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Fight fire with fire × Lamia
Anja Galovič
Chaudasse
Anja Galovič
Métier : Jouteur.
Mutation : /
Chaudasse
Lun 24 Juil 2017 - 23:25
Fight fire with fire
lamia × anja
The body is a slave to its impulses. But the thing that makes us human is what we can’t control. After the storm, after the rush, after the heat of the moment has passed, we can cool off and clean up the messes we made. We can try to let go of what was.
Brooklyn c'est pas un endroit où on s'attend à te voir. Ton terrain de jeu c'est plus dans le Bronx, là où tu vis, là où tu travailles. Enfin, si on peut parler de travail. La dernière joute en date s'est déroulée il y a plus d'une semaine. Sauf que tu t'es blessée comme une bleue et ça ne cicatrise pas bien. On peut même dire que la plaie sur ta cuisse est vraiment moche. Même si tu doutes qu'une ouverture sur le corps humain peut un jour devenir belle ... Allez comprendre ces médecins un peu fous. Pour en revenir à ta blessure, elle n'est pas très grande, ni même profonde. Par contre la couleur qu'elle prend t'a légèrement inquiétée. Assez pour aller à la recherche du Doc que tu connais. Tu sais que si tu retrouves sa trace, elle va te passer un savon, mais tant pis. Tu préfères ça que de chopper une infection et crever la gueule ouverte dans le trou à rat qui te sers de maison.
C'est bien joli tout ça. Mais ça fait une heure que tu tournes dans ce coin, et personne ne peut t'aider. On ne l'a pas vue ici aujourd'hui. Pas de chance hein ? Tu tentes une dernière fois, attrapant un jeune homme en court de route. Il s'arrête, mais tu vois qu'il est un peu pressé.

« Je ne vais pas vous embêter bien longtemps, je cherche juste un médecin, une blonde qui s- »

Tu ne termines pas ta phrase, le souffle semble te manquer. Il s'échappe de tes lèvres sans que tu n'y puisses quelque chose. Ton regard s'est posé sur quelqu'un alors que tu conversais avec l'inconnu. Et maintenant, tu ne peux pas continuer. Ces cheveux tu les a déjà vus quelque part. Tu cogites un instant, parce que tu es sûre de les avoir croisés. La lumière se fait dans ton esprit embrouillé. La vitre lors de l'attaque des Beasts. C'est ça. Finalement, tu ne l'as jamais croisé, cet homme qui t'a tant marqué. Tu l'as seulement aperçu à travers un miroir, tel un tour de passe-passe.
L'homme à tes côtés monte un peu la voix pour se faire entendre de toi. Il repose sa question une autre fois. puis il décide de s'en aller en haussant les épaules et en marmonnant quelque chose que tu ne sauras jamais.
Lorsque tu reprends ton souffle, c'est comme si tu revenais à la vie. Tu te rends compte que l'autre t'a tourné le dos et qu'il repart, mais tu t'en fiche royalement. Ton regard est de nouveau rivé sur l'homme et instinctivement tu passes une main dans tes cheveux pour les remettre à leur place. Comme si ta crinière pouvait tout à coup ressembler à quelque chose.

Je peux savoir ce que tu fiches ?

Ton anima n'est jamais très loin. Tu fronces les sourcils, parce que toi aussi tu es étonnée de ton comportement. Un autre regard vers l'homme qui s'éloigne te fait perdre tes moyens. Prise d'une impulsion, tu te met à lui courir après sous le regard amusé d'Ugol'. Heureusement avant de te tourner en ridicule, tu t'arrêtes et fait mine de regarder autre chose.
Qu'est ce que je fais ? MON DIEU c'est lui qui a le feu. J'suis pas folle je l'ai vu. MAIS JE FAIS QUOI A LUI COURIR APRÈS.
Tu ne regardes pas vers lui tout de suite. Tu inspires un grand coup avant de jeter un autre coup d'œil en espérant qu'il n'a pas repéré ton manège. Et s'il te prenait pour une folle ou pire ?
@Panda
Anja Galovič
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Invité
Invité
Anonymous
Dim 30 Juil 2017 - 13:32

