monde ! Tout n'était que matériel, il n'avait tué personne alors à quoi bon. On lui avait appris à s'excuser platement pour les dégâts mais quand il paraissait si minimes aux yeux du propriétaire, ça l'arrangeait.
Sans le cacher, Matthew eut un sourire en coin en reculant quelque peu pour laisser passer son hôte. Réalisant qu'il avait encore la poignée dans la main, il suivait son interlocutrice et la poser sur une table pour qu'elle soit bien en vue, ne désirant pas organiser malgré lui une chasse au trésor lors de son remplacement futur. Par réflexe, il portait sa main à son front, comprenant maintenant la présence des glaçons plus tôt... Quelque chose lui était tombé sur la tête ? Il ne s'en souvenait plus, mais dans tout les cas, il n'en gardait aucun souvenir physique.

« Mmh. Tout va bien pour moi. Il en faut plus pour me tuer. »

Il eut un léger rire ironique. Haha... Il savait bien de quoi il parlait là dessus, pour s'être manger quelques camions ou avoir subi des attaques à l'arme blanche. Peut-être n'aurait-il pas dû dire cela. On allait le prendre pour un gangster sous couverture. Même si il doutait sérieusement que cette fille puisse avoir des doutes sur son identité. Identité qu'il n'avait pas encore décliné d'ailleurs. Le blond tentait de s'imposer, ne comptant pas partir si vite sans au moins donner son nom. C'est que si il devait revenir ici pour donner un coup de main pour les réparations, autant s'investir un minimum. Il aurait dû le faire bien plus tôt d'ailleurs... Mais il ne s'en voulu aucunement. Il sortait d'un orphelinat, pas d'un château où un professeur lui avait enseigner les manières en société pour se faire bien voir au premier regard.

« O-Ouais. Je ne vais pas te gêner plus longtemps... Je te revaudrai ça. N'hésite pas si tu as besoin de quoique ce soit. »

Il comprenait qu'il gênait. Cela devait être angoissant pour une fille de ce retrouver avec un inconnu et de ne pas éprouver un sentiment de sécurité chez soi. Du moins, c'était ce que le toucan semblait démontrer, encore plus trouillard que son peureux de chinchilla.
Du regard, Matthew cherchait de quoi noter. Sans mal, il tombait sur une pile de post-it. Le stylo qu'il trouvait juste à côté n'était pas de la couleur qu'il préférait et se sentit un peu stupide de l'avoir entre des mains aussi abîmées que les siennes, un fort contraste si on peut dire. Enfin, sans casser quoique ce soit pour cette fois, il inscrivit son nom et son numéro de téléphone. Ne se faisant pas vraiment confiance, il sortit son portable pour vérifier si il ne s'était pas trompé. L'Eros fronçait les sourcils en s'apercevant qu'il avait envoyé un SMS à Ike, SMS qu'il lu pour la première fois pourtant. Aussitôt, son regard accusateur se reportait sur Blue qui ne réussissait pas à faire l'innocente. Elle lui expliquait ensuite par la pensée qu'elle avait préféré informer quelqu'un qu'il se trouvait ici, dans les vapes. Situation inhabituelle qui l'avait inquiété. Et visiblement, Ike se situant plus haut que Lamia dans sa liste de contact, le choix avait été vite fait. Matthew fit en sorte de ne pas céder à l'agacement, faisant un effort pour rester agréable face à son infirmière du jour. Il posait donc le stylo et se redressait. Plutôt que de tendre la main pour broyer celle de son interlocutrice, il avait plongé ses deux mains dans les poches de son pantalon.

« Et au fait, je m'appelle Matthe-... »

Il s'interrompit soudainement en entendant frapper à la porte. Il fut suspicieux, n'étant jamais bien réjoui quand quelqu'un venait troubler la vie d'un appartement. Soit cette personne était chez elle et avait les clefs, soit c'était un intrus. Le tri était vite fait. Durant un court instant, son chinchilla lui transmit ses inquiétudes, comme un groupe de Due qui avait été averti de sa présence et cherchait maintenant à lui faire la peau. Le petit-ami de cette charmante inconnue qui venait chercher querelle...
Sans même réfléchir car sans hésitation aucune, c'est lui qui se dirigeait vers la porte pour aller ouvrir. Cette dernière étant naturellement plus lourde que celle de chambre, il mit du cœur pour l'ouvrir. Un peu trop visiblement, parce que si la poignée ne se décrochait pas cette fois ci, ce fut la porte entière qui lui restait dans la main, le mur ayant sauté à l'endroit où les gonds étaient vissés un instant plus tôt. Matthew déglutit mais n'en fut plus étonné. Une connerie de plus ou de moins. Il se penchait un peu pour faire contre-poids, tenant donc la porte entière à bout de bras. Ses yeux couleur miel se posèrent sur une jeune fille à peine plus âgée que celle qui l'avait recueilli. C'était la coloc' ? Certainement pas, vu sa veste taillée pour les intempéries. Une livreuse probablement. Sauf qu'elle n'apportait rien mise à part une inquiétude visible. Bien dommage quand le jeune homme se savait capable de manger un bœuf tellement cette journée lui avait rendu l'estomac creux.

« Et t'es qui toi ? »

Blue se tapait le visage en guise d'exaspération face à ce genre de parole. Son lié avait toujours l'habitude de mettre les deux pieds dans le plat. Elle seule avait vu qu'il n'y avait rien d'autre ici que l'envie d'aider, au cas où ? Et ça se comprenait, quand un type pas loin des deux mètres vous faisait face en arrachant la porte. Ce fut donc le chinchilla qui se redressait sur l'épaule du blond pour prendre la parole, confuse.

« Bonjour ! Désolé pour le dérangement si on s'est montré trop bruyant. Tout va trèèès... Bien ? »

Elle voulu quérir l'approbation de celle qui s'était occupée de Matthew, mais en se retournant, elle ne pu que faire face à la fenêtre qui avait éclaté, rendant ses propos peu crédibles...
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Lun 15 Mai 2017 - 23:11

Astonishment
Libre x Sasha

D’après le jeune homme, rien ne semblait l’arrêter. C’était étrange, devait elle se méfier ? Sasha n’en savait rien. Il aurait pu être une sacré crapule, comme un bon garçon. Il aurait pu avoir fait des choses horribles, ou juste être un vaillant héro luttant contre les inégalités. Sinon, il aurait pu être juste quelqu’un ayant une mutation lui permettant de résister à un tel impact… Peu importe, l’important après tout c’est qu’il ne soit rien arrivé de vraiment mal à personne, seuls les objets ont été détruits, ce n’était pas des choses importantes, pas des tableaux, aucune de ses photos… Un soupire elle laissa échapper de ses lèvres rosées.

Au fond, il ne gênait pas la jeune fille dans un sens, lui semblait pressé, mais elle n’allait pas la retenir. Elle ne le connaissait juste pas assez pour lui dire de rester et préféra se réserver. Sasha n’aimait pas la solitude, même si elle ne le connaissait pas, elle aurait bien aimé juste discuter. Il n’y avait personne chez elle, et sa seule activité était de ranger, chose qu’elle ne faisait jamais, ou juste en cas de réel ennuie. C’était pour dire que sa vie manquait de rebondissement, surtout ces derniers temps. Elle n’avait eu aucune demande de travail en tant qu’Ozalee, ni même pour le magasin de fleur, même Heather n’était pas là… Personne, juste elle et le Toucan. Même si elle l’aimait bien, elle voulait tout aussi bien la compagnie des autres personnes en tant que telles, plutôt que d’avoir la même impression que lorsqu’elle était enfant. Une solitude qui fait peur. Un sentiment de désolation. Cependant, rien ne sortit de sa bouche, elle préféra s’abstenir, et allait le laisser partir. Il avait certainement mieux à faire que de rester ici, avec une inconnue bien trop crédule.

“D’accord.” Lui donna t-elle comme réponse en l’observant faire.

Le jeune blond chercha de quoi écrire, et la plus jeune ne bougea pas, sa main ayant récupéré un de ses propres bras, comme un peu renfermée. Lui notait son numéro sur le papier certainement, du moins c’est ce qu’il semblait lorsqu’il chercha son téléphone portable, comme s’il ne le connaissait pas par coeur. C’était un peu étrange, après tout, tout le monde connaissait au moins son numéro de téléphone aujourd’hui, et même avant la Lune Rouge. Il ne devait pas y porter trop d’attention. Il semblait mécontent le regardant, mais la Sourgê avait préféré ignorer ce détail et détourna les yeux quelques secondes. Une fois écrit, il mit ses deux mains dans ses poches, se présentant enfin, elle savait qu’elle ne retiendrait pas son prénom. La petite avait tendance à reconnaître plus facilement les visages. Mais un son émanait de la porte, quelqu’un ? Sasha n’attendait personne, elle fit une moue dubitative en regardant la porte. Elle ne s’attendait pas à ce quelqu’un vienne, et Heather ne devait pas encore rentrer. Pas le temps, encore une fois, d’aller vers la porte, le jeune homme alla l’ouvrir de force. Les yeux de l’étudiante s’écarquillèrent, elle resta là, sans savoir quoi penser. Il avait une force surhumaine pour faire ce genre de chose, détacher la porte de son mur. Sa mâchoire restait décollée. Elle comprenait un peu mieux pourquoi il avait cassé la poignée, et pourquoi il avait résisté à cette chute. La rose regardait sa porte, un peu désarçonnée. Comment allait-elle faire sans porte ?...

