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Et plouf l'Amour ! ♥ Lulu { 0.0 }
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Mer 1 Mar 2017 - 16:40



Et plouf l'Amour !

Baby, when I'm yellin' at you,
It's not your fault,
It's not your fault, yeah and
Baby cause I'm crazy for you,
It's not your fault


Un mercredi aprem. Assis sur un banc. J’attends. Non, je trépigne. Je m’impatiente. Comme un jeune garçon en voiture demandant à ses parents dans combien de temps on arrive. Enfin. A l’époque où les voitures étaient encore utilisées. L’impatience est la même. Et pour cause ! « Mec, du calme. Pour une fois que t’es en avance ! » me souffle Touchdown. Mon anima. Sous forme d’un hamster. Pour le moment. Je soupirs. Il a raison. Moi qui suis d’ordinaire toujours en retard…

La raison de ce soudain élan de zèle ? Oh, la raison est toute petite. Toute mignonne. Avec des boucles rousses. Des yeux violets pétillants. Terriblement attachante. La raison à un prénom. Elle se prénomme Lucrezia. Lulu comme j’aime l’appeler. Parce que ce prénom est mignon. Tout comme elle. Il lui va si bien. Ce matin, je l’ai croisé. En allant au lycée. Comme souvent, en réalité. Sauf que ce matin, je l’ai invité. Invité à passer l’après-midi avec moi. Rendez-vous à 14h. A la piscine. Parce que pourquoi pas ? Le bâtiment n’a pas été endommagé par la Lune Rouge. Autant en profiter. Et puis, à cette période de l’année. Il y aura peu de monde. Nous serons tranquilles. Mais tranquilles pour faire quoi ?

S’amuser. Enfin, je suppose. Après, si elle veut nager sérieusement. Je peux toujours l’entrainer. On pourrait faire des longueurs. Ou bien encore la course. Mais je vais forcément gagner. Donc ça ne serait pas vraiment rigolo. A part pour le plaisir de montrer que je suis le plus rapide. Mais elle le sait déjà. Donc on s’en fiche un peu. Non, en fait. Je veux juste passer du temps avec elle. M’amuser avec elle. J’avoue. En tout cas, je n’ai pas arrêté de penser à notre après-midi pendant les cours de ce matin. Touchdown et sa finesse légendaire m’a fait remarquer que je suis un petit veinard : je vais la voir en maillot. Je me demande comment elle sera justement. En maillot. Magnifique. Je n’en doute pas.

En vrai. Je pense souvent à elle. Pas que ce matin. Je ne sais pas trop pourquoi… Enfin, si. Peut-être. Ah, la voilà ! En la voyant, Touchdown adopte une forme de lièvre. Je bondis du banc. Agitant mon bras pour la saluer de loin. Un grand sourire sur le visage. Comme souvent. A un détail près. Mon sourire est encore plus large lorsqu’il lui est adressé. « Tiens toi bien. » lancé-je discrètement à mon anima. Qui n’a pas le temps de me répondre. Mais je sens son regard faussement outré de ma déclaration. J’attrape mon sac de sport que j’avais posé devant le banc.

« Re ! Alors, prête pour faire trempette ? » Sourire tendre.



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Mer 1 Mar 2017 - 18:48



Et plouf l'Amour !

Baby, when I'm yellin' at you,
It's not your fault,
It's not your fault, yeah and
Baby cause I'm crazy for you,
It's not your fault


Le mercredi. Quel jour béni sérieusement. Enfin une journée de liberté, une journée où Lucrezia pouvait se détendre et s’amuser… Oui, enfin, elle aurait surtout  dû tenir la boutique de sa grand-mère. Mais soit. Les fleurs ça l’amusait, et elle était ravie d’aider sa grand mère qui ne pouvait malheureusement plus trop travailler. Et elle préférait toujours l’atmosphère un peu cosy de la boutique fleuriste, plutôt que les cours de mathématiques. Elle haïssait les mathématiques. Elle préférait encore les araignées, c’est pour vous dire. Enfin, ce n’est pas le sujet là. Le sujet était qu’elle aurait dû travailler aujourd’hui. Soulignons l’utilisation du conditionnel.

Un peu plus tôt dans la matinée (trop tôt à son goût même), alors qu’elle se rendait au lycée, elle croisa Hiroshi sur le chemin. Ce n’était pas rare qu’elle le croise de toute façon, et ça ne la gênait pas non plus… Oui, Lucrezia aimait bien Hiroshi. C’était son pote. Son meilleur pote peut-être même. Son pote à la compote carrément. Elle aimait sa façon d’être, son sourire, ses blagues un peu nulles, mais qui ne manquait pas de la faire rire… Son parfum aussi. Elle savait que c’était bizarre de s’intéresser au parfum de quelqu’un mais elle n’y pouvait rien… Et il n’y avait pas que ça, la rouquine pourrait dérouler une longue liste de tout ce qui fait qu’elle apprécie autant le garçon mais encore une fois, ce n’est pas vraiment le sujet ici. Le sujet était qu’Hiroshi l’avait invitée. À la piscine plus précisément. Tout d’un coup, comme ça, sur le moment. L’italienne avait été surprise sur le moment, mais avait sourit et accepté immédiatement avec un hochement de tête, oubliant totalement qu’elle avait déjà quelque chose de prévu. Ça ne lui revint que quelques heures plus tard, alors qu’elle rentrait chez elle en sautillant. Ça aurait bien pu lui saper le moral, mais la petite se doutait bien que sa gentille mamie comprendrait et qu’elle accepterait de la remplacer pour un moment. À peine arrivée à la maison qu’elle attrapa son carnet :

« Dis Nona, est-ce que je peux sortir cet après-midi ? Je sais que je devais travailler à la boutique mais Hiroshi m’a invitée à la piscine et… J’ai déjà dit oui ? »

Elle s’en sortit plutôt bien, juste avec une petite remarque sur le fait qu’elle grandissait trop vite où quelque chose du genre. Une remarque que Lucrezia ne comprit même pas, elle allait juste sortir s’amuser avec un ami. Rien de plus.
Elle ne sortait qu’avec un ami, mais ça ne l’empêcha pas de passer plusieurs minutes à réfléchir à quel maillot de bain emporter, puis à passer encore plus de temps à choisir quoi mettre par dessus. À se regarder longuement dans le miroir aussi, s’examinant sous tout les angles possible et imaginable pour voir si le maillot choisi lui allait bien. Si elle n’avait pas l’air d’être trop grosse, trop plate, trop enfantine… Elle y passa tellement de temps qu’elle se mit en retard… Rha, pourquoi est-ce qu’elle se prenait la tête de toute façon ? Ce n’était qu’Hiroshi. Attrapant son sac à dos rempli de ses affaires de sport, la jeune fille sortit de chez elle en courant, espérant bien rattraper son léger retard.

« Pourquoi tu as passé autant de temps devant ce miroir Lucrezia ? Ce n’est pas comme si tu allais te présenter devant le pape. »
« Tais-toi, Vivaldi. C’est des trucs de filles d’accord ? Tu ne comprendrais pas même si je te l’expliquais. »
« Vous êtes d’un bizarre et d’une complications, c’est… affligent. »

La vérité, c’est que la rouquine n’avait aucune explication à donner à son anima, qui battait des ailes à ses côtés.

Elle arriva presque à l’heure, à 14h03, après Hiroshi qui était déjà là et lui faisait un grand signe de la main. La jeune fille sourit, comme à chaque fois qu’elle voyait son ami et répondit à son geste, lançant un rapide « Pas de bêtises Vivaldi, je compte sur toi. » à son pinson. Il ne fait pas moche aujourd’hui, au contraire, et l’audition de Lucrezia se porte assez bien. Elle n’entendrait sûrement pas les mouches voler, mais elle entend la voix d’Hiroshi, et c’est tout ce dont elle a besoin à cet instant là. C’est toujours comme ça quand elle est avec lui, elle se dit qu’elle n’a pas besoin d’entendre quoi que ce soit si elle peut l’entendre lui. Parce que Lucrezia, elle aime bien la voix du garçon…

« Re ! Alors, prête pour faire trempette ? »

Il lui sourit tendrement, et la rousse ne fit qu’acquiescer avec un sourire, elle aussi. Elle pourrait lui répondre en écrivant, son ardoise se trouve dans son sac, mais elle a l’impression qu’elle n’en a pas besoin, et prit juste la main d’Hiroshi, celle qui ne tenait pas son sac de sport, et l’entraina avec elle dans le bâtiment sans pour autant le quitter des yeux. À l’intérieur elle se décida finalement à sortir son ardoise, elle doit s’excuser de son retard.

« Excuse moi pour le retard, j’ai eu… un soucis de dernière minute, rien de grave ! »

Ouais, bon, en réalité elle avait juste beaucoup trop hésité entre la jupe rose ou le short en jean, pour au final porter une robe blanche, mais soit, sur le moment, ça lui paraissait cornélien comme choix.



