When you say you've had enough And you might just give it up Oh, oh I will never let you down When you feeling low on love I’ll be what you dreaming of Oh, oh I will never let you down
Visage fermé. Poing serré. En bas de l’appart de mon oncle Ryu. Trop longtemps. Cela fait bien trop longtemps que j’aurai de l’être ici. J’ai été naïf. Bête de faire confiance aveuglement quand on me disait ne pas avoir de nouvelles de mon père. Je suis sûr qu’on me cache quelque chose. Je le sais. Je le sens et ça me rend fou. Plus encore que de ne plus voir mon père. Plus encore de l’avoir vu tenter de me tuer. Être à l’écart. Ne pas savoir ne serait-ce que s’il va bien. Oui. Ça c’est pire que tout.
Des mois. Des putains de mois que je suis sans nouvelle. Depuis cette nuit. Ce cauchemar. Ça avait commencé avec une beast. J’étais tiraillé alors entre retrouver la fille que j’aime pour m’assurer qu’elle allait bien et rester avec le daron et d’autres gens pour casser le cul de la mocheté qui sortait dont on ne savait où. Si on m’avait dit au début que ce ne serait pas elle le véritable ennemi… mais mon propre père ? En réalité, je n’ai pas tout compris ce qui c’est passé quand… cette chose a pris possession de son corps. J’aurai pu fuir. Courir pour esquiver, mais je n’ai rien fait. Je crois que mon cerveau refusait d’assimiler la réalité qui se déroulait devant mes yeux. Je m’en suis sortie avec quelques blessures et pissant le sang, mais rien de réellement grave. Depuis, plus rien.
Ce n’est pas faute d’avoir été fouiller son appart à la recherche d’indices, mais rien ! J’ai simplement récupéré son chiot en attendant. Lui aussi doit bien se demander où son maitre. Je finis par prendre une inspiration et sonne à l’interphone. Un dimanche aprem, tonton Ryu devrait être là. Je veux des explications. Je veux des réponses. Cette fois je suis déterminé. Je suis surtout fatigué et que les choses soient claires : si je sens qu’on me prend pour un con…
Ça va chier des bulles carrées !
love.disaster
Xiel Hiroshi D'Ilgar Fon
Ryûnosuke Kazuya
dragon
Métier : mercenaire + coursier
Mutation : contrôle du métal
Mer 19 Déc 2018 - 13:34
CONSEIL DE GUERRE
FT. RYUNOSUKE + ELIS + HIROSHI
Ryū savourait son café en ce début d’après-midi, les fesses posées sur le comptoir de la cuisine, ses doigts occupés à tourner les pages d’un journal du coin. Il était toujours intéressant de voir les différents faits divers à la recherche d’activités criminelles, ou qui sait, des indices quant à l’endroit où son frère pouvait bien se trouver. Cela faisait quelques temps qu’il n’avait pas eu de boulot provenant de la Garde ou de Lamia — il refusait toujours à ce jour l’autorité de ce Damoclès qui était apparu comme une fleur il y’a quelques mois de cela.
Seul le bruit de ces pages tournées et de la douche résonnait dans l’appartement, Yong-Sun était parti dans la matinée. Il l’avait croisé avant qu’il ne parte, la courroie de son sac à dos fermement agrippée par ses mains gantées. Ryū s’était contenté d’un sourire et d’un simple « bonne journée », incapable de dire autre chose à son fils, toujours aussi gêné. La sonnette de l’entrée résonne ; brisant le calme qui s’était installé ; le faisant sursauter et laissant glisser sa tasse de café. Il la rattrape avant qu’elle ne tombe sur le sol, quelques gouttes colorées tombant sur ses doigts et son débardeur blanc cassé.
Jurant entre ses dents, il se dirige vers l’interphone pour voir qui ose le déranger.
— « Allo ? » dit-il, entendant brièvement la réponse qui lui ait donnée. « Hiroshi ? Qu’est-ce que tu fais là ? » demande-t-il, sourcils froncés, lippes froissées.
Une nouvelle réponse est formulée et Ryū hésite un instant à le faire entrer. Après tout, Elis est occupé et ça ne devrait pas prendre plus de quelques minutes pour rediriger son neveu vers un parc ou un autre endroit loin de son père fugitif qu’il essayait de cacher. Prenant sa décision, il presse sur le bouton d’ouverture et se tient prêt ; les bras croisés ; à voir son neveu débarquer en hyper-vitesse dans les escaliers. En entendant le bruit de sa course, il se rend compte que l’eau a arrêté de couler et que Elis a sûrement terminé. Shit. Il s’est planté dans ses calculs.
Ryûnosuke Kazuya
Elissanne D'Ilgar Fon
cowboy
Métier : Que dalle
Mutation : Berserk
Dim 3 Fév 2019 - 2:56
Conseil de guerre
Elis tentait de se reconstruire, son explosion avait aidé et depuis, il tentait tant bien que mal de remonter la pente, il le devait bien à Ryu et Yong-Sun, ils l'avaient supporté pendant un moment. Il avait rechuté, plusieurs fois, la dernière datait du lendemain d'Halloween, il s'était relâché et avait recommencé à se lamenter sur son propre sort, mais ça n'avait pas duré plus d'une soirée et le lendemain tout avait été oublié. Depuis, il avait arrêté de boire, même si dieu le goût de l'alcool et l'état dans lequel cela le mettait lui manquait énormément. Il s'était fait pardonner auprès de Banjo pour s'être montré si négligeant, ça avait été difficile de retrouver leur relation, comme si quelque chose entre eux avait été brisé, mais elle ne lui en tenait pas rigueur, car elle savait qu'au fond, ce n'était pas vraiment sa faute. Elle arrivait de nouveau à ressentir les émotions de son lié et cela les rassurait tous les deux.
