Aujourd’hui,  tu as toujours la naïveté de croire quand on fait les choses sincèrement, on touche les gens. Alors tu continues de faire de ton mieux et d’essayer de garder une certaine franchise envers autrui. Tu consacres toujours ta vie à un idéal qui a changé depuis la Lune Rouge, et, tu continues à te battre pour te prouver que tu es une bonne personne. Aujourd’hui, tu as plus confiance en toi, tu as une meilleure vision de toi. Peut-être parce que tu as grandis, tu as gagné en assurance finalement. Tu as su avoir un autre regard sur toi même, comme si le lycée et ton entrée à l’université avait finalement changé quelque chose au bout de trois ans. Tu saurais plus t’affirmer auprès des autres, car tu as ce petit plus qui les ferait reculer d’un pas quand tu les vises avec ton arc, comme si le fruit d’un amour non désiré calmait immédiatement les autres. Ton animae t’encourage depuis son arrivé à te battre contre tes démons pour ce que tu ressens, à affirmer les sentiments que tu préférais jusqu’à présent encaisser, préservés, enfermés dans un coffre jusqu’à ce qu’il se mette à exploser. Tu n’as plus peur, si ce n’est bien entendu des personnes qui pourraient te résister.

Quand tu es Ozalee, tu es une battante, car tu sais qu’on compte sur toi, on t’encourage, on t’apporte ce que tu demandes. Tu gagnes confiance en toi, tu te sens plus forte de l’autre côté du miroir derrière ta capuche et ton grand arc, tu te mets à sillonner les rues de la ville sans prétention, et peu importe où cela te mène, tu prends ta mission au sérieux. Cela te permet d’en apprendre plus sur les autres avec qui tu discutes pendant ce temps, car tu aimes comprendre autrui, tu aimes bien les cerner pour pouvoir comme un peu les aider. Dans ce rôle d’un autre côté, tu as une situation de malaise, car les personnes sont si désespérées qu’elles serait prêtes à te payer pour avoir un peu d’amour de la personne convoitée. Le plus drôle reste quand tu as du mal à viser et que la personne se retourne sur une mauvaise personne, et là pour toi c’est le drame. Tu ne sais pas comment annuler les effets, alors tu dois faire attendre une journée pour pouvoir à nouveau recommencer, mais tu ne baisses plus les bas. Tu réussis à faire face.

Lorsque qu’une personne de l’université te demande un service, tu refuserais presque de l’accepter, tu veux conserver ton identité auprès des autres étudiants. Tu veux conserver ton image de simple étudiante alors que la neutralité et la simplicité, le fait de ne paraître qu’une fille parmi tant d’autre t’effraie. Néanmoins, tu ne fais rien pour changer, car tu n’as plus à prouver à toi même qui tu es.

Tu aimes le contact avec autrui, bien que tu ne sois pas toujours très tactile et directe, tu es une bonne amie attentive à autrui, tu restes ouverte aux autres et à leurs émotions. Tu es capable de t’entendre avec de nombreuses personnes, mais tu as du mal à toujours dévoiler ton toi, ton vrai toi. Seules certaines personnes connaissent seulement ton ciel intérieur. Ces personnes là sont plus intimes, et partagent avec toi des relations durables et franches. Cependant, tu as moins tendance à apprécier les conflits et la critique. Tu n’aimes pas les personnes trop portées sur le jugements, et tu préfères les fuir car pour toi la richesse ne se trouve pas dans les facettes visibles, mais dans ce qui est caché sous les masques de chacun.

Liste complémentaire:

“Tu étais de ces personnes timides, des personnes maladroites, des gens sensibles, et délicats qui ont au coeur tant de pudeur qu’ils voudraient, mais n’osent pas…”
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Sasha est née le 3 juin en Italie sur une île nommée la Sicile. Elle est née d’un père d’origine Américaine, et d’une mère Italienne. Les deux ont décidé de déménager aux Etats-Unis quelques années après la naissance de Sasha. La famille de Sasha possède des revenus moyens et un niveau de vie plutôt correct. Sa mère a décidé de ne plus voir sa famille pour partir avec son mari, malgré ses regrets. Elle essayait de voir sa famille le plus longtemps possible. L’un travaillant dans une agence dans la communication, et l’autre était simplement une vendeuse dans un magasin vendant des produits biologiques.
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“Tu vois ta fille ? Elle finira par faire les trottoirs !”

L’alcool n’est pas l’allié des hommes. Ils les conforte dans le fait que l’amour qu’ils se portent entre eux ne fait que les baisser. La jeune fille, dans la pièce voisine se tait, et dans la tête plongée dans ses cahiers, elle n’arrive pas à travailler. Elle se sent rabaissée, alors qu’elle n’a rien fait. Son père n’est qu’un démon à ses yeux, pas dans le sens où il est diabolique, mais il fait battre les feux des enfers à chacun de ses reproches violents. L’adolescente, bien que jeune ne peut se lever et se battre. Elle sait qu’elle va se faire écraser, elle sait qu’elle n’a pas la force de résister, elle sait qu’elle va finir écraser par les propos blessants et mal appropriés de son père trop saoul.