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Jeu 2 Mar 2017 - 12:52



Et plouf l'Amour !

Baby, when I'm yellin' at you,
It's not your fault,
It's not your fault, yeah and
Baby cause I'm crazy for you,
It's not your fault


Tu réponds à mon sourire par un sourire. Ce qui me donne d’autant plus l’envie de te sourire. Peut-être est-ce un peu bête. Je ne saurais trop dire. Tu m’attrapes la main. M’entraine dans le hall de la piscine. Bien, je suppose que ça veut dire que tu es prête ! Ton mutisme ne me gêne pas. Comme ta faible audition. En réalité, cela fait partie de ton charme. Cela me donne l’envie de te protéger. En langage des signes, je n’y connais rien. Alors en général, tu écris sur ta petite ardoise ou ton carnet. Je trouve ça. Juste. Terriblement. Adorable. Peut-être devais-je apprendre deux trois trucs en langage des signes. Comme ça. Pour te montrer que moi aussi je peux m’adapter à toi. Que ça ne fonctionne pas que dans un sens.

En parlant d’ardoise. Tu ne tardes pas à la sortir. Pour t’excuser. « Tracasse ! » Tu auras sans doute pas ton ardoise ensuite. Mais je doute pas que nous arriverons à communiquer quand même. Toutefois, lire le mot « soucis » m’inquiète sur le coup. Mais tu précises que ce n’est rien de grave. Bien. Bien. Je te fais confiance. « Mais si t’as un problème, tu sais qu’tu peux compter sur moi, hein ? » Bon, je pense que tu le sais déjà. Mais je le redis. En cas. Juste pour te montrer que je suis là pour toi. En cas de besoin. Si jamais on t’embête pour je ne sais quoi. Si jamais on se moque de toi. Je crois. Oui, je crois que je répondrais plus de moi.

Je te gratifie d’une tape sur l’épaule amicale. Puis, à mon tour. Je te prends la main. Je me permets. Après tout, c’est toi qui a commencé. Je nous dirige vers la caisse. Je salue la dame et demande deux entrées. Je paye pour toi au passage. « Bon. On se retrouve devant les bassins. Traine pas ! » Rictus taquin. C’est bien connu. Les filles ont toujours besoin de mille ans pour se préparer ! Je t’abandonne donc. Me dirigeant vers les vestiaires des mecs. Je prends une cabine au pif pour me changer. « Tu veux que j’aille jeter un œil dans sa cabine ? Discrétosse. » Je lance un regard blasé à mon anima. « J’pense pas qu’ce soit une bonne idée. Étrangement ! – J’vois pas en quoi. » Irrécupérable, lui.

Sortant de la cabine. Je fourre mes affaires dans un vestiaire. Puis le referme. La clef attachée à mon poignet gauche. Je ne garde que ma serviette et mon gel douche / shampoing. Je file sous les douches, me mouille rapidement et arrive devant les bassins. Je pose mes affaires de bain sur un banc. Sourire et signe de main pour toi. Dans ton maillot de bain. J’admets. J’admets que mon regard se perd sur tes courbes. Courbes agréables à regarder. La raison se rappelant à moi. Je porte mon attention sur tes yeux. Pas très classe comme attitude. Pardon. Pardon. « Ton maillot te va super bien ! » lancé-je en priant en mon for intérieur pour que tu n’aies pas remarqué que je te matais avec plus ou moins de finesse.

« Bon… » Un large sourire illumine mon visage. Bien trop étiré pour être rassurant. Il me vient à l’idée une petite taquinerie. Je pose alors mes mains sur ta taille. Et puis. Et puis, je te soulève. Sans cérémonie. Avec une facilité déconcertante. T’es une vraie poids plume ! Ou je suis vraiment balèze. Ou un peu des deux. Mais qu’importe ! « Les dames d’abord ! » Je m’approche du bassin et... Et plouf Lulu ! Je te balance à l’eau. Sans vergogne. Sans stresse. Oklm. Bon, pas trop fort évidemment. Le but est juste de t’embêter. Pas te faire mal. Je m’en voudrais trop.

D’un bond, je te rejoins. Dans un éclaboussement. « Pardon, pardon. J’sens pas ma force ! » Lancé-je faussement désolé. Me retenant de pouffer de rire. Pour illustrer mes paroles. Je me sens obligé de bander mes biceps. Like a badass. Clin d’œil.

Profiter que je sois plus grand et plus fort. Okey, okey. J’avoue, c’est pas fair-play… mais terriblement drôle !




HRP:

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Jeu 2 Mar 2017 - 16:16



Et plouf l'Amour !

Baby, when I'm yellin' at you,
It's not your fault,
It's not your fault, yeah and
Baby cause I'm crazy for you,
It's not your fault


C’était un soulagement d’entendre qu’Hiroshi ne lui en voulait pas pour son retard… Bon, ce n’est pas comme si elle en avait énormément non plus, mais enfin, c’était gentil de sa part. Il était gentil, Hiroshi, elle aimait beaucoup ça aussi. Et puis il était un peu protecteur avec elle… Enfin elle en avait l’impression en tout cas, il s’inquiétait souvent pour elle et c’était adorable. Le garçon était un bon ami, quelqu’un sur qui on pouvait compter, et Lucrezia le savait. Même si elle ne parlait pas et qu’elle ne se confiait pas souvent, elle savait qu’il serait toujours la première personne vers qui elle se tournerait. Elle n’était pas à l’aise en parlant d’elle, mais elle se sentait assez bien avec Hiroshi pour discuter avec lui. Elle ne l’avait pas encore fait, mais ça ne tarderait sûrement pas.

« Je sais ! C’est pareil pour toi, même si je ne suis pas de très bon conseil, n’hésite pas à me parler de tout ce qui te tracasse ! Je ferais de mon mieux pour être là. Merci Hiroshi, t’es vraiment le meilleur ! ♡ »

Avec un petit coeur tout mignon, parce qu’elle ne savait pas comment lui montrer autrement qu’elle le pensait vraiment. Elle n’était pas en mesure de lui dire qu’elle l’adorait, qu’elle le considérait comme le meilleur des amis, et ça la chagrinait parce qu’elle savait que jamais de simples mots écrit à la va-vite sur une ardoise ne pourrait réellement refléter tout ce qu’elle souhaitait exprimer. De nouveau elle efface son ardoise pour ne pas tacher sa jolie robe en passant l’objet sous son bras. Elle ne veut pas la ranger dans son sac tout de suite, si ça se trouve elle en aurait besoin plus tard.
Cette fois c’est Hiroshi qui attrape sa main et l’emmène jusqu’à la caisse. La rouquine n’a même pas le temps de récupérer son ardoise et d’écrire qu’elle aimerait une entrée que son ami à déjà payé pour elle. Elle le regarde sourire alors qu’il la prie de ne pas mettre trop de temps à se changer (c’était beau d’avoir de l’espoir comme ça) et lui donne rendez-vous au bord du bassin. Elle se contente de s’incliner légèrement en acquiesçant d’un signe de tête, le remerciant un peu à la japonaise. Elle ne savait pas d’ou ça lui venait, mais elle trouvait que c’était la manière la plus simple de dire merci sans avoir à ouvrir la bouche. Elle nota aussi mentalement de rembourser Hiroshi plus tard, peut-être qu’elle l’inviterait à prendre le gouter ou quelque chose comme ça ? À voir.

L’italienne partit de son coté, direction le vestiaire des filles, Vivaldi sur les talons. Monsieur avait décidé de prendre sa forme de belette maintenant qu’il n’avait plus à suivre une Lucrezia en retard. Elle se changea rapidement, n’ayant que sa robe à retirer et ses affaires à ranger. Elle prit seulement sa serviette de bain et son gel douche avec elle. Ça aussi ça avait été compliqué, de choisir celui qu’elle emporterait entre amande douce et framboise… Elle avait choisi amande douce parce qu’elle ne voulait pas passer pour une enfant (totalement idiot vu qu’elle en est encore une). Évidemment elle laisse son ardoise au casier mais ne se fait pas plus de soucis que ça. Elle sait qu’Hiroshi la comprendra. Enfin, elle l’espère. Elle se hâte vers les douche, sans courir, parce que c’est interdit, et passe sous l’eau, qu’elle trouve un peu trop chaude, et rejoint Hiroshi au bord du bassin. De nouveau il lui fait un signe de main, et elle sourit en s’avançant vers lui. Elle ne l’avouera pas, mais elle se perd dans la contemplation du garçon. Elle ne l’avait jamais vu en maillot de bain avant, et comme ça, elle pouvait remarqué que le brun était bel et bien un sportif. Biceps, abdominaux plutôt bien dessinés pour ses 15 ans…

« Qu’est-ce que tu regardes Lucrezia ? Tu penses trop fort. »
« Ton maillot te va super bien ! »

La jeune fille détourne le regard, rougissante. Premièrement parce que son familier est insupportable, mais surtout parce qu’Hiroshi vient de la complimenter. Elle ne sait pas du tout comment répondre à ça. Surtout qu’elle n’a aucun moyen de s’exprimer maintenant. Elle joue nerveusement avec une mèche de ses cheveux rouges, cherchant quoi faire. Elle ne se rend même pas compte qu’elle est toute mignonne à être gênée de la sorte. Elle repose les yeux sur Hiroshi, regardant dans ses yeux cette fois et sourit en inclinant la tête. Est-ce que le remerciement était bien passé ?

