nom : Inconnu.
prénom : Manea
surnom : -
rang : « Rêve de Folie »
âge : Inconnu.
sexe : Physiquement féminin.
sexualité : Pansexuelle.
espèce : Mutant.
caste : Sourgê.
métier : Comédienne.
nationalité :   Luxembourgeoise à l'origine ; chacun en a une différente.
statut social : Moyen.
statut marital : Inconnu.
quartier : Brooklyn.
spécialité : Des talents d’actrice indéniables ; fin stratège ; connaissances multiples et variées ; bonne combattante ; sensibilité de la langue et des mots.  
proches : Abandonnée, à cause de sa folie.

nom : Damnation.
niveau de contrôle : ★★★☆☆.
effet secondaire : Etant déjà un pouvoir considéré comme une malédiction, les effets secondaires sont « moindres ». Il a cependant fait sombrer Manea dans la folie.
mutation physique : Non.
description : Ils sont cinq. Cette malédiction a créé cinq personnalités différentes pour un seul corps. Manea, à l’origine unique propriétaire, a sombré dans la folie, car elle ne pouvait pas supporter ces autres voix, ces autres consciences qui pouvaient prendre possession de son corps et le contrôler à la place. Chaque conscience a une personnalité qui lui est propre et ces cinq peuvent communiquer entre eux, tout partager.


animalia : Dail.
espèce : Biche.
sexe : Féminin.
autre : -
caractère : C’est la sagesse. Dail a compris qu’elle n’était pas liée à une seule, mais cinq personnes, ce qui expliquerait qu’elle soit une femelle et non un mâle, comme il serait de rigueur. Elle est compréhensive, calme. Elle les guide, eux tous. Elle les accompagne, eux tous. Elle est la mère, la protectrice, et pourtant si fragile. Elle en a conscience, elle a conscience qu’elle pourrait se briser, et pourtant, elle est là, tout de même, et les protègera tous.  

ref : Chloe Price - Life is strange.
cheveux : Teints en bleu.
yeux : Une teinte hésitant entre le bleu et le vert.
couleur de peau : Peau relativement claire.
taille : Un mètre soixante-neuf
poids : Cinquante kilogrammes.
style vestimentaire : Dans un style plutôt déstructuré, des bottes avec un effet abîmé, des jeans parfois un peu larges et des tee-shirts avec divers écrits dessus.
autres : Un tatouage qui s’étend sur tout le bras, fait sur un coup de tête par Irae.

Que pensent-ils de la Lune Rouge ?
Personne ne sait vraiment. Sans elles, ils n’existeraient pas ? Alors peut-être sont-ils heureux ? Mais Manea a perdu sa raison à cause d’elle. Et ça, elle le sait, elle sait qu’elle devient folle, ou qu’elle l’est devenue. Alors elle la hait, elle aimerait qu’elle reparte, avec ses lumières semblables à des jets de sang.
Que pensent-ils du gouvernement de Maxwell ?
C’est le Silence, il vous fixe. Il ne dit rien. Mais il pense. Il pense, fort. Son regard glacial, qu’on aperçoit alors qu’il n’est même pas là. Il regarde, observe, et pense, tout bas, mais sans doute finira-t-il par se prononcer.
Que pensent-ils des pouvoirs ?
Ils sont heureux. Ils s’en moquent. Elle est folle, elle est perdue. Elle aurait aimé ne pas avoir une malédiction. Eux, ils en ont. Et eux, ils ont cette malédiction.
Que pensent-ils du système de caste ?
Elle aurait pu être considérée comme une philia, faut pas qu’elle s’plaigne la p’tite bourgeoise qui crie tout le temps. Mais t’façons, on s’en fout, nous, on subit rien, on est au milieu de tout, on est tranquille.
Que pensent-ils du statut des hybrides ?
Je ne comprends pas, moi. Je ne comprends pas, non. Ils sont juste … Différents ? Comme nous ? On est cinq. Ils sont uniques, je ne comprends pas. La beauté est dans la différence, la beauté est dans cette authenticité, dans ces regards pourtant si particuliers.
Que pensent-ils des Eros ?
CA. A. L’AIR. TELLEMENT COOL VOUS IMAGINEZ MEME PAS. Ils sont libres les gens, vous vous rendez compte ? Bon je sais c’est un peu bizarre parce qu’ils travaillent pour les Agatrucs qui font peur là, et qu’ils sont parfois un peu flippants, mais c’est tellement stylé les gars. J’aimerais bien être une Eros moi, mais j’ai trop peur de me faire mal, c’est nul de se faire mal vous comprenez.