Aujourd'hui, il était presque heureux, parce qu'après des mois à être enfermé, il avait enfin décidé de sortir de l'appartement de son ex-beau-frère. Il devait passer à son appartement et bien que Ryu trouve ça bien trop risqué, il n'avait pas le choix, il manquait cruellement de vêtements et bien que le japonais soit un homme du même âge, il n'avait pas vraiment la même carrure et les tee-shirts et pantalons de celui-ci étaient vraiment trop serré pour lui.
Il glisse ses doigts humains dans ses cheveux afin de les rincer et il ne pouvait pas nier que le shampoing de Ryu lui donnait des cheveux plus soyeux qu'il aurait cru possible dans toute sa vie et enfin, il coupe l'eau afin de sortir de la douche. Il regarde un instant le sol, se rappelant qu'il avait couvert le sol de son propre sang, il n'y a pas si longtemps, on pouvait d'ailleurs toujours le voir sur les joints du carrelage encore assombris. Il prit alors un instant pour se regarder dans le miroir et surtout son bras, ce bras monstrueux qu'il essayait d'accepter petit à petit. Il osait l'utiliser à présent, du moins quand il arrivait à en contrôler la force. Cherchant des yeux des vêtements, il trouva son tee-shirt, le reniflant légèrement avant de le reposer au sol avec une grimace. Il allait encore devoir emprunter des vêtements à Ryu. Attachant la serviette avec laquelle il venait de se sécher autour de ses hanches, il ouvrit la porte de la salle de bain.
❝ He Ryu, il me faudrait encore des fringues, je n'ai vraiment plus rien à me mettre. ❞
Et tout en disant cela, il se dirigea vers le salon où il savait, il trouverait son ex-beau-frère.
code by nyx
Elissanne D'Ilgar Fon
Xiel Hiroshi D'Ilgar Fon
Colgate Smile
Métier : Bourreau des cœurs
Mutation : Métabolisme rapide
Dim 3 Fév 2019 - 23:55
Conseil de guerre
When you say you've had enough And you might just give it up Oh, oh I will never let you down When you feeling low on love I’ll be what you dreaming of Oh, oh I will never let you down
Qu’est-ce que je fais là ? Qu’est-ce que je fais là ? Tu oses me poser la question ! J’espère que tu es en sueur derrière l’interphone. « Je viens rendre visite à mon tonton d’amour. » Mon cul oui ! Je viens chercher des réponses et j’espère qu’elles seront satisfaisantes. Sinon. Sinon… Je sais pas, mais sinon je vais faire un carton ! A peine la porte du bas de l’escalier s’ouvre que je m’engouffre. Je monte les marches vitesse super Hiro.
Finalement, j’entre dans le salon. « Salut tonton. » Machinalement, je commence à tendre les bras pour te faire un câlin comme à mon habitude. Ah merde, je suis sensé être vénère et convaincant. Je m’arrête aussi sec et plisse les yeux pour me donner un air grave et menaçant. Bon. Bon, moi je vais m’installer sur le canap hein. Je suis trop jeune pour les scènes de violence extrême. « Je veux des réponses, tonton. Et t’as pas intérêt à me raconter n’importe quoi comme les fois précédentes. Ras le bol qu’on me prenne pour un con ! Je suis sûr que tu me caches des choses. » Je plisse un peu plus les yeux et te pointe de mon index. Comme si j’étais sur le point de percer tout tes secrets d’un seul regard. « Ton visage est couvert de culpabilité ! » Sisi, je t’assure.
« Je sais que vous vous kiffez même si vous faites genre que non. Alors tu vas me dire où est mon daron ! Tu sais forcément où il est ! Mens pas. Je lis en toi. » T’en fais pas un peu trop dans le registre drama queen là, Hiro ? Faut ce qu’il faut ! Je suis là, je t’observe. Attendant une réponse qui ne viendra jamais. Elle ne viendra jamais parce qu’une voix familière s’élève. Une voix qui entre dans le salon.
Papa. Putain. Papa. « Ah ! Je le savais ! » Mon sang ne fait qu’un tour. Putain. J’ai envie de vous étrangler pour m’avoir menti tout ce temps. Mais on verra plus tard pour les sévices corporelles. Pour l’heure, je m’élance vers toi, papa… Je t’attrape dans mes bras et te serre fort. Fort si fort. Sait-on jamais, dès fois que tu t’envoles à nouveau. Je relève même pas que tu es à moitié à poils et avec un bras chelou. « Putain, papa… tu m’as tellement manqué. Six mois. Six putains de mois ! » Je finis par te desserrer. Passant brièvement une main sur mes yeux pour cacher que j’ai envie de chialer. Non. Non. Sois fort Hiro. Déjà qu’ils t’ont rien dit, c’est pas le moment de faire le gamin maintenant.
« Sérieux ! Qu’est-ce tu fous là ! Maman sait que t’es là ? Et toi tonton, pourquoi t’as rien dit ? Ça vous a amusé de me voir tourner en rond ? » Parce que dans le fond, je m’en fous de ce qu’il s’est passé cette soirée. Nous pourrons en parler plus tard. Là seule chose qui compte pour moi. La chose importante à mes yeux pour l’heure, c’est toi papa. Te voir. Savoir que tu vas bien. Tout simplement. « J’ai 15 ans ! Je suis plus un gamin. Je veux être tenu au courant. » J’ai même plus la force de gueuler… je suis fatigué.
« Vous faites vraiment chier. » lâché-je enfin. Pourquoi c’est à l’ado de venir gueuler chez son oncle pour retrouver son père ? Pourquoi c’est au fils de 15 ans de venir faire des reproches à son père de 37 ?
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Mar 11 Déc 2018 - 16:26