« Il est beau aussi… un peu… »
« On en doute pas, que tu le trouve beau. Je veux bien comprendre que ce soit l’âge, mais quand même garde tes pensées pour toi Lucrezia. »
« Mais… »

Insupportable cette belette, je vous jure. Qui lui avait filé un anima pareil… Vivaldi ne pouvait-il pas juste se taire au lieu de faire remarquer à la rousse qu’elle avait peut-être un peu trop reluqué le corps du garçon ? Elle n’y pouvait rien hein, si c’est yeux avaient agis tout seuls… Elle n’y pouvait rien si elle n’arrivait pas à arrêter de transmettre chacune de ses pensées à son familier non plus. « Bon… » Un sourire peu rassurant orne le visage d’Hiroshi. Lucrezia fronce un peu les sourcils, ça ne lui dit rien qui vaille tout ça. En un instant, le brun à les mains sur la taille de la jeune fille, il la soulève sans aucuns efforts, et se dirige vers le bassin. Tout de suite, l’italienne sent son coeur s’arrêter, elle ne s’y attendait pas à ça… peut-être que c’est la surprise… Ou peut-être qu’elle réagit juste comme ça parce que c’est Hiroshi qui la porte ? Nan, n’importe quoi, elle lui tient souvent la main et elle va très bien… Elle réfléchira à ça plus tard, pour l’instant elle essaie surtout de ne pas perdre l’équilibre, s’accrochant aux épaules du garçon comme à une bouée de sauvetage. Elle n’est vraiment pas rassurée quand ses petits pieds ne touche pas le sol, mais ça l’amuse quand même. Elle lui frappe doucement sur l’épaule en retenant un éclat de rire, sa manière à elle de lui dire de la lâcher. « Les dames d’abord ! »

Et plouf, elle avait été jetée à l’eau… Elle ne voyait pas ça comme ça quand elle lui demander de la lâcher, mais soit. De toute façon, Hiroshi la rejoint bien assez vite dans le bassin, et elle arrange ses cheveux, maintenant totalement trempés, avec sa main pour dégager sa vision. Elle regarde Hiroshi s’excuser et bien qu’elle ne lui en ai pas voulu une seule fraction de seconde, elle affiche une moue boudeuse, détournant le visage, gonflant les joues, lançant quand même un regard aux biceps que le garçon lui exposait fièrement. Évidemment, ce n’était pas de sa faute si il était aussi grand, et aussi fort, et aussi musclé et… Ahem. C’est au tour de Lucrezia de sourire en coin alors qu’elle nage vers lui, il n’est pas bien loin, mais quand même pas à portée de bras ou de jambes. Si Hiroshi est fort d’être plus athlétique qu’elle, et bien elle est forte d’être tenace et attachante. Ni une ni deux, elle s’appuie sur les épaules du garçon, essayant tant bien que mal de le faire couler aussi. Elle sait bien qu’il faudra plus que ça pour que sa force de bébé rivalise avec celle du joueur de football américain, mais elle fait de son mieux, use de presque tout les moyens possibles et imaginables pour l’immerger complètement. Elle se fatigue, la pauvre, elle n’est pas très sportive d’habitude. Mais elle refuse de lâcher Hiroshi. Si elle ne peut pas le couler, elle l’embêterait en ne le lâchant plus. Nah !

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Ven 3 Mar 2017 - 13:11



Et plouf l'Amour !

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Baby cause I'm crazy for you,
It's not your fault


Moue boudeuse. Joues gonflées. Il ne m’en faut pas plus pour éclater de rire. Ta réaction est juste… magique ? Comme tu ne parles pas, tu es très expressive. Tu sais faire passer tes émotions via les traits de ton visage. C’est ainsi que nous pouvons nous comprendre. Même sans ton ardoise. Mais là. Cette expression. Cette bouille mimant la colère. Adorable dans le même temps. C’est trop.

Bien trop occupé à pouffer, je ne fais pas attention que tu nages vers moi. Pour te venger. Ohlala, j’ai peur. Très très peur. Ou pas. Tu bondis. Attrapant mes épaules. Je te réceptionne. Posant mes mains dans ton dos. Te serrant contre moi. Tout contre moi. Je te lance un regard intrigué. Que cherches-tu à faire ? Oh. Me couler. Enfin, essayer. Prenant solidement appuie sur mes jambes. Je te laisse faire. Je ris un peu. Amusé de la situation. Amusé de te voir galérer comme pas permis. T’as beau mettre tout ton poids. Rien n’y fait. Tout au plus, tu me fais reculer. Guère plus. Navré ! Et même là. Je te trouve adorable. « Arrête, tu vas t’faire mal. » lancé-je, taquin.

Tu finis par arrêter. Tu vois, c’est toi qui t’essouffle en premier. Je te libère de mon étreinte. Pensant que tu voudras me lâcher. Mais ce n’est manifestement pas au programme. « Tu veux plus me lâcher ? » Sourire amusé. T’as conscience que maintenant, c’est à mon tour ? Que c’est à moi de contre attaquer ? Voyons. Voyons. Je pourrais te couler. Te prendre et te balancer plus loin. Tant de possibilités sympas ! Et pourquoi pas les deux ? Mon sourire moqueur se transforme en sourire malicieux. « Allez, j’suis sympa. J’vais t’aider un peu ! »

Ni une, ni deux. Je t’enlace de nouveau. Dans une étreinte. Une étreinte douce et musclée. Pliant les jambes, je me laisse volontairement couler. T’entrainant avec moi. Plouf nous deux ! Comme ça. Pour t’embêter. Et puis, tu voulais me couler. Non ? Certes, je suppose que tu n’imaginais pas ça ! Te serrant contre moi, je nous maintiens quelques secondes sous l’eau. Puis je remonte. Une main reste contre ton dos. Pendant que l’autre plaque mes cheveux en arrière. « J’en ai pas fini avec toi. Mouahahah ! » lancé-je en mimant un rire diabolique.

Je me baisse alors pour attraper tes jambes d’un bras. Pendant que l’autre main soutient ton dos. Je te soulève. A l’image des chevaliers qui portent leur princesse. A la seule différence que je ne vais pas te sauver d’un dragon. Non, je te promène un peu dans le bassin. Avant de te balancer plus loin. Et plouf Lulu ! Pour la deuxième fois.

« Attention... j’arrive pour te croquer ! »



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Ven 3 Mar 2017 - 17:37



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Ça lui avait paru faisable. Lucrezia avait eu l’espoir de réussir à faire flancher son ami, mais c’était sans compter sur sa force de poids-plume. Son assaut avait peut-être surpris Hiroshi, mais il n’avait pas flanché. Peut-être bien qu’il avait reculé de quelques centimètres, mais ça devait surtout être dû à son fou rire. C’était déjà ça, au moins la rouquine pouvait au moins se vanter de l’avoir amusé. Ça la fit doucement sourire. Elle aimait beaucoup entendre le rire de son ami, et elle était reconnaissante à son audition de ne pas lui jouer de tours aujourd’hui.  « Arrête, tu vas t’faire mal. »Le pire, c’était qu’il avait totalement raison. L’italienne avait un don pour se blesser dans les moins crédibles des situations. Rien que la semaine précédente, elle avait réussi à s’ouvrir un doigt en essayant de couper un morceau de sucre. Déjà épuisée, elle cessa ses attaques et se contenta de poser sa tête sur l’épaule d’Hiroshi, enroulant ses petites jambes autour de la taille du garçon. Elle ne bougerait plus. Elle avait trouvé un autre moyen de l’embêter. Et de se reposer un peu par la même occasion. Dodo. « Tu veux plus me lâcher ? » Hochement de tête négatif de Lucrezia qui n’avait même pas pris la peine de décoller sa tête de l’épaule d’Hiroshi. Elle n’avait pas l’intention de laisser le brun partir d’aussi tôt… « Allez, j’suis sympa. J’vais t’aider un peu ! » En un instant, les deux gamins se retrouvent sous l’eau, et la rousse ressert son étreinte autour d’Hiroshi, elle ne s’attendait pas non plus à ça. Et elle n’avait peut-être pas la réaction qu’avait espéré son ami non plus. Heureusement qu’elle avait déjà les yeux fermés, sinon elle aurait pu dire bonjours aux yeux rouges, qui piquent à cause du chlore et qui pleurent. Y’a plus mignon.
Quelques secondes plus tard, le jeune garçon remonte vers la surface, accompagné de Lucrezia qu’il tient dans ses bras. La rouquine reprend une grande inspiration. Il l’avait prise par surprise, le fourbe. Elle lui lance un regard sévère, les sourcils froncés, avant de lui assener une petite tape sur le front. « T’es nul. » C’est ce qu’elle aurait voulu lui dire.