“Ma porte d’entrée…”

Derrière l’entrée, il y avait une jeune femme blonde qu’elle n’avait jamais vu, que ce soit dans l’immeuble ou même ailleurs. Elle venait certainement visiter quelqu’un ou livrer quelque chose. Sasha avait déjà vu ce genre de tenue sur les livreurs de pizza. Elle semblait un peu plus âgée et assez inquiète à se demander ce qu’il venait de se passer. C’était aimable de sa part, néanmoins un peu tardif d’après Sasha qui avait prit les choses en main. Maladroitement certe, mais tout de même ! La fleuriste tenta de s’approcher de la jeune femme alors que Matt” d’après ce qu’elle avait entendu, tenta une approche plutôt directe, voir même trop, impulsive. Elle fit quelques pas vers eux, alors que le Chinchilla plus habile avec les mots tentait de rattraper l’affaire, s’excusant même, et incitant peut-être un peu lourdement sur la situation, ce qui pouvait paraître louche. Mais Sasha n’avait rien à dire, elle n’était pas non plus très douée avec les mots. La rose se glissa entre la porte et le bras d’Hulk. Se glissant rapidement entre les deux elle s’avança vers la livreuse en se grattant l’arrière du crâne.

“Ne vous en faite pas ! Tout est arrangé ! Tout va bien ! Il est tombé du ciel, et maintenant tout est sous contrôle…”

Affirma t-elle, même si le décor derrière, et ses mots n’étaient pas crédibles. Pourtant tout était vrai, mais elle se rendit compte qu’elle n’avait pas totalement aidé. Elle espérait juste qu’en se plaçant devant elle, elle allait un peu tout cacher plutôt que d'attiser sa curiosité. La demoiselle n’avait pas envie que tout le monde veuille voir le spectacle, ni même la scène de crime. L’habitante de ces lieux se racla la gorge et hocha la tête gentiment, comme pour se convaincre elle même que ce qu’elle venait de dire n’avait pas été inutile. Le toucan lui se retenait, et l'archère le savait. Un espoir qu’il ne dise rien, trop franc qu’il est pour exposer ses pensées. Étrangement, il préféra les taire plutôt que de les exposer à sa mauvaise habitude, trop beau parleur.

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Mar 16 Mai 2017 - 17:15
Astonishment
Someone please tell me
What happened here?
( Night & libre )

La porte s'ouvre, dévoilant un jeune homme blond qui semble être un peu plus vieux que moi. Mon premier réflexe est de me dire qu'il est quand même vachement grand. Il doit être facile dans le mètre 80. Je n'aime pas ça, je suis obligée de lever la tête pour le regarder, ça m'énerve.
Ses yeux se posent sur moi avant de lâcher:

"Et t'es qui toi ?"


Je me fige un instant, mon sourcil se hausse. J'ai bien entendu ? Non mais comment il me parle celui-là ? Il s'est prit pour qui ? Je viens seulement voir si tout va bien, pas besoin de m'agresser. Je grince les dents. Je m'apprête à lui balancer une remarque bien cinglante quand un anima, posé sur son épaule, prit la parole. Le chinchilla semble exaspéré par les paroles de l'humain, ce que je comprends tout à fait. Il y a de quoi. Mais les paroles du rongeurs n'excuse pas celles du blonds. Je réplique d'une voix railleuse:

"Calme toi, le blond. J'suis juste venue pour voir si tout allait bi..."

C'est à ce moment là que je vois qu'il y a un problème, et ça ne semble déranger personne. A part moi. Mais ce type là, il tient la porte dans sa main. Sauf que la porte... Elle est complètement détachée du mur. Je pense savoir qu'on utilise autrement qu'en la délogeant d'un mur. Ou alors j'ai raté un épisode.
Je me demande alors si ce type n'est pas juste complètement malade. Non mais franchement, dans quel monde est-ce qu'on arrache sa porte d'entrée ? Le notre visiblement.

"Euuuuuh... mais t'es con ou quoi ?"

Je me pose sincèrement la question. J'ajoute, sarcastique.

"Une porte ça se pousse ou ça se tire. Ca s'arrache pas."


J'entend une voix un peu désemparée provenant de l'appartement. Elle se lamente à propos de sa porte d'entrée. C'est là qu'une jeune fille aux cheveux roses déboule alors dans mon champ de vision. Elle se glisse entre moi et l'autre fou furieux.

"Ne vous en faite pas ! Tout est arrangé ! Tout va bien ! Il est tombé du ciel, et maintenant tout est sous contrôle…"

J'affiche une mine un peu sceptique. Entre le ton de sa voix, ses propos, et la porte cassée... J'en doute. La rose se mit alors à hocher la tête, comme pour se convaincre elle même. Après une brève réflexion, j'en déduis qu'elle est aussi débile que l'autre mec et je soupire intérieurement.
Je crois que je suis tombée chez les fous.
Et puis c'est quoi cet histoire ? Tombé du ciel ? Va falloir m'expliquer comment parce qu'à priori, au dessus de nous il y a un plafond. Par la fenêtre à la rigueur, mais franchement qui déboulerait dans une habitation en passant par la fenêtre ? Surtout qu'on est même pas au premier étage... Et puis je ne suis pas sûr que tout soit réellement son contrôle. Je l'ai entendue juste avant, concernant sa porte d'entrée.
Pour l'instant c'est plus louche qu'autre chose.

Mon regard oscille entre le blond, la jeune fille et la porte d'entrée. Je cherche une explication rationnelle à tout ce bordel. J'arrive vite à la conclusion qu'il n'y en a pas. Je lève les yeux aux ciels.

"Tout est sous contrôle ? Vraiment ? Non parce qu'il a quand même arraché ta porte hein. En plus d'être vraisemblablement tombé du ciel. Sans parler du boucan pas possible que vous avez fait."
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Jeu 18 Mai 2017 - 19:45

Astonishment

☆ ★ ☆

M
atthew clignait plusieurs fois des yeux, ses sourcils blonds toujours froncés, d'avantage sous l'emprise de l'incompréhension que celle de la colère. Ce n'était aucunement parce qu'il avait été interrompu. Après tout, c'était bien normal, il n'était pas chez lui. Mais plutôt en voyant face à quel genre de personne il avait affaire. Est-ce qu'il était bon pour juger les gens au premier coup d’œil et avoir juste ? Non. Mais dans le cas présent, il était certain que cette inquiétude de façade était d'avantage une curiosité mal placée. Et ça l'agaçait déjà.
Ses dents se serrèrent en un sourire mauvais. Il sentit la poignée qu'il tenait rétrécir dans sa main avec la facilité qu'on aurait à tordre une boule de papier aluminium. Si ça avait été un gars, probablement qu'un uppercut l'aurait déjà encastré dans le plafond du couloir. Parce que mine de rien, le regard que jette cette inconnue sur une situation qui ne la regarde aucunement lui court sur le système. Il connait bien ce genre d'expression, surtout depuis qu'il a la force de soulever 100 fois son poids. Suivit de ce genre de commentaire tellement évident qu'il en devient débile. Matthew se mit à trembler quelque peu, se demandant encore combien de seconde il allait réussir à se retenir. La blonde ferait mieux de laisser tomber et d'aller voir ailleurs si il y était avant qu'il ne s'en occupe personnellement.

« Qu-Qu'est-ce qu'elle bave celle la ?! »

Le blond mit sa colère sur pause durant un instant lorsque la jeune fille aux cheveux roses s'interposent entre eux, l'obligeant à lever un peu plus haut la porte pour lui laisser du passage. Tombé du ciel ? Il n'aurait pas dit les choses comme ça... En vrai, il s'était juste fait projeté contre un mur et la gravité avait fait le reste, le rendant inconscient durant un temps indéfinis, à son grand damne. Mais ça, à cause de cette petite fouineuse, il n'avait même pas eu le temps de s'expliquer. À la place, il passait pour un pseudo-ange ce qui, il en était sûr, n'allait pas faire rire l'intruse.
Qu'est-ce qu'il disait ? Ce regard lancé au ciel. À eux deux, ils faisaient clairement chier cette fille ou c'était juste une impression ? Mais c'est que personne l'obligeait à rester, la bougresse. Comme quoi, à être tombé sur quelqu'un qui arrondissait trop les bords, il fallait bien que quelqu'un qui contre-balance débarque.

Matthew devinait que c'était à lui mettre le holà maintenant et ce, malgré Blue qui lui intimait de se taire et de rester en retrait. Il hésitait à remettre la porte en place et la lui ouvrir à la tronche pour lui casser le nez. Se servir de cette dernière pour effectuer un sandwich porte, blond agaçante, mur serait aussi un bon compromis. Mais en vrai, il n'avait même pas songé au moindre plan, l'impulsivité l'ayant gagné une fois de plus. Il laissait tomber la porte dans l'appartement, cette dernière ayant du mal à s'immobiliser sur le sol en créant un raffut supérieur à ce à quoi la livreuse s'était plainte. En en clin d’œil, il l'attrapait par le col de sa veste, au niveau de sa nuque et la surélevait du sol. L’Éros franchit par la suite le pas de la porte, sortant de l'appartement et laissant là son hôte trop polie pour se dévouer à la tâche de lui vider ses poubelles. Sauf qu'il ne descendit même pas la première marche, se contentant d'un geste pour passer la jeune femme par-dessus la rembarde de l'escalier, la tenant à bout de bras au-dessus du vide. Ce n'est que là qu'il remarquait le tatouage sur sa nuque et l'envie de la lâcher ne fut pas pour lui déplaire. Sérieusement, ça existait encore, les Phillias qui l'ouvraient un peu trop et cherchait querelle pour n'importe quoi ? Le barman était presque sûr que d'ici quelques mois, l'encre formant le symbole serait effacée pour un nouveau et que cette petite téméraire finirait dans la liste des gens à maîtriser.