"I will tell the sky to make it through the night ; I will take back my pride live while I breathe"
#The Moth and the Flame
Live while I breathe
Little spaces
Fight fire with fire





Ton prénom résonne comme un vide, aujourd’hui.
Une rancœur, une béance vénitienne, un frémissement de pluie lorsque tu avais déposé des digitales sur la tombe de ta mère. Ton dos se courbait et la pluie déchirait tes épaules, puis cascadait sur les crocs noirs des asphaltes. Tu avais remonté l’allée du cimetière pour sortir (me regardes-tu, maman) ? ; tu fleurissais dans l’odeur d’un vieux cognac tandis que tu sentais glisser sur toi le regard expiateur des morts.
Un regard blanc, curieusement. Empli de silence.
– Même si, aux Etats-Unis, la mort avait toujours été noire. –

La pluie formait des songes gris sur l’asphalte et le sol dessinait lentement ses splendeurs, en écho au ciel – des tessons de bouteilles, des cicatrices internes, hémorragiques. Anesthésiées. Jamais tout à fait.

La solitude, Lamia, n’était pourtant pas l’un de ces sentiments que tu avais coutume de ressentir. Peut-être parce que tu n’avais jamais été seul ; peut-être parce que tu avais toujours possédé une conscience aiguë du monde. Que tu ne relevais pas les morts au combat, également – pour te souvenir, tu allumais une clope et tu te contentais d’un sourire, dans l’odeur du tabac froid et l’écho de chants cendrés – luminescents. Les tombes demeuraient closes sous tes doigts, et leurs ventre-marbre te rappelait, par contraste, au rouge des vivants. Pour souffrir de la solitude, il fallait se souvenir qu’un jour, on n’avait pas été seul ; et toi, Lamia, tu avais pris l’habitude de balancer tes souvenirs à la gueule des ciels noirs. Jamais pour leur offrir, mais peut-être parce qu’ils étaient trop lourds à porter. Peut-être parce que c’était plus facile, aussi.

(Pour beaucoup, le monde fonctionnait toujours par soustraction entre un manque à étreindre et un désir qui ne pourrait jamais être satisfait. Par imitation, aussi ; et, lorsque le ciel ne brillait plus assez, c’était le sol qui créait sa propre constellation, en alcools et en tessons de bouteille.)

Pourtant, aujourd’hui, tu aurais pu te sentir seul, si tu l’avais avoué.
Tu iras peut-être boire, un peu plus tard, Lamia. Comme tu buvais tous les dix-sept juillet chaque année, après avoir endormi Athalée et bordé ses rêves. Tu buvais pour oubliais ta frustration, ton échec, cette incapacité à permettre à ta sœur de fleurir dans les sourires du monde – en  s é c u r i t é.

Et pourtant, même si tu commémorais la mort de ta mère (jamais tu n’honorerais aucune autre mort, y compris celle de ton père ; tu trouvais cela stupide, mais tu avais commencé à célébrer ce jour pour ta sœur, et tu avais peu à peu pris l’habitude), tu avais oublié son visage et son odeur depuis longtemps. L’absence avait remplacé la douleur de tes paupières neurasthéniques, dans les volutes d’un tabac froid et d’une cigarette écrasée par tes lèvres.

Bref, Athalée t’avait contaminé avec ses souvenirs et ses fichues commémorations.
« Putain », avais-tu murmuré entre tes lèvres. Le pire, c’est que tu ne saurais lui en vouloir.

Alors tu avais commencé à marcher, lentement, à travers les rues, et ton regard n’était que passé – toi qui le haïssait. Tes pas demeuraient légers, pourtant, et la pluie était devenue un simple châle sur l’asphalte. Une étole de reflets. Rune riait sur tes épaules, et ses spasmes te rappelaient l’étreinte d’un regret ; tu étais grand d’une existence que tu ne connaissais pas, Lamia, parce que tu avais sacrifié tes souvenirs aux dépends de l’avenir d’autrui. Et, comme chaque dix-sept juillet, c’était un long tressaillement au creux de tes reins, un murmure corruptif, corrosif, une aile de colères et de rancœurs qui s’abritait sous tes cils. Dans cette tempête de gens et de cœur que tu entendais battre autour de toi : c’était un long silence. Comme si les corps continuaient à respirer, mais que les esprits s’étaient arrêtés.