Elle retrouve rapidement son sourire alors qu’elle fixe Hiroshi. Il fait beaucoup plus mature comme ça. Enfin, son apparence fait plus mature. Parce qu’il se comporte toujours comme le plus insupportable et le plus attachant des enfants. Une main dans le dos de Lucrezia, l’autre qui plaque ses cheveux bruns en arrière, les recoiffants un peu. Honnêtement, elle se perd dans ce qu’elle voit. Une fois de plus, elle se dit qu’il est vraiment beau… Elle l’avait déjà remarqué avant, mais aujourd’hui, elle le trouve juste encore plus beau ? Bizarre tout ça. « J’en ai pas fini avec toi. Mouahahah ! » Il ne finirait jamais de la martyriser ? Bon c’était peut-être tant mieux, quelques instant de plus et la main de Lucrezia se serait sûrement retrouvée dans les cheveux d’Hiroshi, à jouer avec ses mèches trempées. Insupportable cette gamine.
Là, elle se retrouvait de nouveau contre Hiroshi, mais cette fois, il la portait à la manière d’une princesse. Était-il le prince charmant qui ferait battre son coeur ? Parce qu’elle avait le coeur qui battait vraiment très fort là. Elle espérait vraiment qu’Hiroshi ne le remarquerait pas, sûrement qu’il la taquinerait à ce sujet… Enfin, elle n’avait pas le temps de réfléchir plus que cela, son ami était déjà en train de la jeter à l’eau. Encore.  Mais elle était prête cette fois. Elle se boucha le nez et la bouche d’une main, se repliant un peu sur elle même avant l’impact. Plouf, pour la deuxième fois. Elle se relève, ramène ses cheveux en arrières, ces fourbes venait toujours l’embêter en se calant devant ses yeux. « Attention... j’arrive pour te croquer ! »

Elle rit. Est-ce qu’elle avait peur ? Non. Si elle s’écoutait, elle se laisserait attraper tout de suite. Elle avait froid en étant aussi loin de lui. Mais non, ce ne serait pas amusant si elle attendait tout simplement qu’il la rejoigne. Elle plongea, rapide. Lucrezia était une bonne nageuse, très bonne même. Elle était rapide sous l’eau, ses mouvements précis… Elle n’avait pas que la voix d’une sirène, elle savait aussi nager comme une. Il lui aurait été facile d’échapper à qui que se soit en temps normal, mais Hiroshi ? Hiroshi il avait un super pouvoir alors c’était de la triche, un peu. Elle lança un regard par dessus son épaule, est-ce qu’il était loin ? Elle ne pouvait pas lui demander de lui laisser quelques mètres d’avance.



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Sam 4 Mar 2017 - 13:04



Et plouf l'Amour !

Baby, when I'm yellin' at you,
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It's not your fault


Je t’observe remonter à la surface et arranger tes cheveux. Pour y voir. Pour voir ma mine amusée. Et puis. Tu files. Tu sembles partante pour ce petit jeu. Tu entends bien ne pas te laisser capturer facilement. Alors que tu es ma proie. Ma douce proie. Moi, le prédateur. Enfin. Un gentil prédateur. Je ne bouge pas. Je préfère te donner un peu d’avance. Que ce ne soit pas trop facile. Même si dans le fond. Ce sera quand même bien trop facile pour moi de t’attraper. Nous savons tous les deux que je n’aurai pas besoin de faire beaucoup d’effort pour y arriver.

Une fois encore, je perds mon regard sur tes courbes. Tes courbes qui caressent l’eau alors que tu nages telle une sirène. Des courbes envoutantes. J’en oublierai presque je suis censé te capturer. Bien trop occupé que je suis à te mater. Sans même prendre la peine de me cacher. Tu ne me vois pas. Autant en profiter. Non ? « Tu m’étonnes que t’en pinces pour elle. » lance Touchdown, par la pensée. « Noie-là, tu pourras toujours lui faire du bouche à bouche après ! – T’es con ! » Bien que la perspective de te faire du bouche à bouche ne soit pas désagréable… Je me sens rougir légèrement à cette idée. Heureusement que tu ne me regardes pas.

Ahem. Bon. Et si je partais en chasse ? Je m’élance alors à ta poursuite. Nageant vite. Nageant bien. Peut-être avec moins de grâce et d’élégance que toi, toutefois. Je slalome entre les gens. Brassant l’eau. Je me rapproche de toi. Dangereusement. Je suis déjà derrière toi. Ma petite proie. D’une main agile, je saisis l’un de tes poignets. Pour te stopper net dans ta course. « Elle pensait aller où comme ça la toute petite femelle ? » J’insiste sur le « toute petite ». Oui, je taunt oklm sans pression. Pour te ramener vers moi, je tends mon autre main. Mais. Mais dans l’agitation des mouvements. Je me fail. Genre. Bien comme il faut. Au lieu de t’attraper au niveau du ventre. Je me saisis de l’un de tes boob. Oopsie…

Je te lâche alors. Sur-le-champ. Dans un mouvement de panique. Et de gêne. « Désolé ! J’voulais pas ! » Je me sens rougir. D’avoir touché ton sein ou de honte ? Sans doute les deux. « Bon, c’est pas bientôt fini les gosses ? Y’en a qui voudrait nager tranquillement ! » lance alors un nageur lambda. Visiblement agacé de nos jeux agités. « Euh… Désolé ! » Je t’attrape alors par la main. Pour t’inviter à me suivre. En espérant que tu ne m’en veuilles pas trop… « Viens. On va aller un peu plus loin. »  

J’ouvre la nage. Quelques brasements plus tard, me voilà installé contre le rebord de la gouttière de la piscine. Me laissant flotter tranquillement. « Encore désolé… » dis-je une nouvelle fois, par peur que tu me boudes… Je dévie un peu de ton regard. N’osant trop le soutenir après avoir été si maladroitement con.



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Sam 4 Mar 2017 - 14:45



Et plouf l'Amour !

Baby, when I'm yellin' at you,
It's not your fault,
It's not your fault, yeah and
Baby cause I'm crazy for you,
It's not your fault


Hiroshi était vraiment un gentil prédateur. Il lui laissait bien de l’avance. Avance qu’elle utilisa à bonne escient, uniquement pour être rattrapée par son ami moins d’une minutes plus tard. Il était vraiment rapide. Mais ça, elle le savait déjà.

Lucrezia n’essaie pas de se libérer de son emprise. Elle aurait facilement pu, Hiroshi était assez délicat avec elle. Il ne serrait pas trop le poignet de la rouquine, qui n’aurait eu qu’a tirer un peu pour s’enfuir de nouveau. Mais non, elle se retourne vers le garçon en souriant : « Elle pensait aller où comme ça la toute petite femelle ? ». Elle secoue la tête dans un mouvement exaspéré, mais garde son sourire. Où est-ce qu’elle pensait aller ? Nulle part loin de lui en tout cas. De sa main libre elle éclabousse le visage d’Hiroshi, essayant de s’en libérer pour repartir. La toute petite femelle voulait continuer à jouer. Et évidement il ne l’entendait pas de cette oreille, il n’allait bien sûr pas la laisser s’en aller aussi facilement. De son autre main, il tente de la ramener vers lui.

Sauf que non, erreur de trajectoire. La main du jeune homme se pose là où elle ne devrait pas. Et il rougit, Lucrezia aussi d’ailleurs. Elle ne sait pas pourquoi elle a honte. La rouquine baisse les yeux et se dégage rapidement de l’emprise du garçon (ou plutôt c’était lui qui l’avait lâchée), bras croisés sur sa poitrine, les mains sur la bouche pour l’empêcher de hurler. Elle avait failli le faire, mais non. Elle s’était reprise à temps. « Désolé ! J’voulais pas ! » Doucement, elle se laisse couler. Pour se cacher, et refroidir ses joues brûlantes.