« J'espère que t'as au moins des ailes pour espérer t'en sortir sans trop de bobos. »

Il se tut soudainement, n'ayant que faire de la réponse à cette question rhétorique pour se focaliser sur un bruit en contre-bas. En général, le monde faisait que lorsqu'on entendait une dispute qui allait en s'envenimant, on restait sagement cloitré chez soi à appeler les secours. Mais visiblement, un habitant de l'immeuble semblait vouloir rentrer au plus vite. Toujours au mauvais moment, hein.
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Jeu 18 Mai 2017 - 20:22


ASTONISHMENT
 


•••


C’était une journée de printemps éclatante qui avait commencé pour Ike et pour toute la population de New York. Le jeune homme était tranquillement installé chez lui, lézardant sous les rayons du soleil, préférant se prélasser plutôt que se donner la peine de sortir prendre l’air. Quand il faisait chaud, son corps marchait comme au ralenti. Ses paupières devenaient lourdes comme du plomb, et tout ce qu’il pouvait faire convenablement était de se vautrer sur son lit et de laisser le sommeil l’emporter pour plusieurs heures.


Mais aujourd’hui, le sort en avait voulu autrement. C’est ainsi, alors que son corps ramolli s’imprégnait de la chaleur du soleil, qu’Ike fût tiré de sa léthargie par la sonnerie désagréable de son téléphone. En temps normal, il se demandait bien à quoi lui servait une telle chose. Il ne contactait jamais personne à moins d’une urgence capitale, et l’inverse était d’autant plus véridique. Mais aujourd’hui, quelqu’un avait de toute évidence besoin de lui. Et cette personne était Matthew, un ami qu’il avait revu récemment pour la première fois depuis la Lune Rouge.  


Sa première réaction fut la surprise. Matt ? Il ne comprenait pas pourquoi cette énergumène le contactait lui, Ike, « le petit faible » comme le blond devait souvent penser. Et il n’avait pas tout à fait tort. Matthew était étonnement plus fort que lui sur le plan physique. Ike se demandait parfois s’il pourrait être de la moindre utilité à son ami lors d’un combat, ou bien, à quoi ressemblerait son visage à la fin d’un duel si lui et le mastodonte venaient à croiser le fer un jour. Mais son esprit divaguait… Ce n’est qu’après avoir reporté son attention sur le contenu du message, qu’Ike compris que ce dernier avait en réalité été envoyé par l’anima de son ami.


Le rongeur parlait de Matthew, d’un accident peut-être… Le blanc n’était pas sûr. Il était à présent parfaitement réveillé. Les sourcils froncés et la tête penchée sur son petit appareil, il tentait tant bien que mal de déchiffrer le message entre les erreurs de syntaxe et les phrases à moitié complètes. Décidément, ce rongeur avait peut-être toutes les bonnes intentions du monde, mais l’écriture n’était pas son fort bon sang…
Les mots de l’anima étaient cependant suffisamment clairs pour qu’Ike comprenne l’essentiel, et après avoir noté dans un coin de son esprit les mots « Matt », « Blessé » et « Vite », Ike ne perdit pas plus de temps. Il enfila rapidement son pantalon de costume bleu, un t-shirt noir et sa veste fétiche, avant de d’accourir vers la sortie. Sur son chemin, il saisit au vol ses gants et son masque qu’il enfila d’un geste habile, et bien entendu ses couteaux. S’il venait à devoir se battre autant être armé. Ike ne savait pas vraiment à quoi il allait avoir à faire, il se devait donc d’être prudent. Il préférait anticiper plutôt que se retrouver en danger.


Lui qui n’avait pas prévu de sortir aujourd’hui se retrouvait à présent à devoir slalomer entre les gens dans ce qui était autrefois les rues piétonnes du Queens. Il tentait de marcher aussi vite qu’il le pouvait, manquant de bousculer plus d’une fois quelques enfants sur son passage. C’était jour de fête ou bien ? Les gens semblaient trois fois plus nombreux qu’à l’accoutumée. Voilà pourquoi Ike détestait sortir les jours de beau temps. Quand le temps était gris, le jeune homme aimait bien ça. Non pas qu’il raffolait de sentir l’humidité pénétrer ses vêtements ou la bruine agaçante frapper la peau de son visage. Il était même plutôt frileux en temps normal, du à sa condition reptilienne. Mais il appréciait le fait que les rues soient désengorgées par ce temps-là. Cela lui permettait d’aller et venir à sa guise sans être freiné, dérangé ou dévisagé par qui que ce soit. Mais aujourd’hui, le soleil était de sortie.


Les indications du chinchilla avaient été relativement floues, mais après avoir erré pendant de longues minutes dans les allées de Queens Village, Ike pensa avoir enfin trouvé le lieu qu’il cherchait. A priori un petit bâtiment comme un autre, et de l’extérieur, rien de semblait être particulièrement louche. Etait-ce le bon endroit ? A priori oui. Ike pénétra à l’intérieur sans plus attendre, et dégaina un couteau par précaution, il ne savait pas sur qui il pouvait tomber. Il monta les marches par paires, d’une démarche souple et rapide, tentant de faire le moins de bruit possible. Il nota que la cage d’escalier était bien entretenue, pas vraiment le genre d’endroit où se rassemblerait une bande de malfrats pour magouiller quelque chose ou s’en prendre à quelqu’un.


Mais tout à coup, un bruit retentit, comme un mur qui viendrait d’être brisé. Ike accéléra donc le pas, le souffle court et avec l’appréhension de retrouvé son ami emplâtré dans un mur. Mais la situation fut bien différence de tout ce qu’il avait pu imaginer. Au-dessus de sa tête résonna la voix de Matthew. Et après encore quelques secondes de courses intensive, il se trouva face au blond. Mais dans quoi cet idiot s’était encore fourré ? Le dit idiot semblait énervé, la rage déformait son visage, son corps était tendu, et au bout de son bras, Ike put apercevoir un visage familier. Night était tenue au-dessus du vide.


Plutôt qu’être inquiet, Ike passa une main sur son front. Cette situation l’exaspérait déjà. Il n'accourra pas au secours de la jeune femme, elle saurait très bien se défendre toute seule. Il s’approcha plutôt de l’appartement d’où semblait venir le blond, et se pencha vers l’intérieur pour y jeter un œil. Bon sang c’était un sacré bazar là-dedans. Il remarqua qu’une jeune femme à la chevelure rosée se trouvait pas loin. Il l’ignora impunément et se retourna plutôt vers Matt.



« Hey ! C’est toi qui as foutu un bordel pareil ? Si tu m’as appelé pour faire le ménage à ta place je te préviens je me casse ! »


Sérieusement... Lui qui s’était inquiété, son ami n’avait pas vraiment l’air de courir le moindre danger. Il aurait dû rester coucher.



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Jeu 18 Mai 2017 - 21:45

Astonishment
Libre x Sasha
“Dans tout les cas, je ne t'ai pas demandé ton avis. Pour le bruit, tu n'habites pas ici, je ne vois pas de quoi tu te plains. Et pour la porte, c'est toujours réparable.”

Elle voulait se rassurer comme elle pouvait, n’ayant pas tant de répartie pour lutter, elle ne voulait pas de disputer, elle. Sasha ne comprenait pas pourquoi cette femme avait l’air si frustrée. Elle avait un sale caractère. Sasha se mit à froncer les sourcils sous ses commentaires, affichant un mécontentement. Elle avait même insulté l’autre jeune homme sur un ton exécrable. Pourquoi venait-elle mettre son nez partout si ce n’est pas pour aider ? C’est quoi cette manie qu’elle avait de se permettre de juger et de faire des remarques alors qu’elle ne savait rien ? C’était juste de la curiosité malsaine, il fallait qu’elle vienne mettre son nez partout, c’est ça. Elle en avait trop dit, au fond Sasha était parfois maladroite dans ses propos, et elle ne savait même pas comment le blond était arrivé là, néanmoins elle se doutait bien que c’était par le fait qu’il avait chuté. Sa formulation était un peu trop fantaisiste, c’était tout. De plus, elle ne voyait pas en quoi tout cela l’a regardait ? Elle n’était pas même de l’immeuble, le bruit qu’ils avaient fait n’était pas des plus importants, bien qu’un peu. Si elle aurait voulu aider, elle se serait peut-être un peu plus contenue. Un soupire s’échappa des lèvres de la Sourgê. Elle ferma les yeux et ferma quelque peu les poings.

Le plus grand qui se trouvait derrière elle relâcha sa porte d’entrée. Elle fit sursauter Sasha d’un coup, le bruit et le mouvement de l’objet au sol résonna dans tout l’immeuble. Le bruit était impressionnant, puissant. Il semblait bien que le blond allait prendre les choses en main, et les régler avec les gestes. La colère s’était installée sur son visage, alors que la plus jeune semblait assez inquiète. Elle ne voulait pas assister à une scène de violence, déjà qu’elle n’avait même plus de salon, ni même de porte d’entrée, c’était déjà peut-être beaucoup, peut-être même trop. Elle ne pouvait pas perdre autre chose, pas encore. Après tout, Sasha tentait bien de montrer qu’elle tenait le coup, c’était quelqu’un de très sensible. Sa volonté résidait juste dans le fait de cacher ses mauvaises émotions, jusqu’à ce que son système nerveux la fasse exploser. La jeune fille ne voulait pas ressembler juste à son père, elle voulait ne pas se montrer si colérique et avoir son image sur la conscience.