Il y avait beaucoup de monde autour, mais vous étiez seuls.
Seuls à deux.

Tout en marchant, tu avais lentement caressé le dos immatériel de Rune – tu parvenais à l’effleurer, parfois, même si le contact demeurait fantomatique – et le geste ôtait un peu du passé dans tes yeux.
Tu savais que le monde, pourtant, ne pouvait pas revenir au présent. C’était idiot. Tu pensais qu’il n’existait rien de plus absurde que le présent, Lamia, rien de plus con qu’un instant qui juste avant n’existait pas et l’instant d’après n’était déjà plus que mémoire – une sensation sur la peau ou au creux des lèvres parfois, lorsqu’il s’agissait d’une amante. Un décolleté de noir.
Le présent n’existait pas, puisqu’il était un état transitoire où se nouaient des existences et des destins qui n’avaient pas conscience d’être, et ne se réalisaient que dans le futur.
Et, lorsqu’ils s’accomplissaient, ils devenaient passé.

— Je n’aime pas lorsque tu réfléchis, Lamia. (Rune murmurait doucement, comme si elle ne souhaitait pas troubler la pudeur de cet instant. Tu avais claqué tes semelles sur le sol avant de répondre. Tu étais agacé. Même la narration n’aurait pu le décrire parfaitement.)
— Comme si j’avais quelque chose de mieux à faire.

Le ton de Rune demeurait ironique, tu sentais le sourire dans ses pattes serrées sur ton sweat, mais tu savais qu’elle ne plaisantait pas. Toi aussi, tu détestais lorsque tu réfléchissais, Lamia. Ça te rendait encore plus con qu’à l’accoutumée, puisque paradoxalement, tu agissais toujours plus vite et toujours plus stupidement. Peut-être parce que tu ne réfléchissais jamais sur les murmures qui pouvaient étreindre le présent… celui-là même que tu détestais. Au contraire, ton regard naviguait au-delà des grèves infertiles et des toits encombrés, et tu avais un instant observé les portraits filigranes des oiseaux gravés dans les murs comme dans le ciel pour comprendre les motifs qui liait les hommes au monde. À un monde qui n’était pas toujours leur. À un monde que tu n’avais pas davantage fait tiens, en réalité.

Un soupir fleurit sur tes lèvres, Lamia – tu détestes vraiment les dix-sept juillets. Ce jour rivait en toi la mémoire comme elle riverait un rivage (et tu savais que derrière, ce n’était rien de plus que ce visage que tu avais oublié. Ce n’était rien de plus qu’un parfum de pluie et une danse de mort.) Lentement, tu accélères. Personne n’aurait pu deviner que tu souffrais, mais tes cheveux s’enflammaient par intermittence et tu battais nerveusement ta cigarette entre tes mains. Tu te sentais prisonnier sous ce ciel crasseux. Il n’y avait sans doute rien de plus terrible qu’une liberté à laquelle on ne peut s’astreindre. Une liberté visible, mais lointaine. Parsemée d’encre – à moins que ce ne fussent tes démons.

— Allez, ça suffit, Lamia.
(Rune l’avait murmuré en écho à ta propre incertitude mentale, mais tu avais acquiescé. Tu continuais à marcher dans les rues. Tu ne te dirigeais pas – tu finirais bien par trouver un bar, après tout. Même sous les lueurs vengeresses de l’après-midi.)

Tu avais finalement rejoint l’une des principales avenues de Brooklyn.
L’un de ces endroits que tu appréciais particulièrement puisqu’il pouvait, en un seul instant, se réduire à un petit rien. À une esquisse, un essai, un brouillon. Une alouette en demi-teinte – fédératrices du ciel.