La jeune fille se sent mal, elle se rappelle chacun des commentaires déplaisants qu’il a fait de ses menaces, et n’a qu’une envie, c’est de partir, de partir loin pour ne plus les voirs. Ce sentiment de ne pas être chez elle est de plus en plus présent. Elle n’a pas d’endroit où être tranquille, les bruits circulent entre les murs comme s’ils n’existaient pas. Comme si, les blessures qu’il avait porté, était de plus en plus forte avec le temps, parce qu’elles finissent par s’encaisser. Un jour, elle savait qu’elle allait exploser, que ses épaules n’allaient plus portés les reproches et les insultes de son père qui ne savait pas comment expulser ses douleurs autrement qu’en rabaissant sa fille et sa femme.

Tu n’osais pas te battre, ni hausser le ton, car tu savais que cela irait trop loin, alors tu préférais te laisser abattre, loin de ton surplus d’émotions. Tu avais peur de ne pas crier tes pensées,  sans que les paroles qui sortent de par la colère soient modifiées. Tu avais peur de te battre pour tes convictions, peur qu’elles ne soient que dépourvues d’une raison.
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“Quand je suis venue chez toi, l’autre jour, il y avait une petite boîte métallique au pied de lit…”

Sasha fait les gros yeux, elle regarde sa voisine, l’air inquiète.

“Tu as regardé ce qu’il y avait dedans ?”

“Non.. Mais je posais justement la question… Tu caches quoi là dedans ?”

“Un tas de choses… Si tu savais. Des choses qui font ce que je suis moi aujourd’hui…”

Elle jeta un sourire à la fille qui se trouvait en face d’elle. Un sourire sincère, un sourire qui touchait comme une de ses flèches. Ce n’était que le début d’une nouvelle histoire. Sasha était contente que la Lune les ait épargnée, après tout, cela faisait des mois qu’elles se connaissaient, et en aucun cas, elle ne l’aurait laissé partir comme ça. Pas cette nuit là.
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Deux ans après la lune rouge.

“Tu es sûre de ce que tu fais là Sasha ?...”

“Je n’en sais rien… Mais j’ai accepté, maintenant, je ne peux plus revenir en arrière. Quoi que je fasse, je n’ai pas ma chance.”

“D’accord, je respecte ton choix.”

L’oiseau termina sa phrase sur un ton froid et s’envola, quelque peu déçu et il préféra ne pas voir la scène qui allait suivre, fuyard.


De là haut, tu te prends comme un aigle royale devant des tas de simples rongeurs cherchant un peu de nourriture à se mettre sous la dent. Comme si tu n’avais besoin d’amour, comme si tu as déjà ce que tu désirais. Au fond de toi, tu te sens mal. La personne qu’on t’a demandé de viser n’est autre que la personne que tu convoitais depuis des mois. Tu avais refusé, mais au fond de toi, il y a cette voix qui a fini par laisser tomber. Cet amour, tu savais que tu ne pouvais pas le réaliser, alors autant l’offrir à une personne qui en avait vraiment besoin, une personne qui t’avait déjà donné beaucoup, et tu n’as pu refuser. Tu es tout autant faible, mais pas assez pour utiliser ton propre pouvoir, car tu ne sais pas ce que cela pourrait engendrer. Faire tomber quelqu’un amoureux de toi, pourrait te faire perdre la personne à jamais, alors jusqu’à présent, tu as toujours préféré m'abstenir.

Du sommet de l’immeuble, tu attends tranquillement la venu des deux futurs tourtereaux. Ton coeur est déjà pincé par la douleur, alors que tu n’as même pas encore tiré. Ton oeil est humide, il se met à se noyer sous une mer chaude et salée. Tu lèves le bras en l’air et fait appel à tes pouvoirs pour faire apparaître une de ses fameuses flèches. Tu l’accroches alors à l’arc puis tend le fil, pour finalement viser la personne qui est ta vulgaire victime. Ce sentiment de malaise est de plus en plus fort dans ta poitrine, tu sais ce qu’il t’attend. Ils discutent tous les deux, tu n’attends pas une seconde de plus pour tirer et regarder jusqu'à où elle se dirige, si tes calculs sont bons. Bingo. C’est à ce moment que tu sens la douleur que tu avais tant attendu te transpercer en quelque sorte. Tu t'agenouilles et regarde la scène, suffoquant de douleur. Tu te mords les doigts car il n’hésite pas à faire ce que tu n’avais pas osé depuis sa rencontre. Et tout compte fait, cela est peut-être mieux comme ça. Tu te plis en deux et reste allongée sur les sommets de la ville en regardant le ciel, comme vidée de tout tes sentiments, comme si tout ce que tu avais essayé de construire depuis des mois n’avait rimé à rien. Tu es allée contre tes principes, et maintenant tu ne le regrettes même plus, mais au fond, tu ne le feras plus. Tu n’avais que 17 ans…

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“Hors de question !”

“Allez quoi ! Contre cette somme tu peux pas refuser. Ca fait deux ans que je lui cours après...”

“Tu sais quoi ? Pour des gens comme toi, j’ai déjà donné.”

“Et alors ? Si tu l’as fais ? Qu’est ce qui t’empêche de le refaire ?!”

“Ma morale et mon coeur. J’ai assez d’amour propre pour ne pas réitérer les erreurs du passé. Alors tu te tais, ou c’est tes fesses que je vise la prochaine fois ?! Viens là allez !”

“Non mais… C’est bon, laisse tomber…”

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