[Il y a là Manea, la Folie.]
Imprévisible. Tu les regardes. Personne ne semble comprendre. Tu n’es plus ce que tu étais. Tu ne seras plus ce que tu as toujours été. Tu es la folie. Il y a eux. Il y a eux, qui t’ont tout pris, qui t’ont rendu fou.
Ton corps TREMBLE. Calme-toi. QUE FAIS-TU ? Non. Lâche cet objet. STOP.
TU LES ENTENDS ? ILS CRIENT. TOUS. ILS SONT là. ILS. Toutes ces voix, elles résonnent dans ta tête. ELLES CRIENT. Sauvez-moi. Sauvez nous. Elles parlent, toujours, encore. Pitié. Arrêtez-les. Je suis perdue.
J’étais si bien, seule. JE LA HAIS.
ARRETEZ.
Malédiction. MALEDICTION.

[Il y a là Auguste, le Poète.]
Assis. Il regarde le ciel. Cette Lune Rouge. Elle est là, elle déteint, elle emprisonne. Elle créé des différences et pourtant, elle rassemble. Et Auguste, il est là. Il ne comprend pas. Pourquoi a-t-il un corps ainsi ? Il ne se souvient pas réellement. Est-ce qu’il existait avant ? Est-ce qu’il rêvait ainsi ? Qui es-tu ? Qui suis-je ? Qui sommes-nous ?
Auguste, il ne comprend pas vraiment. Lui, il n’a rien demandé. Il ne comprend pas ce qu’il fait encore là. Il ne comprend pas les autres. Il ne se comprend pas lui-même. C’est un Poète. Un Rêveur perdu dans un corps qu’il ne pensait pas être le sien.
Mais Auguste, il a beau réfléchir, il trouve ça plus amusant, avec eux. Avec Manea, elle est bizarre, mais elle est gentille, elle a l’air perdue, elle a l’air de vouloir crier et, souvent, elle les supplie pour qu’ils se taisent tous.
Et puis, il y a Irae, qui est méchante parfois. Mais il l’aime bien quand même.
Auguste c’est un enfant. C’est un enfant, qui rêve, qui écrit. Il a un don, il a le don du chant, le don des mots. La musicalité résonne en lui, résonne dans son âme et conscience.
Mais, ont-ils tous une conscience, ou sont-ils tous une conscience ?
Ils sont cinq. Ils ne sont plus seuls. Plus jamais.

[Il y a là Irae, la Colérique]
Bordel. Ecoutez un peu Manea et fermez-la. Vous êtes bien gentils, mais j’aimerais bien avoir un peu de silence aussi. Et vous entendre H24 beugler, ça va très vite me casser les couilles mes chéris.
Irae, elle crie tout le temps. Elle insulte. Elle est vulgaire. Mais elle sait réparer les motos, elle est habile de ses mains. C’est une dure à cuire. Personne n’ose l’affronter. C’est un peu la dominante, je crois. Mais, ce qui est bien avec elle, c’est qu’elle est toujours là pour nous sortir des pires situations, on dirait qu’elle a vécu. Mais personne ne sait quoi. A part Manea, on est tous apparu avec cette Lune Rouge.