« Non mais, pour qui est-ce qui est-ce qu’il se prends celui là ? Je vais lui refaire le portrait, il ne comprendra pas ce qu’il lui arrive. »
« Mais non. Il ne l’a pas fait exprès d’accord. Il n’y a pas de quoi en faire une affaire d’état...»
« Alors pourquoi tu te caches de la sorte ? »
« Parce que… Je ne sais pas d’accord. »


Enfin, elle devait cesser de faire l’enfant comme ça. Hiroshi ne l’avait pas fait exprès. Elle expira longuement avant de remonter à la surface. Le brun n’avait pas l’air bien du tout. Lucrezia secoue timidement la tête. Elle l’excuse, évidement. Elle a eu une réaction excessive, elle incline la tête, c’est elle qui s’excuse.
Un nageur les réprimandes, enfin elle croit. Elle arrive à entendre Hiroshi parce qu’il était tout près, mais les autres… C’était une autre histoire. Elle s’incline vers le monsieur aussi, désolée de l’avoir dérangé, puis suit son ami au bord de la piscine. Il lui a prit la main, et l’italienne la serre doucement. Encore une fois, elle lui communique qu’il n’a pas à s’en vouloir.  Arrivés proche de la gouttière, Lucrezia se hisse sur le bord, et s’assoit sur le rebord, pataugeant doucement des jambes dans l’eau en tapotant le carrelage de ses ongles.
Maintenant que les battements de son coeurs se sont calmés et qu’elle aussi d’ailleurs, elle se dit qu’Hiroshi aurait pu être un peu plus délicat. On ne pouvait pas tout simplement attraper le sein d’une fille comme si on lui attrapait la main. Ça faisait mal un peu. Distraitement, elle essaie de calmer la douleur en appuyant sur la partie endolorie, grimaçant un peu. Elle avait vraiment pensé que c’était une bonne idée ? « Encore désolé… » Elle baisse les yeux vers Hiroshi qui était toujours dans l’eau. Il ne la regardait plus dans les yeux depuis l’incident de juste avant. Elle s’en veut vraiment d’avoir over-react de la sorte. Doucement, elle glisse dans l’eau, jusqu’a être derrière Hiroshi. Elle l’enlace, le serre contre elle. Elle pose même ses lèvres sur la joue du garçon. « Je ne t’en veux pas, tu ne l’as pas fait exprès, je le sais bien. » Elle ne peut pas prononcer ces mots, mais elle les pense. Elle espère qu’il les comprend et arrêtera de culpabiliser de la sorte. Elle n’a même plus mal.



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Sam 4 Mar 2017 - 18:33



Et plouf l'Amour !

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It's not your fault


Et si. Et si je t’avais fait mal sans le vouloir ? Rien que d’y penser, je m’en veux. Ai-je eu tort de te taquiner ? Je veux dire. Te taquiner un peu trop fort. Te chahuter même. Tout ce que j’ai pu faire dans le bassin pour t’embêter me semble soudainement moins drôle. Et si. Et si. Et si rien. Tu viens à mes côtés. Tu m’enlaces. Et. Tu me déposes un baiser sur la joue. D’accord Lulu. J’ai compris. Le message est passé. Je retrouve mon sourire. Je te regarde de nouveau dans les yeux.

Je passe mon bras derrière ton épaule. Afin que tu puisses te blottir comme tu veux contre moi. Te lover comme tu le souhaites contre mon torse musclé. Je serre mon étreinte contre toi. Assez fort pour que tu es le sentiment d’être en sécurité contre moi. Que tu n’aies pas froid aussi. Surtout ? Après tout, nous ne bougeons plus pour le moment. Nous sommes juste là. Tranquillement enlacés. L’eau de la piscine s’échouant dans un rythme lent contre notre peau. Je t’offre un sourire.

Mon regard se perd. Il se perd dans tes yeux. Tes beaux yeux. Tu es si proche de moi. Ton visage est si proche du mien. Mes yeux passent des tiens à tes lèvres. Elles semblent si… douces ? Je crois. Oui, je crois que l’espace de quelques secondes, j’ai envie de gouter tes lèvres. De t’embrasser. « Allez, embrasse là ! » me fait Touchdown. Je n’en fais rien. Je pense en avoir déjà assez fait pour le moment. Je rougis légèrement. Je ne sais plus trop quoi dire. Alors je ne dis rien. Je me contente de laisser mes doigts voguer contre ton dos. Le caressant doucement. Tendrement.  

Je ne sais pas si tu en as conscience. Mais tu as un don. Celui de calmer la boule d’énergie que je suis. J’ai l’impression que nous rejouons une scène dans le parc. Quand je suis à tes côtés. Bien trop calme. Et que je ne sais pas quoi te dire. Sauf que là. J’ai la flemme de faire des blagues. Je me contente de notre proximité. Essayant de refouler mes envies de t’embrasser. Je me demande, est-ce que tu te rends compte à quel point je tiens à toi ? Mais d’ailleurs, est-ce que moi-même je me rends compte à quel point je tiens à toi ? Oui. Sans doute. Du moins, je le pense. Tu es toujours dans mes pensées. Passer du temps avec toi me rend heureux. Fait battre mon cœur. Donne naissance à des papillons dans mon ventre…

Avec toi, j’arrive à apprécier le calme. Alors je continue de te caresser le dos. Sans mot dire. Un sourire aux lèvres. Appréciant simplement notre proximité.



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Sam 4 Mar 2017 - 20:53



Et plouf l'Amour !

Baby, when I'm yellin' at you,
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Baby cause I'm crazy for you,
It's not your fault


Hiroshi retrouve son sourire, et en voyant ça, Lucrezia fait de même. Il l’enlace à son tour et elle se dépêche de se blottir contre lui. Tout contre lui. Comme une enfant. Elle enserre la taille du garçon et pose de nouveau sa tête contre l’épaule de celui-ci. Elle a toujours été tactile avec Hiroshi… Elle lui prenait la main, lui donnait de petites tapes sur l’épaule ou sur le nez, mais jamais elle n’en avait été aussi proche. À l’instant, elle l’avait embrassé sur la joue. Rien qu’en y repensant, elle rougit. Elle n’avait pas réfléchi sur le moment. Elle n’avait jamais osé se lover autant dans les bras d’Hiroshi non plus. Mais aujourd’hui, tout était différent. Peut-être que c’était l’atmosphère qui était différente, peut-être que c’était le froid ou peut-être tout simplement que quelque chose avait changer entre eux. En tout cas, quelque chose était en train de changer du coté de Lucrezia. Elle ne savait pas quoi, mais elle se sentait un peu différente.

La rouquine lève le regard pour croiser celui d’Hiroshi. Il lui sourit, et elle sourit en retour, doucement. Elle se perd dans le regard ambré du garçon. Elle adore cette couleur si particulière , elle la lui enviait un peu aussi (enfin, elle pouvait parler elle avec ses yeux violets). Les yeux de son ami on la même couleur que le miel, et elle se dit que sa personnalité et aussi douce que le miel.

« Qu’est-ce que tu peux être niaise… C’est un truc proprement féminin ça aussi ? »

Elle ne fait même pas attention à la remarque de Vivaldi. Elle a mieux à faire. Finalement, Hiroshi baisse le regard, et pendant quelques secondes Lucrezia arbore un regard interrogateur avant de faire de même. C’est idiot, mais elle regarde les lèvres d’Hiroshi… Est-ce qu’elle aurait un gout de miel ? C’est ce qu’elle se demande alors qu’elle mordille inconsciemment sa propre lèvre inférieur. Une très mauvaise habitude qu’elle avait à chaque fois qu’elle se concentrait sur quoi que ce soit. Elle se dit qu’elle doit arrêter de le dévisager comme ça, que c’est mal-élevé, mais plus elle le fait, et plus elle se sent attirée. Et elle se rapproche d’Hiroshi même, un tout petit peu, comme si elle allait…

«Qu’est-ce que tu fais là jeune fille ? »
«Exactement. Qu’est-ce que je suis en train de faire ? »



La rouquine détourne le regard, remerciant Vivaldi de l’avoir réveillée. Elle rougit. Est-ce qu’elle avait vraiment failli embrasser Hiroshi ? Il n’avait que quinze ans… Ce n’était qu’un petit bébé comparé à elle. Enfin, elle voyait ça comme ça.

« Reprends toi Lucrezia, tu ne peux pas embrasser tes amis de la sorte… »
« Un ami hein… »
« Bien sûr, un ami. Le meilleur de tous même. Qu’est-ce que tu voudrais qu’il soit à part ça ? »



La jeune fille panique un peu. Elle est bien contente de n’avoir rien fait, elle n’aurait pas su s’expliquer après, même avec son ardoise. Elle cache ses joues rougissante en enfouissant sa tête dans le cou d’Hiroshi. Il ne pourrait pas la voir comme ça. En quelques minutes elle se calme. Elle est de retour à enlacer Hiroshi même. Alors qu’il lui caresse distraitement le dos, la rouquine dessine tout aussi distraitement les abdominaux du garçon de son index. Quel boulet celle là, je vous jure… Elle n’a aucune manière à toucher ainsi le corps d’un homme… Bon, en même temps, Hiroshi était tout le temps en train d’exhiber sa musculature alors probablement que ça ne le dérangeait pas tant que ça… Il le dirait sinon.