L’homme prit la jeune femme par le col et la souleva presque brutalement, c’était presque le même geste quand on attrape un chat pour le dégager d’un endroit où il n’était pas censé être. La rose ne bougea pas, presque comme pétrifiée, qu’allait t’il faire ? Il la souleva et la laissa pendre dans le vide. Les yeux écarquillés, aucun mot ne sortait de sa bouche. Elle ne méritait pas ça, elle ne méritait pas d’être jetée dans le vide, ce n’était pas bien grave ce qu’elle avait fait au fond, elle avait certainement juste un mauvais caractère. La plus jeune se pinça les lèvres, et en voyant la scène trouvant le plus âgé légèrement trop impulsif. Néanmoins, elle ne pouvait pas se permettre de rivaliser, elle ne pouvait pas lutter. Si elle lui enfonçait une flèche, il saurait qu’elle était responsable, et cela lui retomberait dessus. Sa position, elle l’aimait bien, en arrière plan. Elle allait se faire oublier, et c’était peut-être mieux ainsi, elle ne voulait assister à cette scène.

Soudain, un autre inconnu. Un être bizarre, il avait une chevelure blanche et semblait être l’ami d’Hulk. Encore quelqu’un se disait-elle ? Il lui parla de ménage… Il fallait vraiment se débarrasser de cette femme ? Comment avait-il su ? C’était étrange, et Sasha se retrouvait pleine d’incompréhension, de frustration, de peur, et d’inquiétude. Sa respiration commençait légèrement à s'emballer, ainsi qu’une certaine gêne au niveau de sa poitrine commençait à s’installer. Le malaise. Elle leva les yeux au ciel, l’air de dire “Pourquoi moi ?” Sur son épaule, Amarelo avait décidé de se cacher dans son cou pour ne rien voir, toujours aussi lâche et peureux, il fuyait les images, fermant ses deux yeux ronds, étrangement l’oiseau bavard avait totalement perdu sa langue qui de base était bien tendue.

Le manque de confiance grandissait, elle passa derrière l’encadrement de la porte, bien qu’elle n’était plus là, et se mit à reculer en fermant les yeux. Une flèche apparu dans le creux de sa main, néanmoins, elle n’en fit rien. Elle n’en userait de manière égoïste que si quelqu’un tente de poser la main sur elle. La situation était des plus malaisante. Le blond n’était que finalement qu’un homme son père, préférant agir par la colère, et se laissant guider par ce mauvais sentiment. D’un autre côté, elle espérait bien que l’autre femme n’allait pas céder à la chute, elle ne voulait pas d’un défunt, ni même d’une deuxième blessée. Et puis enfin, il y avait ce troisième type louche, tombé comme un cheveux sur la soupe et sortit de nul part.

“Tu vois, je t’avais dis d’appeler la police. Tu vois ou ça nous mène tout ça ? Des embrouilles, des conflits ? Toi qui n’aime pas cela, tu es servie Sasha. Maintenant, s’il arrive quoi que se soit tu assumeras…”


Elle soupira encore une fois. Ses commentaires à lui aussi étaient de trop. Il n’avait pas la science infuse, et à tout fuir, on n'apprend pas grande chose. L’oiseau finit par s’envoler jusqu’à l’endroit le plus éloigné de la scène dans l’appartement. Un bougre, un empoté. Et ce qui embêtait Sasha, s’était d’admettre qu’il avait un peu raison, elle se soit de se méfier, à trop faire confiance, et à trop prendre les autres comme acquis, cela finit ainsi. L’étudiante préféra ne pas intervenir, en espérant que cela ne se finisse pas par un drame. Elle ne voulait pas ramasser les morceaux déjà qu’une grande partie de son lieu de vie avait fini en lambeaux.

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Dim 21 Mai 2017 - 22:56
Astonishment
Someone please tell me
What happened here?
( Night & libre )
La jeune femme aux cheveux roses dit quelques mots que je n’écoute pas. Ou du moins qu’a moitié. Il semble qu’elle me fait des remarques comme quoi je n’ai rien à dire. Ce qui est probablement vrai: ce ne sont pas mes affaires. Et pourtant, d’une certaine manière, ça l’est un peu. Déjà parce que ça affole mes clients, la grand mère d’en haut avait l’air un peu paniquée en entendant le bruit. Et vu son âge, ça ne m’aurait pas étonné qu’elle me fasse une crise cardiaque dans les bras. Et franchement, ça m’aurait bien embêté.
L’autre problème, c’est que souvent, lorsqu’il y a de l’agitation et des affaires louches, c’est sur le dos des Philias que ça tombe. J’ai aucunement envie que des petits malins remettent la faute sur mon dos et en parlent à la société. Parce que je sais pertinemment comment ça va finir: moi, dans la rue, sans boulot. J’invente rien, ça m’est déjà arrivé une fois. Une bagarre avait éclaté au pied d’un immeuble et je m’étais retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Et j’ai aucune envie de recommencer.

Je la regarde calmement, sans rien ajouter. Elle pouvait bien pensé ce qu’elle voulait à mon sujet, ça m’était égale. Si elle me voyait comme une indésirable ou comme quelqu’un qui n’avait rien à faire ici, soit. Je n’ai de compte à rendre à personne et je me moque bien de ce dont les gens pensent de moi.
Et puis de toute façon, mon attention est focalisée sur le type blond. Il dégage quelque chose de différent, de plus dangereux. Un peu comme une bête prête à attaquer. Et vu son ton, il semble hyper énervé.
D’ailleurs, ça ne tarde pas. Il laisse soudainement tombé la porte dans l’appartement, ce qui crée un boucant encore plus grand que tout à l’heure. Et puis tout se passe vite. Il s’avance et m’attrape par le col avait de me soulever dans les airs. J’affiche un air paniqué, c’est quoi ce bordel ? Comment est-ce qu’un homme, aussi fort soit-il, est capable de soulever quelqu’un comme ça ? Je grince les dents, lui lançant un regard noir. Mais je n’ai pas le temps de lui dire de me poser qu’il me fait passer par dessus la rambarde, au dessus du vide.

"J’espère que t’as au moins des ailes pour espérer t’en sortir sans trop de bobos."

Mais il est fou ? Depuis quand est-ce qu’on balance les gens par dessus les escaliers ? Pendant un instant j’ai peur. Je ne comprends pas ce qui m’arrive, je ne comprends pas comment et pourquoi je me retrouve dans cette situation.
Et puis, un nouveau bruit, qui vient d’en bas cette fois-ci. D’un vif coup d’oeil, je regarde quelle est la personne assez folle pour monter jusqu’au palier. Le bon point à être pendue au dessus du vide, c’est que je suis la première personne à voir qui arrive. C’était un jeune homme masqué aux cheveux blancs.
Et puis soudain, je me fige. Une deuxième vague d’incompréhension se lit sur mon visage. Cette personne qui vient d’arriver...je la connais. C’est Ike ! Mais qu’est-ce qu’il fiche ici ? Ce n’est pas son appartement pourtant. Ike passa devant nous, nous observant un instant avant de passer sa main sur son front, comme s’il était exaspéré. Puis il rentra dans l’appartement sans accorder un seul regard à l’habitante aux cheveux roses.

"Hey ! C’est toi qui as foutu un bordel pareil ? Si tu m’as appelé pour faire le ménage à ta place je te préviens je me casse !"

Je ne comprends absolument rien à ce qu’il se passe ici. Premièrement, un fou furieux me balance au dessus du vide et personne ne réagit, comme si c’était tout à fait normal. Sauf que non, c’est pas normal bon sang. C’est pas une façon de traiter les gens ça ! Et ensuite, qu’est-ce que Ike fiche là ? Il semble connaître le blondinet en plus de ça. Il pourrait pas lui dire de se calmer ? Et la jeune fille là, qui rentre chez elle en reculant… Mon dieu, personne ne peut agir normalement ne serait-ce qu’une minute ?
Tant pis. On verra tout ça après. Pour l’instant j’ai un taré à calmer, sinon je risque de me retrouver tout en bas de l’immeuble, la nuque brisée. Bien que ce soit tentant de me laisser chuter.

Je me concentre alors sur l’homme. Toutes traces de panique ou de peur a disparu de mon visage. Mon regard se pose sur lui, remplis de mépris. Il me fait pitié, incroyablement pitié. Je peux comprendre que certaines personnes soient plus ou moins impulsive et colérique. J’en fais partie, je ne peux le nier. Cependant moi, je sais un minimum me conduire correctement. J’ai beau m'énerver rapidement, jamais je ne lèverai la main sur qui que ce soit sans raison. La violence c’est pas mon truc, blesser les gens non plus.


"Et bien, qu’est-ce que tu attends, jette-moi dans le vide, tu verras bien si j’ai des ailes pour m’en sortir."

Ma voix est différente de tout à l’heure. Elle est neutre, presque glaciale. On dirait que je m’en fiche de passer par dessus bords. C’est peut-être pas tout à fait faux, d’ailleurs. On m’a souvent dit que j’avais un certain côté auto destructeur.
Mais ce n'est pas la question. De toute façon, je suis tout à fait capable de me rattraper sans soucis s’il me lâche. Ce n’est pas un problème. Mais je préfère tout de même éviter, question de principe. C’est pour cela que je m’empresse d’ajouter:


"Sinon, je te conseil de me reposer. Après, c’est toi qui vois."

Aucune menace dans mes paroles, c’est une simple affirmation. Ce type semble avoir une force surhumaine, ce qui expliquerait d’ailleurs l’état de la porte. Mais aussi fort soit-il, il ne pourrait pas faire grand chose si je lui tranche les membres.