Et la rue, comme toujours, semblait avoir survécu à la Lune Rouge tandis qu’elle s’animait des mille bruissements du jour. Des commerçants croissaient sur les berges du trottoir et proposaient leurs étoffes – parfois des châles en gris natifs, parfois des étoles aux couleurs de l’Afrique asséchée, dans les imitations d’une culture qui avait disparu depuis longtemps. Des petites bandes de couleur s’envolaient contre les joues des hommes puis imitaient le ciel en claquant sur leurs poignets ; tu avais évité le décolleté des lèvres d’une femme et ton indifférence avait écarté les passants autour de toi. Peu à peu, tu t’étais un peu plus ouvert au monde. À ces visages génériques dont tu reconnaissais les teintes sans jamais les avoir vu. Malgré ses allures de normalité, le monde restait fou, après tout – et, autour de toi, ce n’étaient plus que des regards vitreux de silence. Séculaires. Enracinés. Endémiques, pandémiques.

Parce que tu étais plongé dans tes pensées, Lamia, tu n’avais pas aperçu tout de suite la menace, et c’était Rune qui avait indiqué son trouble d’une pression de sa patte sur ton épaule. Un effort qu’elle était capable de faire lorsqu’elle pressentait un danger, et voulait t’en prévenir discrètement.

La rue était tranquille, mais tu avais rapidement compris son trouble.
Il y avait derrière toi une rupture, un mouvement trop vif, un souffle trop rapide.
Tu étais traqué, Lamia. Et lentement, la tranquillité de ton jour de deuil s’était brisée.
Une jeune femme te suivait. Depuis un long moment, sans doute.

Elle se glissait maladroitement entre les étoles, et ses ombres paraissaient se coller aux murmures de la foule alors qu’elle t’observait, quelques instants – sans aucune discrétion. Sa chevelure blonde fleurissait dans les prémisses de ta colère. Le soleil accrochait lentement un éclat élyséen à ses prunelles et tu t’agaçais lorsque tu avais compris, après une minute, qu’elle ne te lâcherait pas. Tu avais accéléré ; elle accélérait, elle aussi. Et dans ses gestes, aucune méchanceté sinon la curiosité latente, un peu naïve, d’une âme qui n’aurait pas encore vraiment éclot. Des rêveries en crocs noirs.

Tu ignorais son identité, mais tu n’étais plus suffisamment con pour penser à une coïncidence, Lamia. Pas après le discours de Damoclès. Avant la Lune Rouge, sans doute ne te serais-tu pas tant méfié ; mais tu savais désormais à quel point les pouvoirs avait révélé le cœur des hommes (et leur cruauté) sans altérer leur enveloppe physique. Alors les flammes valsent au creux de tes doigts tandis que tu quittes lentement l’avenue principale – te dirigeant vers une ruelle plus calme que tu connaissais bien. Tu étais devenu un monstre, Lamia. Un monstre de puissance et de carnation lorsqu’il s’agissait de défendre ce que tu aimais – et ton regard n’était plus que valse.
– une valse de mort, peut-être.

— Qu’est-ce que tu fais ?
— On va la confronter.

Parfum de sève ; odeurs de morts.
Tu étais en colère, aujourd’hui, Lamia. Tu te contenais encore, mais nul doute que, si elle t’énervait, que si cette inconnue représentait la moindre menace, tu ne retiendrais pas tes flammes. Sans être convaincu qu’une femme si maladroite et si peu discrète puisse vraiment être une ennemie – peut-être était-ce pour cela que tu n’avais pas encore essayé de la brûler.

Distraitement, tu avais jeté ta clope sur le sol, l’avait étouffée sous tes talons, puis avait gagné une nouvelle ruelle. L’inconnue te suivait toujours, mais semblait s’être distancée – comme si elle pressentait. Un sourire presque sadique, mais un peu amusé, s’était alors glissé sur tes lèvres tandis que tu clamais à son attention en te retournant :

— Tu devrais cesser de me suivre.  