Lucrezia relève la tête et regarde Hiroshi, puis fait un signe de la tête en direction d’un endroit un peu moins profond de la piscine. Un endroit où tout les deux avaient bien pieds. « On va la bas ? » C’est ce qu’elle demandait silencieusement. Enfin, elle l’exigeait plutôt. Elle nage, tirant Hiroshi par la main jusqu’à l’endroit voulu. De nouveau, elle se hisse sur le bord et fait signe à son ami de se rapprocher, juste devant elle, dans l’eau. Elle voulait monter sur ses épaules.



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Dim 5 Mar 2017 - 11:44



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J’ai le sentiment que je ne suis pas le seul à plonger mon regard dans le tien. Toi aussi, non ? Tu plonges ton regard dans le mien. Moment hors du temps. Un peu étrange. Un peu magique. Comme une attirance. Une longueur d’onde partagé. Sans avoir besoin de prononcer le moindre mot. Ton doux visage s’approche du mien. Instinctivement, je t’imite. J’en fais de même. J’approche mon visage du tien. Mes lèvres des tiennes. Et puis… Et puis tu te ravises. Non sans devenir rouge pivoine. Détournant le regard du mien. Je me rends alors compte de ce que nous étions sur le point de faire. A mon tour, je rougie. Je détourne le regard, également.

« Oh, Hiro. Tu gères pas ! Montre-lui qui c’est le mâle alpha ! – Chut toi ! » Ce Touchdown, infernal quand il s’y met ! Je sens mon cœur battre la chamade. J’ai peur que tu le remarques. Peut-être. Peut-être pas. Tu sembles soudainement bien plus préoccupé à t’amuser de dessiner mes abdos, bien trop développés pour mon âge, du bout de ton index. Moi, je continue de te caresser le dos. Je te jette un regard tendre. Alternant entre ton doux visage, tes frêles épaules, ta belle poitrine et ton joli petit ventre. C’est la première fois que tu es lovée tout contre moi. En vrai, c’est la première fois que nous sommes si proche l’un de l’autre… Est-ce que. Est-ce que tu es autant attirée par moi que moi je le suis par toi ?

Je n’ai pas trop le temps d’y penser. D’un signe de tête, tu sembles me montrer un coin plus loin dans la piscine. Où nous aurons sans doute pieds. Tu m’attrapes ensuite la main. D’accord, le message est passé. Je te laisse m’entrainer. Nageant à tes côtés. Arrivés à destination, tu te hisses sur le rebord par la force de tes petits bras. « C’que t’es costaude ! » lancé-je, dans un sourire taquin. Tu me fais signe de m’approcher. Et puis. Et puis ? « Euh… » Je plisse les yeux, me demandant ce que tu cherches à me dire. « Ah ! Tu veux monter sur mes épaules ? » Une fois que j’en ai le cœur net, je me tourne. De façon à ce que je sois dos à toi et que tu puisses grimper.  

Tu es vraiment légère. C’est terrible. Oh, je sens bien ton poids sur mes épaules. Mais il m’en faudrait plus pour me faire chanceler. Je t’offre mes mains pour t’aider à t’installer. Mains que je pose ensuite sur tes cuisses pour m’assurer que tu ne tombes pas. « Ah voilà, là je te reconnais ! – C’est pour pas qu’elle tombe à l’eau ! – Mais oui, bien sûr. Pourquoi mettre tes mains si hautes alors ? – Occupe-toi de c’qui t’regarde ! » Sérieux, il est où le bouton off sur cet anima ? Et puis, mes mains sont pas si hautes que ça sur tes cuisses… Si ? Bah, c’est pour mieux m’assurer que tu sois bien stable sur mes épaules ! Loin de moi l’idée de profiter de la situation. Enfin, pas trop… « Ah, tu avoues ! » Je ne prends même pas la peine de lui répondre.

Je fais quelques pas. « T’es bien installée ? » Je lève la tête pour vérifier une quelconque réaction de ta part. Je constate au passage que j’ai une vue imprenable sur ta poitrine ainsi. Je porte ensuite de nouveau mon regard en face de moi et nous promène tranquillement dans la piscine. « Alors, ça fait quoi d’se sentir grande ? » demandé-je, amusé.

Je n'arrive pas à m'empêcher de penser au baiser que nous avons manqué de nous échanger...




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Ven 17 Mar 2017 - 20:04



Et plouf l'Amour !

Baby, when I'm yellin' at you,
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Lucrezia se hisse sur le rebord de la piscine à la force de ses petits bras, elle ne montre pas qu’elle a du mal, mais elle sait très bien que la probabilité que ses muscles lui disent d’aller voir ailleurs est élevée. Au final, elle parvient à s’assoir sur le bord, ce qui lui vaut une petite vanne de son ami : « C’que t’es costaude ! » Elle tire la langue, bien sûr qu’elle l’est. Elle n’est pas faite en sucre non plus… Bon d’accord, peut-être qu’elle est fragile, mais ce n’était pas de sa faute d’accord ? « Tu veux monter sur mes épaules ? » Elle acquiesce. C’était son plan oui, et elle se demandait vraiment comment est-ce qu’Hiroshi avait pu deviner ça, parce qu’elle ne devait pas avoir été des plus claires sur ce coup là… Tellement compliqué de devoir communiquer sans parler… Peut-être qu’elle pourrait s’essayer à contrôler son pouvoir un jour ? Juste pour lui ? Nan, trop dangereux. Elle s’en voudrait bien trop si elle finissait par lui faire du mal, c’était bien la dernière chose qu’elle voulait. Et puis de toute façon, Hiroshi venait de lui prouver qu’elle n’avait pas besoin de parler pour qu’il la comprenne, peut-être qu’ils étaient liés tout les deux ? Peut-être que le destin…

« Tu sais Lucrezia, parfois je me dis que même si toutes les filles sont niaises, tu détiens vraiment le record de la niaiserie. Je sais même pas comment tu fais. Tu lis trop de contes de fées je crois, ça te prépare pas à la vie réelle. »
«  Tu parles comme un vieux Vivaldi. Et tu m’énerves. Laisse moi être niaise si je le veux ok ? »

Elle se bat mentalement avec Vivaldi alors qu’elle se cale sur les épaules de son ami. En gentleman qu’il est, il l’aide à se mettre bien confortable, il lui prend les mains le temps qu’elle soit stable. Doucement, elle relâche les mains d’Hiroshi et les poses sur la tête de celui-ci. Ça faisait bizarre de le voir avec les cheveux devant les yeux comme ça, lui qui avait d’habitude des petites piques. Elle débat intérieurement, est-ce qu’elle le préfère comme ça ? Ou avec sa coiffure habituelle ? Les cheveux relevés lui donnent un petit air de bad-boy (enfin, elle trouve), et avec sa mèche devant les cheveux il a un coté plus… doux ? Il fait plus jeune, plus fragile un peu et… Ça fait définitivement battre son coeur. Mais elle aime aussi son coté sexy.

« On a compris, tu l’aimes tout le temps. Mais s’il te plaît, apprends à couper la connexion quand tu parles de mecs sexy. C’est pas contre toi hein. »
« Je ne l’aime pas… Enfin… Tu crois que je l’aime ? Mais il est plus jeune que moi. Et puis c’est mon ami. »
« Tu embrasses tout tes amis ? »
« Je ne l’ai pas embrassé ! Il est plus jeune que moi d’accord ? On peut arrêter d’en parler ? »
« Mouais… »


Et voilà qu’elle se remet à rougir, merci Vivaldi. Elle avait presque réussi à se sortir ce presque baiser de la tête qu’il fallait qu’on le lui rappelle. Prise dans ses pensées, elle n’avait pas remarqué que les mains d’Hiroshi était posées -peut-être un peu trop hautes- sur ses cuisses. Pas que ça la dérange. En fait, ce qu’elle remarquait surtout en voyant les mains du garçons sur sa peau de porcelaine, c’est qu’elle devait peut-être faire un régime. Elle avait de longues jambes (pour une personne aussi petite) mais elles n’étaient pas des plus fines. « Alors, ça fait quoi d’se sentir grande ? » Lucrezia a un peu de mal à entendre ça, mais elle l’entends quand même, et ça la vexe un peu. Elle le vit mal d’être la plus vieille, mais la plus petite. Elle vit juste mal d’être petite en fait. Elle n’aime pas trop qu’on le lui fasse remarquer non plus. Mais elle sait que l’adolescent ne sous-entendait rien de méchant, alors elle n’était pas trop en colère non plus. Juste assez pour faire la moue et se permettre de lui donner une légère tape sur le front. Non mais.