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Lun 22 Mai 2017 - 19:41

Astonishment

☆ ★ ☆

L'
Eros restait un instant immobile et silencieux, ne sentant pas le poids qu'il avait au bout du bras. Et finalement, c'est impassible qu'il vit Ike montait tranquillement les marches. Non surpris de le voir ici vu qu'il avait bel et bien envoyé un message de son propre téléphone, il ne l'accueillit néanmoins pas avec le sourire. Mais soit, le décoloré ne semblait pas étonné de le voir non plus, en train de menacer quelqu'un au-dessus du vide. Si le moindre habitant de l'immeuble était sorti à ce moment là, il aurait sans doute pensée à un duo de mafieux venu chercher de l'argent qui leur était dû grâce à des dettes... Matthew suivait donc le nouveau venu du regard, relâchant son attention sur l'enquiquineuse sans pour autant changer de place. Il ignorait ce que son anima avait raconté par SMS, n'ayant même pas eu la curiosité de lire le message. Mais de toute évidence, c'était pour lui, non ? Alors pourquoi diable se permettait-il d'entrer chez l'habitant ? La remarque que son cadet lui lâchait à travers le couloir, il aurait pu s'en passer. Tout le monde était de mèche pour l'énerver ou bien ? Une veine naquit sur sa tempe alors qu'il faisait crisser ses dents, resserrant sa poigne par la même occasion.

« Je ne t'ai rien demandé ! »

Il préférait le rappeler. Sérieusement. Il était un Eros, il n'avait pas besoin d'un Philia comme nounou. Si gros souci il y avait, c'est Lamia qui s'occuperait de venir le chercher, il en était certain. Même si c'était déjà un miracle que Ike ait quitté son trou à cause d'un message aussi vague que "Matthew ne va pas bien".
Face à tout ce corps qui se crispait, Blue préféra sauter de l'épaule de son lié, s'évaporant en fumée un court instant pour ralentir son atterrissage et courir aussitôt jusqu'à l'entrée de l'appartement. À contrario de Ike, elle connaissait déjà les dégâts engendrés par le blond, reportant plutôt son regard noir sur celle qui les avait recueilli. Son poil gris se hérissait en voyant manifestement une flèche prête à l'emploi et l'oiseau coloré qui ne faisait que monter la tête d'une jeune fille visiblement en crise d'angoisse. Elle ignorait quelles étaient les facultés de cette flèche une fois décochée mais ne voulait aucunement le savoir. Le rongeur grimpait aussitôt le long du corps du blanc pour se percher sur son épaule, désormais affolé en mode alarme.

« Le poulet veut tous nous faire sauter ! Il vaut mieux partir d'ici en vitesse ! »

Matthew se demandait bien ce que cela signifiait, comprenant qu'il ne pouvait rien saisir de la situation si il n'avait pas l'image de ce qu'il se passait dans la pièce. Incapable de se concentrer sur deux choses à la fois, il fut interrompu dans ses pensées par sa victime, qui avait toujours les pieds dans le vide. C'est qu'il l'avait presque oublié la demoiselle. Il lâchait un long soupir ennuyé. Comme si les conseils, voire menaces, allaient changer quelque chose...

« Raah... La ferme, la ferme, la ferme ! »

Cette attitude de blasé l'insupportait, mais se rendant compte qu'il avait mieux à faire que punir les gamines des autres, il prit son élan pour se retourner et la lancer dans la direction contraire au vide. L'Eros la vit glisser le long du couloir sur le dos, la suivant aussitôt au petit trot pour par contre, lui, s'arrêtait face à l'entrée de l'habitation sans pour autant y pénétrer. Il fut vaguement soucieux de ce qu'il se passait, ayant lui aussi bien vu la flèche qui n'était pas là tout à l'heure, il en aurait mis sa main au feu.
Blue regagnait d'un bond l'épaule son propriétaire, jetant un coup d’œil curieux à la blonde qui ne s'était pas plaint d'autre chose que du bruit, bizarrement. Elle craignait une revanche, concluant facilement que rester ici leur amènerait des ennuies inutiles. Elle avait l'impression d'être en compagnie des deux garçons les plus idiots de New York, qui malmenaient et faisaient pleurer les filles sans pour autant montrer une once de culpabilité. Matthew n'était pas du genre à se plier en quatre pour quelqu'un qu'il ne connaissait pas et dans le cas présent, il voyait seulement que leur départ arrangerait bien des choses, en commençant par le rythme cardiaque de la jeune fille.

« Euh. Je ne connais pas ton nom, mais je reviendrai pour ta fenêtre. ... Et ta porte. Je le promets. »

Il appuyait après quoi sur le visage de Ike pour lui orientait la tête dans une autre direction que celle de l'intérieur de l'appartement. Matthew n'avait pas besoin du Philia pour retrouver son chemin, mais autant l'emporter avec lui maintenant. Il eut néanmoins un regard pour la livreuse à la forte tête qui avait voulu se frotter à plus téméraire qu'elle.

« Est-ce que par hasard, tu connais cette meuf ? Parce qu'il m'a semblé que elle, elle t'a déjà vu. »
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Mer 24 Mai 2017 - 19:37


ASTONISHMENT
 


•••


Quelle galère, s’était dit Ike, lorsque d’un air blasé il avait découvert l’étendue des dégâts provoqués par Matthew. Enfin, il n’avait pas encore les moyens d’en avoir le cœur net, mais connaissant le bonhomme, Ike ne devait certainement pas se tromper sur l’auteur de cette panique. Du verre brisé jonchait encore le sol, preuve qu’une vitre avait manifestement été brisée, sans parler des pots cassés et autres débris encore présents à certains endroits. Et cette porte… Mon dieu.


Ike soupira, mais son regard qui avait jusqu’à présent été si désintéressé de tout, se reporta tout à coup sur la jeune femme dans l’appartement, qu’il avait parfaitement ignoré un instant plus tôt. C’était une jolie fille aux cheveux roses, plutôt jeune, mais dont la beauté semblait être voilée par un voile sombre. Le malaise, l’embarra, comme une envie d’être ailleurs peut-être ? Pas étonnant au regard de la situation. Mais Ike trouva son expression parfaitement saisissante et à défaut de pouvoir la capturer en photo, l’âme de photographe du jeune homme immortalisa ce visage dans son esprit pour ne jamais l’oublier. Toutefois, son admiration s’arrêta bien vite, quand il senti des petites pattes galoper sur son épaule et la voix paniquée de Blue à son oreille. Ce n’est qu’à la suite de ses paroles, que dans la main bien serrée de la jeune femme devant lui, il aperçut une grande flèche menaçante. Etait-elle effrayée au point de se préparer à se défendre ? Il pouvait comprendre cela, lui-même était toujours un peu sur le qui-vive. Car une attaque pouvait surgir de n’importe où et ça il ne l’oubliait jamais. Mais à l’heure actuelle, la rose n’était sûrement pas la plus en danger ni la plus à plaindre. Sérieusement…
Ayant bien d’autres choses à penser, il ne prêta pas attention plus longtemps à cette demoiselle en proie à la peur. Si elle craignait pour sa vie, qu’elle appelle la police. Lui, aurait déguerpis depuis longtemps.


Un grand bruit retenti alors derrière son dos. Il ne s’était désintéressé que quelques instants de l’action principale, et voilà où ils en étaient… Visiblement, Matthew, qui en avait eu assez de jouer avec la jeune femme blonde s’en était tout naturellement débarrassé. Comme on jette un emballage de bonbon d’un revers de la main. Aussi facilement, et avec autant de désintérêt. Seulement avec un peu plus de force et de rage, ce qui était tout naturel venant du blond, nul besoin de le préciser. Night glissa au sol sur quelques mètres, étalant sous son corps la poussière due à l’arrachage de la porte. Et pendant un court moment, Ike se demanda avec curiosité et surprise pourquoi la jeune femme n’avait pas répliqué. Lui-même ne s’était pas permit d’intervenir pour lui venir en aide, sachant très bien à qui Matthew avait affaire. Ike connaissant bien la jeune femme maintenant, il connaissait son caractère bien trempé, ses prouesses au combats au corps à corps, et n’était sûrement pas sans ignorer son pouvoir, redoutable et effrayant, surtout lorsqu’on ne s’y attend pas. Au final, Ike ne savait pas lequel des deux avait été le plus en danger durant ce court duel… Car si elle avait voulu riposter contre l’attaque du grand blond, Night n’aurait eu aucun mal à le faire, lui tranchant un bras ou deux au passage. Alors pourquoi ? Pourquoi n’avait-elle rien fait, rien tenter ? Etait-elle devenue faible au point de s’effacer devant plus fort qu’elle ? Cela ne lui ressemblait pas. En tout cas, Ike aurait le respect et la décence de ne pas lui faire savoir sa surprise et sa pointe de déception.
Suite à cela, le blanc allait pour reposer son regard à l’intérieur du petit appartement, mais c’était sans compter sur son ami la brute qui posa soudainement sa main en plein sur son visage, le poussant délibérément dans la direction par où il était venu. Bon sang ce gars ne contrôle vraiment pas sa force. Encore un peu et il faisait valser son masque à l’autre bout du couloir, lui déboitant la mâchoire au passage. Ce n’était pas un parcours de santé que de côtoyer le jeune homme, Ike en connaissait quelque chose. Il ne comptait plus le nombre de bleus qui avaient recouverts son corps après les simples coups de poing amicaux et les brèves tapes dans le dos de l’Eros. Mais enfin, c’était Matt, il ne le changerait pas.


D’une oreille distraite il entendit le blond promettre à la rose qu’il reviendrait pour réparer ce qu’il avait endommagé. Ike esquissa un léger sourire. Son ainé avait beau être une brute, c’était un type bien au fond. Puis, il se sentit pousser vers la sortie. Apparemment, Matthew ne tenait pas à s’attarder ici…


« Est-ce que par hasard, tu connais cette meuf ? Parce qu'il m'a semblé que elle, elle t'a déjà vu. »


Tien donc ! Est-ce que ça l’intéressait vraiment maintenant ? Le blanc se stoppa dans son mouvement, et il ne put s’empêcher de penser que le timing de la question était parfaitement inapproprié. Après avoir balancé la jeune femme dans les airs, le blond ne se souciait que maintenant de qui elle était et de si elle avait un lien avec son cadet ? Il avait manifestement encore bien à apprendre du sens des priorités et des convenances.