© Shalynia – #RP 1

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Anja Galovič
Chaudasse
Anja Galovič
Métier : Jouteur.
Mutation : /
Chaudasse
Dim 30 Juil 2017 - 17:15
Fight fire with fire
lamia × anja
The body is a slave to its impulses. But the thing that makes us human is what we can’t control. After the storm, after the rush, after the heat of the moment has passed, we can cool off and clean up the messes we made. We can try to let go of what was.
Il t'a repérée. C'est sûr. Tu as l'impression que vos regards se sont croisés à un moment.
Et si c'était seulement ton imagination ? Après tout tu es tellement tendue, qu'on pourrait te faire hurler de peur rien qu'en voulant t'adresser la parole. Heureusement que les gens sont occupés à faire toutes sortes de choses. Et puis tu arrives à garder une certaine contenance aux yeux des autres hein ? Non ?
Sauf que ce ne sont pas ces personnes random qui t'intéressent. C'est ce gars là-bas qui tourne au coin de rue et qui se soustrait à ta vue ... Il disparaît cinq secondes de ton champs de vision, et tu es déjà en train d'accélérer l'allure pour ne pas le perdre tout court. Tu ne sais même pas ce que tu comptes faire en agissant ainsi. Et les raisons qui te font le suivre sont encore plus floues ... Jamais tu n'oserais lui adresser la parole.

Alors que tu étais retombée dans tes pensées, tu t'es retrouvée  le suivre dans des ruelles.
Ce genre de ruelles, ou la fille blonde (vraiment sexy dit en passant) se retrouve coincée entre des mecs assez musclés et pas très nets, et fini égorgée entre deux poubelles. Un peu triste comme histoire, et tu ne comptes pas vraiment finir comme elle. Après tout ton pouvoir sera bien assez dissuasif pour ce genre de tueurs.
Mais pour en revenir à cette fameuse ruelle, tu trouves ça un peu trop suspect. Tu ralentis un peu, si ça se trouve il t'a vraiment cramée depuis le départ. A lui courir dessus comme ça aussi ...
N'empêche, toi qui ne voulait pas aller lui parler puisque tu avais trop peur d'engager la discussion, tu n'as plus besoin de le faire. En effet, Lamia se retourne et te demande d'arrêter de le suivre, son anima pas loin. Et prise de court, la seule chose intelligente que tu trouves à faire c'est de pointer le feu dans le creux de ses mains, en poussant un cri de victoire.

« Je savais que c'était toi ! »

Anja, tu n'es pas si bête d'habitude. Est-ce que tu le ferais exprès ? Bien sûr que non, tu n'aimes pas vraiment être tournée en ridicule. Et pourtant tu te conduis comme une simple d'esprit. D'ailleurs tu t'en rends vite compte.

« Euh je ... Pardon, je ne te suivais pas ! »

Un blanc passe  et tes joues se couvrent de rouge.

« Enfin si mais ... »

Comment expliquer à quelqu'un que tu viens juste de rencontrer que tu l'as vu le jour de l'attaque des Beasts et que depuis tu ne rêvais que d'une chose : lui parler. Oui c'est ça en fait.
C'est simplement ça que tu n'arrivais pas à te mettre dans la tête. Discuter avec quelqu'un possédant le même pouvoir que toi. Peut-être pour te sentir moins seule. Ou lui demander des conseils ? Comment est-ce qu'il arrive à ne pas se faire engloutir par les flammes ?
Tu lui jettes un coup d'œil et ce que tu vois te donne une autre raison de ne pas trop t'approcher. Autre que son sourire, son regard de donne la chair de poule. Le frisson qui la déclenche nait au creux de tes reins et remonte à grande vitesse le long de ta colonne vertébrale. Puis elle éclot pour rejoindre tes bras, ta nuque. Un sentiment bien étrange que celui-là. Ce n'est pas totalement de la peur, même si ton instinct te dit de te méfier.

« Enfin c'était pas méchant quoi. Hmm. »

Tu soupires, vraiment mal à l'aise. Parce que tu ne sais pas par où commencer.

Et si tu lui expliquais que c'est son pouvoir qui t'intéresse ?

Ton oryx te donne un coup de museau derrière la tête, sa corne intact pointant vers le jeune homme.

« Ok alors. L'autre jour dans la glace. Je t'ai vu, enfin surtout ton pouvoir et hmm. J'sais pas j'voulais voir si c'était pas mon imagination je suppose. »

Ton anima secoue la tête. Ce n'était pas franchement comme ça que tu pensais le dire, mais c'est un bon début.
@Panda
Anja Galovič
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