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« Nous naissons ainsi. Nous devenons à part. Nous espérons être autre chose. » - Ophélia |En cours]
Invité
Invité
Anonymous
Sam 11 Nov 2017 - 1:41
Ophélia Y. Cloverfield.
©️ RED (Transistor)
PHYSIQUE
ref : RED de Transistor.
cheveux : Courts. Porteur de rage et de fureur. Le roux domine. Synonyme de rouge.
yeux : Des yeux aussi bleu que la mer. Aussi bleu que le ciel. Un maelström de bleu.
couleur de peau : La couleur de peau d'un corps mort. Aussi blanche que la neige. Aussi froide que celle-ci.
taille : Un cygne. Éblouissante beauté. Avoisinant les un mètre soixante dix. Plus. Si les talons osent daigner recouvrir ses pieds.
poids : Le poids d'une femme est un secret. Jalousement garder. Pourtant, tu pèses dix kilos de moins que ta taille. Assez pour avoir des formes sans en avoir trop.
style vestimentaire : Tu aimes changer. Tu aimes porter des capes. Des vêtements amples. Ou des vêtements serrés. Tout dépend. Quand tu combats, le jogging est collé à toi. Avec un simple maillot. Quand tu sors, tu aimes être unique. Assez pour qu'on te regarde. Assez pour effleurer l'esprit des gens. Les robes et les jupes. Les pantalons tout comme les jogging. Aussi changeant que tu puisses l'être. La chaleur t'atteint rarement.
autres : Deux tatouages à la nuque. L'un pour montrer son appartenance à la majorité. L'autre est plus petit. Plus camouflé. Celui de l'illégalité. Des assassins.
INFORMATIONS

nom : Cloverfield.
prénom : Ophélia & Yvegena.
surnom : Déchéance.
rang : Déchéance & Éclipse.
âge : 27 âmes.
sexe : Femme.
espèce : Mutante.
caste : Éros.
métier : Serveuse. Officiellement. Jouteuse et Mercenaire. Officieusement.
nationalité :   Russo-Américaine.
statut social : Aisé.
statut marital : Célibataire. A jamais.
quartier : Queens. Reine.
spécialité : Collecter des informations. Il est si facile de tromper autrui. Infiltration. Il est si facile de se faire passer pour quelqu'un d'autre. Boxe. Il est si facile de taper autrui.

FAMILLE

parents : Un père et une mère. A priori aimant.
frères/soeurs : Fille unique.
enfants : Aucunement.
mari/femme : Le Néant.
animal : Les animaux reniflent la solitude en toi. Et la froideur.
autre : Une famille. A priori. En Russie.

FAITS EN VRAC

_ Tu danses, seule chez toi. Pour seul compagnie, le silence. Et des applaudissement. Fictifs.
_ Tu tiens un carnet. Un semblant de carnet intime. Mais surtout, qui cache des informations sur autrui. Codé. Bien sur.
_ Tu mordilles souvent tes lèvres. En réfléchissant. Tu as toujours un baume pour les lèvres. Dans ton sac. A côté d'un taser. Chacun à ses petits objets dans son sac.
_ Tu ne l'avoueras jamais, mais quand tu es seule, tu aimes regarder des séries d'amour. Ou des films. Une façon pour toi de pleurer. Sur ta vie parallèle.
_ En tant que serveuse, tu dois avoir la rapidité. Le charme. On dit de toi que tu danses entre les tables. Un rayon de soleil pour les personnes fatigués. Une pièce de théâtre. Dont on ressort souriant.
_ Tu détestes toute personne qui bois. Et qui fume. Un poison dont on devrait se débarrasser. Un poison qui pénètre doucement. Mais surement. Et finit par détruire la personne. Rapidement. Non, tu ne détestes pas à proprement parler les personnes. Mais les drogues. Les boissons alcoolisés. Des scorpions qui frappent. Tout le monde. Sans distinction.