« Je te remercie de t’en préoccuper Matthew, ton sens de l’observation est sans faille… »



Son ton sarcastique ne trompait personne. Et vu qu’il était maintenant comme au pied du mur, il répondit honnêtement.


« Je la connais. On a déjà bossé ensemble. »



Et sur ces mots, Ike s’approcha de la jeune femme d’un pas lent mais décidé. Ses yeux couleur ambre la toisèrent un instant, avant de la saisir par le bras d’une poigne ferme pour la remettre sur ses deux pieds d’un seul geste. Il lui donna ensuite une tape sur le haut du dos, assurée mais sans violence, comme pour l’inciter à se reprendre, même s’il n’avait aune idée de ce qu’il se passait dans son esprit à cet instant.


« Ne reste pas au sol. »



Ike ne le savait que trop bien, un Philia au sol n’était pour ainsi dire plus rien du tout. Il ne prenait ni le parti de Matt, ni celui de la jeune femme à ses côtés. Il n’en avait pas envie, et les raisons de leur conflit précédent ne l’intéressait pas plus qu’elles ne le regardaient. Mais lorsqu’il voyait un Philia à terre, il ne pouvait rester indifférent, c’était comme s’il se regardait lui-même. Inacceptable.




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Jeu 25 Mai 2017 - 22:43

Astonishment
Libre x Sasha

Spoiler:

Sasha leva un sourcil, assez perplexe à la tournure de la scène. Le stress était palpable dans l’immeuble. Elle était même étonnée qu’un de ses voisins ne viennent pas fourrer son nez ici. D’habitude, il y avait toujours un gros curieux venant appeler la police et déclarer les faits comme une balance. Mais là, rien, pas un chat, si ce n’est les quelques uns traînant à ce même étage. L’anima lui semblait avoir remarqué le détail qui n’était pas là auparavant.. Cette dernière commençait à un peu trop s’agiter. Sasha regarda sa flèche quelque peu gênée, puis retourna son regard vers le chinchilla. Un poulet ? Faire sauter ? Partir en vitesse ? Elle recula légèrement son visage, l’air de dire. “Oh, tu sais à qui tu parles ? Un poulet ? Moi ?”. D’un ridicule… La grise semblait être aussi peureuse qu’Amarelo qui avait le courage d’une moule. Nous pouvons le dire.

Bien que cette flèche semble être une grande arme, elle n’en était pas moins juste un bouleversement sentimental. Au fond, la rose semblait assez rassurée du fait que cette “bombe de destruction” n’assurait pas la confiance. Ce qui était sûr, c’est qu’elle n’allait plus la lâcher et la conserver au creux de sa main. Il n’y avait pas de risque tant qu’elle ne touchait pas quelqu’un, et en même temps, elle servirait en soi de barrière, toujours aux aguets du moindre geste que donnerait un de ces autres. C’était un moyen de se rassurer, mais si quelqu’un était touché, elle savait qu’elle le regretterait. Il fallait donc y faire attention. Sasha ne voulait pas que quelqu’un tombe amoureux maintenant, et que cela se termine en partie de jambe en l’air dans son immeuble, ou peut-être même chez elle, surtout que là, tout le monde saurait que c’est de sa faute...

La jeune femme qui pendait comme une veste sur un porte manteau semblait vraiment prendre un autre ton, et le blond lui faisait comme si de rien était pendant quelques secondes. Sasha se sentait un peu mal face à ces sentiments mauvais, face à toute cette colère. L'énervement se lisait dans ses paroles, tout comme celle de Matt’ qui en avait marre. Il avait l’air de saturer, alors il finit par exploser comme une bouteille de gaz, sa nervosité prenant le dessus, il jeta la blonde en l’air. Et Sasha sursauta, ne s’attendant pas à ce qu’il le fasse vraiment. Quelque peu outrée, et apeurée à la fois, elle sentait une sorte de frustration intérieure face à la situation. Cette demoiselle ne semblait pas mériter tant de violence, mais parfois l’impulsivité parle mieux que les mots. Son père était le premier a agir de la sorte, elle pouvait très bien comprendre que d’autre personne soit sanguines.

Elle avait conscience des problèmes liées à la colère, mais de sa place, elle ne pouvait pas arrêter la machine qui était en marche. L’étudiante ne connaissait personne ici, et ce n’était pas non plus trop à elle de s’impliquer dans cette affaire, si ce n’est pour mettre un stop. Chose qu’elle n’arrivait pas à faire pour l’instant, peut-être un peu trop apeurée, comme un écureuil sur le point de se faire écraser, à ne pas bouger. Après tout, c’était la victime, elle n’avait pas non plus à se battre, bien qu’elle trouvait ça un peu abusif de la part de ce jeune homme…

Il fallait que chacun prenne le temps de se poser et se calmer, et vu comme tout était parti, cela n’allait pas être le cas. Pourtant, Hulk se tourna par la suite vers la Sourgê, et lui adressa quelques mots. C’était un peu rassurant dans le sens où elle n’allait pas devoir s’en occuper, toujours un peu maladroit, il est vrai, mais gentil. La rose souffla un peu tout l’air qu’elle avait emmagasiner, les poumons peut-être trop gonflés par la pression et l’anxiété. Mais ce qu’elle craignait le plus était la réaction de la demoiselle qui n’avait pas l’air tendre.

“Sasha.”

Murmura t-elle seulement, c’était peut-être inaudible, mais peu lui importait à ce moment si ce n’est que la blonde avait dû prendre un sacré coup. D’ailleurs le monsieur étrange la connaissait, à entendre les discussions des deux hommes. Le blanc la connaissait d’un emploi qu’ils avaient fait ensemble. Sasha trouvait ça un peu idiot qu’il n’ait pas agit pour l’aider. Si c’est un ami de cette femme et même de cet homme, il aurait pu faire quelque chose, à moins qu’elle aurait pu se vexer de par son caractère quelque peu agaçant. Elle aurait pu grincer des dents et s’en plaindre, ou peut-être que le blond s’en serait pris à lui. Peu importait au fond, elle n’était pas liées à toutes ces personnes avant cette journée. Elle ne sentait pas tellement concernée par qui connaissait qui, un soupire elle lâcha et lança à la blonde plus loin tandis que les deux hommes qui réglaient leurs histoires sans forcément s’en approcher, alors que le blanc semblait l’encourager à se relever.

“Vous allez bien ?”


Effectivement, ça n’allait pas aller. Sasha se trouvait un peu niaise à poser cette question, alors que la réponse semblait évidente. Peut-être que c’était de trop, peut-être que la blonde allait s’énerver, à dire qu’elle aurait du réagir avant, ou juste que son sort ne la regardait pas. Cela était véridique, mais Sasha ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour les autres. Elle se mettait toujours à leur place, sans forcément prendre un parti, son but étant de rester neutre dans cette bataille. Son corps serait bien allé l’aider, mais sa conscience l’en empêchait, elle avait une flèche à la main, un geste déplacé, et tout le monde en pâtirait. Dans cette scène, elle avait peut-être un peu ce sentiment d’être de trop qu’elle conservait, mais elle attendait que les choses se tassent pour retourner chez elle et bloquer sa porte d'entrée pour éviter les effractions, ainsi que faire le ménage…

Elle s’avança un peu plus, finalement, comme inquiète du déroulement des faits avenirs.


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Mar 30 Mai 2017 - 18:11
Astonishment
Someone please tell me
What happened here?
( Night & libre )

Visiblement, la remarque d’Ike avait fait mouche chez le blond, puisqu’il semble encore plus irrité. Si l’on considère qu’il est capable de s'énerver encore plus, du moins. Ca à l’air d’être le cas puisque je sens la pression de ses poings augmenter. Je déglutis, ça commence un peu à devenir dangereux cette histoire. Va falloir que je me dégage de sa prise, même si je n’ai pas spécialement envie de faire du découpage.
L’anima du blond lui saute sur l’épaule puis lui glisser quelques mots. Je n’écoute pas, trop occupée à chercher une solution pacifiste pour me sortir d’ici. Au bout d’une intense recherche, je ne trouve aucune solution. Tant pis, j’aurai préféré m’en passer, surtout devant l’inconnue aux cheveux roses qui a sûrement dû avoir une journée assez compliqué comme ça, mais tant pis pour…

"Raah... La ferme, la ferme, la ferme !"

J’ai envie de lui lancer un “wsh calme toi” mais je ne pense pas que ce soit vraiment approprié. En tout cas il commence à me gaver celui-ci, à toujours s’exciter pour rien. Même moi j’ai plus de sang-froid que lui, c’est dire ! Et d’où il me demande de la fermer ? C’est plutôt lui qui devrait se taire ici, pas moi.
Il n’est visiblement pas d’accord avec moi puisqu’il me balance allègrement dans le couloir. N’étant pas prête pour ce vol plané gratuit, je me retrouve à glisser au sol, un peu sonnée. Bordel mais comment il fait ? C’est quoi cette force de malade qu’il a ? Il vient de me lancer comme si j’étais une plume…  Pas sûr que Dame Nature ai eu une bonne idée à donner une mutation à un mec aussi violent. Je plains les gens qui doivent le supporter au quotidien.

Je me masse le cou et fait un mouvement des épaules pour vérifier que tout va bien. J’ai un peu mal au dos à cause de la chute mais je pense n’avoir rien de casser. Je lui jette un regard noir pendant qu’il parle avec Ike.
Il lui demande s’il me connait. Je pourrai demander exactement la même chose au Philia le concernant. C’est d’ailleurs ce que je fais. Prenant soin de parler du blond à la troisième personne comme s’il n’était pas là.