[Il y a là le Silence.]
Il est là. Pesant. Il ne dit rien. Il ne prend que très peu le corps. Personne ne connaît son nom. Il reste. Silencieux. Silence.
Silence.
Silence.
Un souffle glacial dans le regard. Repoussant. C’est la bête noire. Il est là. Peut  vous sourire. Il fait peur. Peut-être est-il fou. Il est le Silence. Il vient vous souffler la mort au creux de l’oreille. Il vient vous avertir du bout des lèvres, dans un murmure incompréhensible. Il est la survie. Il est le plus âgé. Il en a trop vu. Qu’a-t-il vu ? Lui-même ne le sait pas.
Et pourtant, il est un réservoir. Le réservoir des connaissances. Une culture impressionnante, des connaissances multiples dans de nombreux domaines. Mais, il ne dit jamais rien. Il transmet, dans ce Silence si distinct, si inquiétant.
C’est l’épée de Damoclès qui pèse, et ne semble jamais s’abattre.
Jusqu’à ce qu’elle finisse par tomber.

[Il y a là Eury, le Sourire]
OH. Mais. Tu vois vraiment ce que je vois ? Attendez, vous voyez vraiment tout ce que je vois ? MANEA TAIS-TOI REGARDE. C’EST. UN. CHAT. UN CHAT ? MAIS. IL FOUT QUOI ICI ? Il est trop mignon. Je peux le prendre où vous allez encore me tuer parce que je l’ai pris dans mes bras ? Non mais parce que si vous ne voulez pas, hein je ne le fais pas. Vraiment. Mais quand même, il a l’air tout doux. J’espère qu’il n’a pas de puces, après ça gratte et tout, et je vous avoue que FLEMME.
[Irae] – t’es trop bruyante, ferme la.
Mais. MAIS. Ca t’arrive jamais d’être gentille, genre même pas un peu ? Non, mais. C’est pas comme ça qu’on finira par rencontrer quelqu’un. Non, attendez. Je vais pas partir sur ce sujet, parce que vous allez encore me sortir un « gnagna de toutes façons on est cinq dans ce corps, donc trouvez l’amour c’est la mort, surtout si on a une bavarde et fille chiante comme toi ». MAIS LAISSEZ MOI REVER UN PEU NON ?
SI JE PEUX MEME PAS ETRE ROMANTIQUE JE VAIS FAIRE QUOI MOI ? Je suis la boule d’amour de nous cinq, que voulez-vous.
Vous n’avez pas vu notre culotte ?

Il y avait là, les sourires, encore.
Il y avait là, les cris, encore.
MAIS C’EST FINI. Fini. FINI. Folle. Je suis F O L L E.
STOP.
Pourquoi est-ce que vous me forcez à me souvenir ? Je ne V E U X pas. Il n’y a R I E N dont tu dois te souvenir, Manea.
R I E N.
Mais tu ne peux y résister. Ils sont là. Ils déferlent. Ils t’envahissent et te rendent à chaque instant, un peu plus folle, un peu plus dangereuse. Pour toi. Pour eux. Pour vous-mêmes, vous cinq. C’est pourquoi ils sont là, peut-être.

Tu étais une belle jeune fille. Tu ne t’en souviens peut-être plus. Tu n’as plus l’habitude de te regarder dans le miroir, sans sentir cette honte, ce dégoût, cette envie de t’arracher cette peau qui n’est plus la tienne. Ce n’est plus toi qui te regardes dans le miroir. C’est Eury qui se fait belle. Toi, tu t’enfonces, dans les douleurs de ton âme, dans le noir de ces consciences.
N O I R. Noir. Pitié, arrêtez moi, tuez moi. Je n’en peux plus. Je les hais. Je la hais. J’aimerais que tout cela s’arrête. J’aimerais. J’AIMERAIS. AVOIR. Le contrôle, toujours. J’AIMERAIS. Qu’ils se taisent. Mais je n’ai plus de voix. Ils vont me rendre folle.