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Sam 18 Mar 2017 - 12:10



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La tête lovée entre tes cuisses, j’attends une quelconque réaction de ta part. Réaction qui, je suis sûr, ne manquera pas de m’amuser. Et effectivement, tu ne me déçois pas. Manifestement contrariée, tu me fais une petite tape sur le front. Ouh, je souffre ! « Tracasse, je blague ! » Ne pouvant pas te faire de petite tape réconfortante sur l’épaule, je me permets une petite tape sur ta cuisse. Me vient alors une question existentielle à l’esprit : est-ce que tu complexes un peu sur ta taille ? Je passe mon temps à te taquiner, mais bon. Je suis un garçon et mon père est un géant. Donc faut pas te comparer à moi. « Tu sais c’qu’on dit : tout ce qui est petit est mignon. » lancé-je tendrement avant de taunt : « Même quand tu m’arriveras en dessous des pecs ! » Eh oui, je n’ai pas fini de grandir. Je pouffe. T’embêter est décidément ma spécialité.

Taquinerie mise à part, je continue de nous promener. Sur mon passage, quelques baigneurs nous regardent. Sans doute amusé de la situation. Ou nous maudissant de faire n’importe quoi alors qu’ils veulent juste nager ? Bah. Franchement. Je m’en fous. Je ne vois pas de mal à m’amuser avec toi. Tant qu’on cogne personne par inadvertance. « Alors, ça fait quoi d’avoir la tête calée entre ses cuisses ? » demande-je l’autre pervers. Je ne suis pas même étonné de sa question. Au contraire, c’est plutôt le fait qu’il soit resté silencieux tout ce temps qui est étrange. « Elle a la peau toute douce… » Voilà une remarque des plus pertinente, tiens. « Profite ! » Dans un sens, c’est ce que je fais déjà !

Bon. Je pense que toi aussi tu as assez profité. Je m’arrête. Regardant autour. Pour m’assurer qu’il n’y ait personne de trop proche. « Si ma princesse veut bien se donner la peine de descendre. » lancé-je d’un ton peu rassurant. Je me laisse alors volontairement basculer en arrière. Et plouf nous deux. Une fois encore. La tête hors de l’eau, je plaque mes cheveux en arrière. Juste avant de t’attraper doucement par la main. Je te tire vers moi. Assez fermement pour ne pas te laisser le choix. Mais assez précautionneusement pour ne pas te faire mal. « A l’abordage ! » Grand sourire taquin.

Je me mets alors à te chatouiller au niveau du bedou.




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Dim 19 Mar 2017 - 16:17



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Évidement qu’il blague. Loin de lui l’idée de dire quelque chose de blessant, n’est-ce pas ? Lucrezia laisse échapper un petit soupir boudeur quand même, juste pour faire genre. Elle ne lui en veut pas vraiment ( bon, ça c’est juste parce qu’elle ne peut pas en vouloir à Hiroshi. Et qu’elle était dans un bon jour aussi ). « Tu sais c’qu’on dit : tout ce qui est petit est mignon. » Et évidement la gamine rougit. Est-ce que ça voulait dire qu’il la trouvait mignonne ? Le compliment la flatte, bien plus que quand elle le reçoit d’un autre. De nouveau, son cœur s’emballe et elle baisse la tête pour essayer de cacher ses joues rouges avec ses cheveux… Enfin, ça aurait mieux marché si ils n’étaient pas trempés, mais qui ne tente rien n’a rien. Comme Hiroshi ne peut décidément pas s’arrêter sur un compliment, il reprend : « Même quand tu m’arriveras en dessous des pecs ! » Il rit, et Lucrezia aussi est amusée. De nouveau elle lui donne une tape sur le front, pour rigoler.

« Tu crois qu’il préfère les filles grandes ? »
« Qu’est-ce que ça peut te faire ? »
« Juste pour savoir… »
« Mais bien sûr. Je pense qu’il aime les filles d’un mètre soixante-deux, susceptibles de grandir encore un peu. »


L’italienne ne croit que moyennement les dires de son anima, même si elle admet qu’elle aimerait bien plaire à Hiroshi. Elle ne s’était jamais posée ce genre de question avant, elle n’avait jamais voulu que quelqu’un la trouve jolie ou l’apprécie. Elle se fichait pas mal de l’avis des gens en général mais pas de celui d’Hiroshi. Et pourtant elle se refusait à accepter qu’elle pourrait l’aimer un peu plus que comme un pote. Parce qu’il était plus jeune. Parce qu’elle n’était pas assez bien. Parce qu’il était trop cool et trop populaire pour elle qui n’avait rien de spécial. Parce qu’elle était dangereuse avec son pouvoir instable… Parce qu’elle ne pourrait jamais lui dire ce qu’elle ressent de toute façon.

Distraitement, elle se mordille l’intérieur de la joue. Tout d’un coup, elle a une baisse de moral et elle se perd dans ses pensées, n’écoutant même pas Vivaldi qui essayait de la faire sourire en la rassurant. « Si ma princesse veut bien se donner la peine de descendre. » La voix malicieuse d’Hiroshi lui parvient, lointaine de par son manque d’attention et de son audition défectueuse. Elle sursaute et manque de perdre l’équilibre, de toute façon le garçon se laisse tomber en arrière et elle est un peu forcé de couler avec lui. Elle retrouve son sourire et se retient de glousser en se laissant immerger par l’eau. Alors comme ça elle était 'sa' princesse maintenant ? Ça lui allait parfaitement. Elle a perdu le fil de combien de fois elle s’est retrouvé sous l’eau par la faute de l’adolescent. Beaucoup.

De nouveau sur pieds, elle arrange ses cheveux écarlates, essayant de ne pas être trop moche avec les cheveux tout plats et décoiffés et emmêlés.
Elle laisse Hiroshi lui prendre la main, elle se laisse tirer vers lui, et elle le regarde avec curiosité. Qu’est-ce qu’il allait faire encore. Elle lui sourit doucement, dans l’espoir qu’il reste calme, mais ça aurait été bien trop beau. « A l’abordage ! » Il sourit et entreprend de chatouiller Lucrezia. A peine à t’il posé un doigt sur le ventre de la jeune fille qu’elle essaie de s’échapper de nouveau. Elle est chatouilleuse, la petite, et plutôt que de repousser le jeune homme de sa main libre, elle la plaque devant sa bouche pour empêcher tout éclats de rire involontaires de sortir. Elle libère son autre main et donne de petits coups dans le bras d’Hiroshi pour le faire arrêter, essaie de se protéger et de parer les attaques du garçons. Elle est à bout de souffle à force de 'rire' et de se battre, les muscles de ses joues et de son ventre lui font un peu mal aussi, alors elle lève les mains en l’air, elle demande une trêve, juste le temps de respirer un peu.




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Lun 20 Mar 2017 - 12:00



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It's not your fault


Sourire malicieux. Agilité. Je ne te laisse que peu de possibilités de défense. Voire aucune. A moins que ce ne soit toi qui participe de toi-même à ton peu de te défense ? A mon plus grand étonnement, c’est en premier sur ta bouche que vient se plaquer ta main. Plutôt que d’essayer de me repousser. Bien qu’étonné, je n’en fais pas grand cas. Pas plus que ça. Dans la fougue de l’action, je suis bien plus préoccupé à t’embêter qu’autre chose.

Finalement, tu te décides à contre attaquer. Du moins, à essayer. Je te laisse libérer ta main de mon entreprise et tu entreprends de m’assener de petits coups. Trop mignon ! A défaut d’arrêter, je ris. Je ris de mes propres bêtises. Parce que ça me fait marrer de te taquiner. Comme tu sembles vouloir résister, je change de tactique. Je me décale derrière toi. T’attrape au niveau du ventre pour te plaquer le dos contre mon torse. Et puis. Et puis je reprends les chatouilles. Usant un peu de mon don pour te chatouiller d'autant plus rapidement.

Tu finis par lever les bras. Tu veux une pause ? Bon. Soit. Accordé. La vérité, c’est que j’ai beau adorer te taquiner. Il te suffit de me faire comprendre d’arrêter pour que je t’écoute. Parce que je veux pas être trop relou non plus avec toi. Je suis chiant, mais pas méchant non plus. Je ne veux pas te faire de mal. Bien au contraire. Et puis. Sans doute, suis-je un peu faible avec toi. Tu me demanderais de te porter comme une princesse que je le ferai.

Stoppant net toutes chatouilles, je me contente de poser mes mains sur ton ventre. Avant de revenir face à toi. Dans un sourie. « Pardon. J’sais qu’c’est pas fair-play de profiter d’ma force pour t’embêter. Promis, j’vais mal dormir ce soir. » J’attends quelques secondes avec de reprendre : « Ou pas ! » Je pouffe légèrement de ma propre blague. Jetant un regard à l’horloge de la piscine, je constate que cela fait bientôt une heure que tu me supportes maintenant. En vrai, ça doit être ça ton super pouvoir : être capable de me supporter sans avoir envie de me baffer !