"Sérieux, c’est qui ce mec ? D’où tu le connais, ce type ?"

Et puis Ike s’approche de moi lentement, avant de me saisir le bras. Je fronce les sourcils. Il me tire en avant pour me relever avant de me taper dans le dos, comme pour me dire de me reprendre.

"Ne reste pas au sol."

Je lui lance un regard froid tout en faisant un mouvement pour me dégager.J’ai beau apprécier le jeune homme, je n’ai pas besoin de son aide. Il est bien gentil à vouloir m’apporter son aide pour me relever, mais s’il voulait m’aider, c’était quand je pendait au dessus du sol, pas quand je suis en sécurité et que je ne crains rien. Il n’a pas levé le moindre petit doigt tout à l’heure, et même si je ne le lui reproche aucunement, ce n’est plus la peine de m’aider. J’ai l’impression d’assister à ces pseudos gestes de bienveillances alors que c’est juste pour se donner bonne conscience ou parce qu’on se sent concerné. Cette espèce d’égoïsme caché dans trop d’altruisme.

"C’est bon. Ca va. J’ai pas besoin de ton aide."

J’aurai pu parler d’un ton froid et sec mais il n’en est rien. Je parle d’un air neutre, voir même calme. Parce que c’est lui. Parce que c’est Ike. Parce que je l’apprécie. Parce que c’est peut-être une des rares personnes que je considère comme un ami. Alors je n’ai pas envie d’être désagréable, de toute façon je ne lui en veux pas. Même si ça ne m’a pas plu, ce n’était pas si grave et ça partait sûrement d’une bonne volonté. De toute façon c’est passé, et maintenant je m’en fiche un peu.

"Vous allez bien ?"

Une voix me sortit de mes pensées, la jeune femme aux cheveux roses me pose une question. Elle semble un peu inquiète pour moi. J'hausse un sourcil. J’ai envie de lui répondre exaspérée que non, ça ne va pas spécialement bien. C’est pas tous les jours qu’on me balance au dessus du sol avant de me jetter comme si je n’étais rien, et ça n’a rien d’agréable.
Mais je me contiens. Elle ne fait que s'inquiéter, et puis vu le déroulement des événements, elle a dû en voir de toutes les couleurs aujourd’hui. Entre le blond qui “tombe du ciel”, déboîte sa porte, moi qui déboule et qui s’engueule avec, lui qui me jette dans le couloir, Ike qui débarque et qui fait comme si elle n’existait pas…
Elle doit se sentir sacrément perdue. Sans parler de l’état de son appartement. Je sais ce que ça fait de vivre dans la misère et de ne pas avoir un endroit chaleureux où vivre. Alors voir son appartement comme ça, ça me rappelle ma vie, mes problèmes et ma condition de merde. Je compatis un peu, d’une certaine manière.

"Ouais ouais, ça va, t’inquiète pas. C’est surtout pour toi en fait. Et même si ce n’est pas à moi de m’excuser, navrée pour ton appart et toute cette agitation."

D’un geste de la main je désigne les deux hommes, la cage d’escalier, la porte et l’appartement. Je m’excuse à la place du blond qui semble s’appeler Matthew. Je n’aime pas spécialement m’excuser mais il faut bien que quelqu’un le fasse. Et puis j’ai bien précisé ce qu’il fallait, alors bon.
J’hausse les épaules, fais tournoyer mes bras comme pour m’échauffer, et fais craquer ma nuque. Histoire de vérifier que je suis bien opérationnelle et que je n’ai rien de casser. Et puis c’est aussi au cas où que ça dégénère encore une fois. Et même si je n'ai pas spécialement envie d'insister, ça ne me dérangerait pas d'en coller une à ce Matthew, histoire de.
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Mar 30 Mai 2017 - 21:45

Astonishment

☆ ★ ☆

A
aah quelle plaie. Dès le moment où cette fille avait touché le parquet et glissé le long du couloir comme un pierre de curling, Matthew su qu'une fois de plus, il allait endossé le rôle du méchant. Celui qui s'énerve vite, qui ne sait pas se contrôler, ni même réfléchir. Le mec à éviter, qui n'a pas conscience de sa méchanceté ou qui justement, se fait détester parce qu'il l'est, tout simplement. Enfin, ce n'était pas pour autant qu'il allait baissé la tête et s'excuser platement. Cette petite idiote n'avait rien à lui apporter et même si ça avait été le cas, sa situation aurait été la même. Il ne niait pas la liste des idées que les gens pouvaient se faire sur lui mais il ne changerait pas. Quelques personnes avaient tenté avant de s'apercevoir que le blond était beaucoup trop têtu et que le temps avait fait qu'il n'accordait pas la moindre once d'importance de ce que l'on pouvait penser de lui. Il était un Eros, déjà plus de la moitié de la population semblait le détester juste en voyant sa nuque, alors à quoi bon franchement ?

Ses sourcils demeurèrent froncés en fixant la livreuse de pizza un peu trop curieuse. Le fait de se conduire comme si il n'était pas là ne l'atteignait plus, comprenant parfaitement qu'ils avaient atteint un point de non-retour, qui ferait qu'il ne s'entendrait probablement jamais avec une femme de ce genre. N'étant toutefois pas un monstre, il laissait Ike la rejoindre, son soit-disant ex-collègue. Juste que un peu plus tôt, il ne semblait pas préoccupé par le devenir de cette dernière. Le fait que le blanc puisse penser que Matthew était incapable de faire du mal à une personne sur qui il avait autant le dessus le contrariait un peu. Vu son métier à lui, passer pour un cœur tendre n'était pas bon pour les affaires. Et plus il fixait cette Philia, plus il se demandait si il avait bien fait de la laisser s'en tirer sans la moindre égratignure. Ah, il divaguait, il n'était pas un bourreau, il fallait qu'il se calme...

Matthew fut tiré de ses réflexions par une voix aussi discrète que douce, comprenant juste à temps qu'on venait de lui apprendre un prénom. De toutes ses forces, il tentait d'enregistrer ça dans sa mémoire, craignant de voir cette information disparaître dès le lendemain matin. Ses yeux ambrés suivirent donc la dénommée Sasha, alors que lui restait planté ici, les mains dans les poches, ne comptant pas faire un pas en avant vers celle qui lui avait manqué de respect. Par ailleurs, Ike se fait rejeter comme un mal-propre, ce qui fait pouffer son anima sur son épaule. Le barman ne peut s'empêcher de soupirer, voyant de l'endroit où il se trouvait, son paquet de cigarette détruit, jeté sur la table à moitié cassée. Il en aurait bien besoin d'une, même si il se trouvait dans une partie commune d'un immeuble. Il se demandait ce qu'il fichait encore ici. Parce que quoiqu'en dise la fille qu'il avait un peu secoué, il s'était excusé en premier lieu, ou plutôt, avait dit merci pour l'accueil, mais ça, comment pouvait-elle le savoir ?
En rencontrant son regard quelque peu haineux qui lui était adressé, Matthew se rappelait qu'il était là en tant que fautif tandis qu'elle se faisait consoler par deux personnes complètement opposées dans leur mode de vie. Lui joue ici le rôle de l'antagoniste, qu'à cela ne tienne. En réponse à son énième regard agacé, le jeune américain lui adresse un sourire en coin. Non, il ne se sent pas désolé et fait semblant d'être amusé par la situation. Une sorte de provocation silencieuse "et alors, qu'est-ce que tu vas me faire ?". Puis, il réalise que tout cela est puérile et qu'il n'a plus rien à faire ici, si ce n'est testé encore sa patience.

« J'y vais. »

Après tout, il ne va pas taper la bise à tout le monde pour partir. Ayant vu par où était arrivé Ike, il savait maintenant où se trouvait la sortie. À quoi bon attendre, il a traumatisé deux filles en l'espace d'une heure, c'est plutôt un score convenable qui suffirait pour aujourd'hui. Une fois de plus, son pouvoir s'était montré incontrôlable et son mauvais caractère avait fait le reste. Le blond s'attendait à ce que Ike le suive, vu que ce dernier était quand même venu pour lui à la base, même si il ne lui en voudrait pas de s'attarder ici pour s'expliquer un peu avec cette connaissance. Son ami était tout l'inverse de lui, la force tranquille, pas étonnant qu'il s'entende avec des personnages survoltés. Matthew n'avait tout simplement pas l'habitude de trouver aussi grande gueule que lui et avant de commettre le moindre meurtre non voulu, il préférait descendre tranquillement les marches qui le menaient dehors. Monsieur Summers tire sa révérence de manière toujours aussi peu conventionnelle.
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Mer 31 Mai 2017 - 18:18


ASTONISHMENT
 


•••


Un mur. C’est ce à quoi Ike eu l’impression de se heurter lorsque Night, une fois debout sur ses deux pieds, le regarda droit dans les yeux. Son regard était froid, vraiment mauvais, et Ike y décela sans mal une pointe d’amertume. Depuis qu’ils s’étaient retrouvés après s’être perdus de vue, jamais Ike n’avait vu une telle expression sur le visage de la Philia. Il la connaissait bien et savait qu’elle pouvait parfois être virulente, dans ses gestes comme dans ses propos. Mais jamais encore un tel regard ne lui avait été adressé. Sur le coup, il resta pantois, bien que son expression demeura parfaitement neutre. Il n’eut toutefois pas le temps d'analyser d’avantage la situation. Car soudain, la jeune femme se dégagea rapidement de son emprise. Son geste se fit sec sous la main d’Ike. Le bras qu’il tenait encore dans sa poigne s’échappa brusquement, et à ce moment-là, le jeune homme fronça les sourcils. Il se demanda si son comportement avait tout compte fait déplu à la blonde. Car vraisemblablement, elle lui en voulait. Pour quoi ? Pour l’avoir relever ? Pour ne pas l’avoir aider contre Matt ? Bon sang, voilà pour quoi Ike avait du mal avec les relations humaines. C’était bien trop compliqué pour lui, bien trop bourré de subtilités. Il fallait toujours prendre en compte les états d’âmes des uns et des autres, sans même savoir ce qu’ils pensent. Toujours devoir supposer, déduire, interpréter. Ike n’était pas doué pour ça. Et ça l’ennuyait. Quelque peu irrité par la réaction de Night, il s’éloigna d’elle sans un mot, ignorant même sa question sur l’identité de Matthew. Il était contrarié par la jeune femme, qui à son sens, n’avait pas le droit de retourner sa frustration contre lui, alors qu’elle-même n’avait rien fait pour se dégager de l’emprise de Matthew. Soit, il passerait son chemin pour aujourd’hui.