ELLE REVAIT.
Elle rêvait.
Tu rêvais. De ces grandes scènes. De tous ces fauteuils rouges, face à toi. De ces personnes, qui t’applaudissaient, après chaque représentation. Ce n’est pas fini. MAIS. Ils vous applaudissent. CHACUN DE VOUS. VOUS TOUS. TU NE SAIS PAS. Tu ne sais plus.
Et ce corps qui tremble, à chaque secousse. Cet esprit qui se décompose, à chaque fois qu’on te prend le pouvoir, qu’on t’abandonne, au fond de cette âme que tu ne comprends plus. Ces membres qui tremblent de rage, que tu tentes de reprendre. Il y a là la colère, la rage. Celle qu’Irae n’aura jamais. Cette colère. PROFONDE. Cette colère, que tu ressens du fond de ta folie, que tu ne contrôles pas.
Elle finira par exploser. Tu le sais. Le Silence le sait. Il t’observe, du coin de l’œil. Il observe la souffrance, qui grandit. Cette graine de folie qu’ils ont déposée en arrivant. Elle grandit à vue d’œil. Elle finira par laisser des fleurs et des fruits au bout de leurs branches. Et alors, ils s’en iront, comme ta colère qui vous envahira, tous les cinq.

C A L M E. besoin de C A L M E.
Le Silence s’impose. Il arrive. Il fait taire les plus bavards. Tout le monde le regarde. Même toi Manea. Il vous fixe, il vous regarde, chacun votre tour : toi ; Auguste ; Eury ; Irae. Un doux sourire apparaît sur son visage. Il vous a vu grandir, chacun, à travers ce corps, il a vu, il a vu, il a vu. Il a vu des choses étranges, il a vu la vie, il a vu les expériences, il a vu la mort, sans doute. Il a vu bien plus de choses que vous quatre réunis.  

Il n’y avait rien au début. Il y avait cette jeune fille, innocente, amusante. Il y avait cette jeune fille, Manea, qui rêvait de beauté et, peut-être d’amour. Elle était encore jeune, semble-t-il. Elle était jeune, avant que la Lune Rouge, sanglante, dépose ses pluies de haine, de passion et de rage.
Manea, elle rêvait de devenir comédienne. Elle rêvait de monter sur la scène de Broadway. Elle rêvait de s’envoler et d’entendre les applaudissements alors qu’elle jouait. Alors qu’elle leur mentait, à eux, à eux tous. Qu’elle devenait une autre personne, une inconnue, une personne banale, sans doute. Elle rêvait, de doux rêves tels que l’on se fait alors que l’on est encore jeune. Elle a rêvé, comme toi Eury, d’amour.  
Sourire. Mystérieux. Et il disparaît, sans un mot.
Et il disparaît, laissant la place au silence.

[Manea]
— adore les fraises.
— ne peut pas s'endormir sans avoir pris une douche.
— est devenue très maniaque, chaque objet à sa place.
— déteste l'odeur de la cigarette.
— était amoureuse, avant la lune.

[Auguste]
— possède un carnet où il écrit tout ce qui lui passe par la tête.
— adore dessiner.
— aime la musique et compose parfois ses propres chansons.
— déteste les chats & est phobique des chiens.
— a une passion pour les araignées.
— adore les fleurs, particulièrement les iris.

[Irae]
— assure être quelqu'un de calme, mais s'énerve trop facilement.
— a eu le coeur brisé par une femme.
— adore écouter de la musique classique.
— est passionnée de photographie & de mécanique.
— chante comme une casserole, mais continue à le faire.

[le Silence]
— est très silencieux.

[Eury]
— rougit pour un rien.
— parle trop fort.
— a une étrange passion pour les chats gris & roux, et uniquement ceux-ci.
— idéalise encore l'amour.
— maladroite dans tout ce qu'elle fait, sauf quand il s'agit de mode.