Je pose une main dans ton dos. Presque instinctivement. De ma main, je t’invite à te rapprocher de moi. Je te ne calle pas non plus de force contre mon torse. Ça, c’est toi qui décide si tu as envie ou pas. Je t’en offre juste la possibilité. La piscine est décidément un bon prétexte à toute cette proximité. Et puis, si ça te gêne, tu me le feras comprendre. Comme tu l’as fait pour les chatouilles. Une fois encore, je perds mon regard dans tes beaux yeux. Un sourire sur les lèvres.

« Bon. Pour m’faire pardonner, j’te masse si tu veux. » Si je sais masser ? Non. Enfin. Je crois pas. Mais te caresser doucement le dos et les épaules, c’est encore dans mes cordes. « Bonne idée ! » me lance Touchdown. « Merci, merci. » Venant de lui, le contraire m’aurait étonné !

A toi de voir, si tu as envie que je te chouchoute un peu. Pour changer ! Si oui, on pourra toujours aller vers l’un des rebords de la piscine pour être peinard.




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Ven 7 Avr 2017 - 19:28



Et plouf l'Amour !

Baby, when I'm yellin' at you,
It's not your fault,
It's not your fault, yeah and
Baby cause I'm crazy for you,
It's not your fault


Mais ce n’était pas possible, les garçons était vraiment insupportable avec leurs répliques de « je suis fort avec mes muscles, et toi t’es faible parce que t’es une fille. » Ce qui, dans le cas de Lucrezia n’était pas totalement faux ( même si bon, toutes les filles n’étaient pas des cotons-tiges comme elle ). C’est pour ça qu’elle n’en voulait pas à Hiroshi. Ou peut-être que c’était parce qu’il avait raison sur le fait qu’il était très fort. Ou peut-être juste parce que c’était Hiroshi et que…

« Et que tu l’aimes. »
« Chiodi la tua cazzo di bocca. »

Ça sonnait bien hargneux. Habituellement, Lucrezia n’aurait jamais osé ne serait-ce que penser à dire quelque chose d’aussi vulgaire. Mais il fallait l’avouer, Vivaldi devait parfois apprendre à la fermer.

« J’imagine que ce que tu viens de dire est quelque chose de très vilain. Et je croyais que tu ne parlais plus l’Italien. »
« Rho, chut, c’est revenu tout seul. Et puis laisse moi être vilaine pour une fois un peu. Tu le méritais en plus. »

Enfin, elle préféra laisser son anima de coté et retourner à ce qui l’importait le plus. Hiroshi. Et on savait ce qu’en pensait Vivaldi maintenant.
Une nouvelle fois, Lucrezia lui donna un petit coup dans l’épaule. Elle espérait qu’il dormirait mal ouais. Juste pour être aussi nul. Bon d’accord, il n’était pas si nul que ça… Pourquoi est-ce qu’elle n’arrivait pas a rester énervée déjà ? Ça la saoulait ça aussi. Elle mit un stop mental à Vivaldi avant même qu’il puisse lui répéter que si ça se trouve, elle l’aimait. Elle refusait cette éventualité. Elle niait en bloc, ce qui était pourtant évident. La question maintenant, c’était : Pour combien de temps encore ?

L’italienne se laisse aller dans les bras de garçon, fatiguée de trop avoir chahuté avec lui toute l’après-midi. Un coup d’oeil sur l’horloge lui confirma que le temps était passé vite. Trop vite. Et qu’avec le sport qu’elle avait fait là, elle n’aurait pas à en refaire de la semaine. Elle bailla doucement, se couvrant la bouche de la main, comme la jeune fille polie qu’elle était. Elle n’était définitivement pas contre un massage, ça non. Elle acquiesça à la proposition du brun, dégageant ses cheveux qui tombaient -collaient- à son dos, laissant le chemin libre aux mains d’Hiroshi. Elle ne savait pas si il était bon masseur, mais de toute façon, elle ne résistait pas aux caresses dans le dos. C’était son point faible. Ça et les patouilles dans le cou. Enfin. Elle sourit, toujours détendue quand elle est dans les bras de son ami.

« Fille facile va. »
« C’est une manière de parler à sa liée ça ? Avec tout l’amour que je te porte, vas te faire voir s’il te plaît. »

C’était toujours plus poli que l’insulte qu’elle lui avait sorti en italien il y a quelques minutes. Et puis oh, elle faisait ce qu'elle voulait hein. Elle était... bon d'accord, elle n'était pas majeure.




love.disaster
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Sam 8 Avr 2017 - 11:33



Et plouf l'Amour !

Baby, when I'm yellin' at you,
It's not your fault,
It's not your fault, yeah and
Baby cause I'm crazy for you,
It's not your fault


Doucement. Tendrement. Tu te laisses finalement venir contre moi. Te blottir contre moi. Après que je t’y ai invité. Sans réellement le dire. Petite connexion entre nous qui ne nécessite pas la parole. Je te souris. Aussi tendrement que ma main caresse ton dos. Comme ça. L’air de rien. Peut-être il y a-t-il des gestes qui valent plus que des mots ? Je ne sais pas trop. Je suppose. Tu bailles et même comme ça, tu restes terriblement adorable. Tu acceptes le massage. Repoussant tes cheveux au-devant de toi pour libérer ton dos. D’un revers de main, je repousse une de tes mèches de cheveux. Caressant dans le même temps ta joue de ma main. J’ai tellement envie… de t’embrasser. « Allez, allez ! » s’impatiente mon anima. « Mais… et si elle me repoussait ? – Elle est peut-être sourde, mais toi, tu es aveugle ! » Sans doute.

C’est difficilement que je détache mes yeux des tiens. Alors que je me sens quelque peu rougir. J’aperçois un rebord tranquille. « Viens. » lancé-je simplement. Avant de te prendre par la main et de t’inviter à me suivre. Quelques brasses plus tard, nous arrivons à destination. Je te laisse te mettre dos à moi. Ceci fait, je repousse quelques mèches qui étaient restées collées sur tes épaules. Bon, c’est le moment où tu découvres que j’ai fait le malin en te proposant de masser, alors qu’en fait, j’ai jamais fait ça ! « Bon, t’attends pas à des massages de ouf, hein ! » dis-je en pouffant un peu. Et là, tu vas te demander : pourquoi diable ai-je proposé si je sais pas masser ? Voilà une bien bonne question ! Pour profiter encore un peu de cette proximité. Certainement.

Je pose alors mes mains sur tes épaules. Me demande quelques secondes comment je vais m’y prendre. Et puis, je commence à te frotter le dos. Doucement. Du haut de tes épaules au bas de ton dos. Dans le creux de ton dos, j’insiste un peu de mes pousses avant de remonter vers tes épaules. Ne sachant trop quoi dire, je ne dis rien. Profitant simplement de cet autre petit moment tendre. Magique. Intime. Entre nous. Je poursuis les caresses. Alternant du haut vers le bas. Du bas vers le haut. Je ne fais pas trop attention au temps. Et puis, oubliant finalement que je suis sensé te masser. Je laisse mes mains descendre sur tes flancs. Sans trop m’en rendre compte. Te caressant tendrement. Je me penche un peu. Mes mains se pose sur ta taille pour te rapprocher de moi. J’approche mon visage. L’envie de déposer un baiser dans ton cou se faire fort. « Allez ! » lance une nouvelle fois Tounchdown.

Et une nouvelle fois, je n’en fais rien. « Bouh ! » fis-je alors au creux de ton oreille. Alors que je te chatouille un peu le bidou. Mieux vaut que tu imagines que c’était un stratagème pour t’embêter plutôt que tu comprennes que j’ai simplement envie d’être plus proche de toi. Je t’attrape par la main. T’invitant à me faire face de nouveau. Espérant que tu ne remarques pas que je suis un peu rouge. Puis je regarde l’horloge. « C’est passé trop vite ! » La déception se fait ressentir dans ma voix. Toutefois, j’ai aussi le sentiment qu’il faut mieux en finir pour aujourd’hui. Je pense que je ne saurai refouler plus longuement mes envies de t’embrasser…


***



Une fois dehors, je me pose sur le premier banc pour t’attendre. Pourquoi les filles sont si longues ? Soit, je suis aussi très rapide. Je ne peux t’en vouloir. De toute façon, je suis bien trop occupé à repasser dans mon esprit toutes les scènes que nous venons de vivre. Et puis. Une rousse survient. Un sourire. « C’était trop cool. Faudra se refaire ça ! » lancé-je à ton attention. Sans dévier mon regard du tien. « J’te raccompagne. »

Enfin. Un signe de main affectueux quand vient le temps de se séparer. « A demain ! » Plus tard, c’est avec un baiser que nous nous dirons au revoir. Du moins, je l’espère. Tout au fond de moi.





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