Comment en étaient-ils arrivés là ? Lui, était simplement venu ici par inquiétude pour Matt, son ami, qu’il avait imaginé dans son esprit alarmé, agonisant sur le sol souillé d’un vieil appartement. Mais Ike avait été bien surpris. Et la situation avait été bien différente, bien mouvementée aussi, et surtout bien brève. Il lui semblait être arrivé ici il y à peine dix minutes, et voilà que du coin de l’œil, le blanc apercevait déjà Matthew atteindre l’escalier après un bref « j’y vais », sans fioriture ni politesse d’aucune sorte, laissant les deux jeunes femmes discuter entre-elles. L’une semblait s’inquiéter, après avoir été désagréable un instant plus tôt, tandis que l’autre s’excusait pour une faute qu’elle n’avait pas commise… Ridicule. Ike leva les yeux au ciel. Ces formalités hypocrites et inutiles le rendaient malade. Il détourna son regard de la scène.

Si Matthew s’en allait, Ike n’avait plus rien à faire ici. D’un geste de la main, il salua Night. Il n’avait pas envie de s’éterniser en excuses ou en explication futiles aujourd’hui, et n’avait pas la moindre intention d’écouter des reproches. Il n’était pas venu pour ça. Alors, aussi rapidement qu’il était arrivé, il se dirigea à son tour vers la sortie, emboitant les pas de l’Eros d’un pas empressé mais léger. Il se sentait un peu mal de laisser la rose dans un appartement aussi maniable, mais après tout il n’y était pour rien, ce n’était donc pas son problème. Et de toute manière, peu importe le point de vue, même sans porte la situation de la jeune fille était toujours mieux que la sienne. Il n’allait donc pas la prendre en pitié.

Dévalant les marches activement, Ike plaça par réflexe une main sur sa hanche, vérifiant par ce geste que ses couteaux étaient bien toujours là, et les empéchant également de tomber par la même occasion. Ces lames lui étaient précieuses. Et même avec son pouvoir, il serait bien embêté sans ses précieux acolytes. Sans mal, il rattrapa le blond qui se trouvait un peu plus bas, et ensemble, ils franchirent le pas de la porte, retrouvant le soleil brûlant et la chaleur étouffante de cette magnifique journée de printemps. Agressé par l’afflux brutal de lumière dans ses rétines dorées, Ike leva son bras droit et se protégea les yeux de sa main gantée. Il avait déjà chaud… Le cuir noir captait bien trop la chaleur. Ike aimait ça, mais il ne le supporterait pas bien longtemps. La part reptilienne en lui allait le faire rentrer en léthargie s’il restait ainsi trop exposé au soleil. Il jeta alors un regard à Matthew à ses côtés.


« Bon, j’imagine que si tu vas bien je peux te laisser ici. Tu n’avais pas besoin de moi tout compte fait. »


Et après un sourire amical, il salua le blond d’un geste de la main.


« Bye ! »


Et comme il était venu, Ike reprit le chemin de chez lui. Secouant un peu la tête, une main dans sa nuque, il repensa à Blue. Bon sang, ce rongeur lui avait bien fait peur… Quelle trouillarde ! Ou peut-être juste tenait-elle vraiment à son lié ? Allez savoir… En tout cas, Ike lui, était bien content que son anima ne puisse se servir de son téléphone. Et il retiendrait de cette histoire de ne pas se faire de soucis pour Matt. L’Eros était solide.




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Mer 31 Mai 2017 - 19:37

Astonishment
Libre x Sasha
La demoiselle dit que ça va. La rose semble alors rassurée, à sa place elle aurait sûrement eu plus de difficulté à se relever dans la bataille. D’un autre côté, elle parlait aussi d’elle. Il est vrai que Sasha avait perdu un peu l’utilité de son appartement. Elle appréhendait un peu l’explication de tous ces travaux à sa colocataire. Cette dernière allait certainement s’énerver, ce qui est un peu normal. Dans tout ça, la blonde s’excusa, alors qu’elle ne devrait pas. Elle n’était pas responsable de tout cela, elle. De plus, le responsable l’avait déjà fait en quelque sorte. La plus petite de la bande se gratta alors l’arrière du crâne, un peu gênée.

“Tant mieux. Oh, ne t’excuses pas. Ce n’est pas ta faute… Mais c’est gentil.”

Elle esquissa un léger sourire en regardant la demoiselle. L’étudiante ne s’attendait pas à ces mots de gentillesses, mais ses lèvres reprirent rapidement un air neutre, voir quelque peu inquiet et tracassé. Son visage parlait pour elle, tantôt que les mots le faisait. De toute façon, cela ne servirait à rien de crier après tout le monde, il n’y avait rien à retenir de ces personnes qui allaient certainement très vite fuir. Puis le blond, Matthew finit en dévisageant la jeune femme par décider de partir. Sasha ne dit rien. Elle n’en fit pas tout un plat. Il ne devait pas se sentir forcément à l’aise dans cette situation, comme tout le monde. Pourtant, elle était bien la seule à ne pas avoir envie de rentrer dans son appartement pour s’occuper de tout les dégâts et trouver un moyen de pouvoir refermer l’entrée sans que quelqu’un de l’immeuble puisse y venir quand bon lui semble.  Alors Hulk partit en direction des escaliers pour les descendre. Il en était de même pour l’autre, celui aux cheveux blancs. Le cheveux sur la soupe. Ce dernier prit aussi le même chemin, il n’avait pas non plus quelque chose à faire ici encore.

Il ne restait donc que la livreuse et elle. Elle aussi partirait, elle devait sûrement avoir d’autres choses à livrer et n’aurait pas le temps de s’occuper de problèmes qui ne la concernait plus. C’était compréhensible. Sasha la regarda quelque secondes, et dévia son regard vers l’appartement pour appeler son anima. Il n’avait plus besoin de s’inquiéter pour quoi que se soit, cette femme n’allait certainement pas s’attaquer à elle. Sasha laissa même échapper sa flèche qui s’évapora une fois qu’elle avait atteint le sol, tombant directement à ses pieds.

“Amarelo! Torna indietro, se ne sono andati. Dobbiamo pulire l'appartamento.”

Sasha ne parlait pas toujours italien, mais c’était un moyen de rassurer en quelque sorte l’oiseau. Il aimait bien la langue, et quand elle usait de la deuxième langue, il savait que tout allait bien, il savait que c’était plus de la plaisanterie qu’autre chose. Il semblait bien que c’était une sorte de jeu entre la jeune fille et son anima. Le toucan revint alors et se posa sur l’épaule de la Sourgê en regardant alors la blonde. Pourtant, ce qu’elle disait avait du sens, il est vrai qu’ils étaient partis, bien qu’il ne restait qu’une personne… Elle partirait, et ils devraient forcément se mettre à ranger tout les deux, bien que Sasha ferait presque tout le travail avant le retour d’Heather.

“Il n’y a donc pas eu de sang ?!”

Sasha le regarda quelque peu gênée, et pinça ses lèvres, elle aussi aurait pensé que cela finirait pas des coups, encore plus d’engueulades, encore plus de conflits… Mais non, et tant mieux. La jeune fille n’aimait pas tout ça, elle n’aimait pas se battre ou même dire quelque chose d’assez méchant. Même les paroles qu’elle avait dit à la livreuse étaient un peu dures pour elle à y repenser, mais c’était sous l’énervement et la pression… Elle n’aurait pas eu à se défendre si même se battre, finalement. Sa main se glissa jusqu’à l’oiseau et tapota sur le sommet de sa tête comme pour l'apaiser.

“Non… Et tant mieux, je n’ai pas eu à user de tout ça...”


Faisant référence à ses flèches, elle semblait satisfaite du fait qu’elle ne devait pas finalement les rendre amoureux pour calmer les tensions. Et parfois, même des personnes amoureuses finissent par se battre… Ce qu’elle ne comprenait pas. De plus, elle aurait été victime à son tour de conflit après toute une journée... Elle s’adressa ensuite à la blonde, ne sachant pas trop quoi lui dire, elle préféra rester sur une note de politesse.

“Vous devriez y aller… Sinon, vous allez être en retard pour vos livraisons. Bonne chance en tout cas.”

La rose sourit simplement et se retourna vers son salon, elle n’avait pas envie de l’inviter à l’aider, elle ne voulait pas déranger la demoiselle qui devait avoir bien autre à faire. Elle s’avança un peu dedans et commença à ranger et nettoyer les débris qu’il y avait au sol. Le morceaux de mobiliers, les bouts de bois, les bouts de pots… Plus tard, elle s’occuperait de la terre, des bouts de verres, mais pour l’instant elle voulait dégageait les gros morceaux pour avoir une meilleure circulation. La jeune fille ne pouvait que pour l’instant faire cela, la porte était peut-être un peu trop lourde pour elle, elle se débrouillera certainement avec l’aide d’un voisin.

© ASHLING - EPICODE
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