SOCIETE

Que pense-t-il de la Lune Rouge ? Tu as détester ses jours. La neige est devenu rouge. Aussi rouge que ta fureur. Au contraire, cela t'as permis de te rendre plus forte. Un mal pour un bien. Un mal dont tu te serais bien passé.
Que pense-t-il du gouvernement de Maxwell ? Tu le sers. Pour avoir de l'argent. Rien de plus. Il n'est pas parfait. Loin de là. Autant lui, que son gouvernement. Déjà, pourquoi un homme devrait-il gouverner ?
Que pense-t-il des pouvoirs ? Un nouveau outil. Que tu te sers. Pour combattre. Autrui. Ou toi-même. Aussi froid que tu l'es au fond de toi.
Que pense-t-il du système de caste ? Tu n'aimes pas la discrimination envers les hybrides. Ils n'ont simplement pas eu de chance. Mais le monde cherche un bouc émissaire. Et Maxwell leur en as donner un.
Que pense-t-il du statut des hybrides ? Des personnes qui n'ont pas eu la chance que tu as eu. Une modification physique que tu n'as pas. Autant de pouvoir que toi. Mais tu ressembles plus à une humaine qu'eux. Pourtant, le fait d'être ne change rien. Tout le monde est monstrueux à l'intérieur. Qu'importe la couverture.
Que pense-t-il des Eros ? Tu en fais partie. Pour l'argent. Car un salaire de serveuse ne suffit pas pour vivre. Pas dans ce monde. Ni dans un autre. Puis pour te détendre. Pour te défouler. Pour te donner une raison de vivre. Une raison de continuer à te lever le matin.
Que pense-t-il de Damoclès ? Tu ne l'as jamais rencontré. Il est au dessus de Lamia.
Tu as été recruter par celui-ci. Il est un fantôme. Mal ou bien, tu ne sais pas qui il est. Mais pour être aux ordres d'un autre homme, il doit être du genre soumis. Un peu comme toi. Tu enrages. Reprend la maîtrise de toi-même.
ANIMA
nom : Tempête.
espèce : Un renard polaire.
sexe : Féminin. Car les hommes. Le sexe masculin te fait enrager. Car les hommes ne sont bon qu'à être manipulé. Ils ne sont que nuisance. Ton anima ne pouvait être qu'une femelle.
autre : Elle as une fourrure dense. Et est un peu plus grande que les renards polaires normaux.
caractère : Elle n'hésite pas à te remettre à ta place. A te mettre plus bas que terre.
Pour te motiver à combattre. A te relever. Elle est froide. Si froide envers toi. Rare sont les moments où tu peux la caresser sans qu'elle te grogne dessus. Mais ses rares moments sont si précieux.
POUVOIR
nom : Cryokinésie.
niveau de contrôle : ★★★★☆
effet secondaire : La température ambiante autour de toi diminue. Dans un rayon d'une dizaine de mètres.
mutation physique : Aucune. Un cœur de glace peut-être ?
description : Création et contrôle d'une glace très résistante à partir de la cristallisation de l'humidité atmosphérique. La forme dépend. De ton imagination.
BEHIND THE SCREEN
pseudo : Déchéance.
âge : 18 années.
sexe : Une femme.
autres comptes ? Aucunement. Pas encore.
comment as-tu découvert le forum ? Top-sites.
suggestion : Non. Ah si. Supprimez ce gif s'il vous plait :  Creepy . Je le regardes plus que je n'écris.  PLS
un petit mot pour la fin : Aimez moi. /pan
CARACTERE


Tu te prétends être ce que tu n'est pas. ou bien, l'es-tu ? Oui. Non. Tant de questionnements. Pour une réponse si simple. On te voit comme étant forte. Tu es faible. Ou bien tu l'es. Tout dépend de ta situation. Tu es forte. Forte pour ne pas sombrer. Dans les ténèbres.

Forte pour paraître l'être. Un masque de glace. Indépendante. Blessée par le passé. Blessée par le présent. Et sans aucun doute, blessée par le futur. Ta confiance as du mal à être accordé. Que cela soit aux femmes. Ou aux hommes. Encore plus difficilement. Aux hommes. Race inférieure.

Tu profites d'eux. Ils ne réfléchissent pas assez. Tu t'approches. Ils ne se méfient pas. Au contraire. Ils te laissent approcher. Rusée comme un renard, tu en profites. Sans scrupules, tu en profites. Tu uses de tout ce dont tu as. Corps si besoin est. Maligne tu es. Maligne tu resteras. Et eux, resteront à jamais indigne de toi.

Tu n'agis jamais pour autrui. Tu n'obéis aux ordres seulement pour toi-même. Tu es égoïste. Tu l'assumes. L'argent tu en as besoin. Que pour toi. Tu as besoin d'un travail de jouteur. Pour toi même. Mais tu n'oublies jamais. Ce passé. Qui te colle à la peau. Et qui te pousses à être rancunière. Non, tu n'oublies jamais. Les crasses qu'on te fait.

Et pourtant. Pourtant. Si on arrives à percer cette cotte de maille. On voit entrevoir un cœur. Qui bat. Car, rarement. Il t'arrive. D'aider. Autrui. Oui. Mais que les jeunes filles. Celles qui n'ont pas choisi de n'être dans ce monde. Pourri. Tu te projettes en elle. Tu espères qu'elles ne deviendront pas comme toi. Un être brisé. Alors, tu sors de ta "zone de confort". Pour les aider. Tout du moins, essayer. On ne peut aider celles qui sont déjà dans les ténèbres.

Et malgré tout cela, ton masque demeure. Celui de la méchanceté. Non. Rectification. Celui de l'indifférence. Dans ce monde, si tu montres tes sentiments, tu meurs. Alors, le masque demeure à jamais en toi. Sur ton visage. Un masque de froideur. Non, cela n'est pas un masque.

Cela est toi.


HISTOIRE


« Le rideau se lève. »

La naissance d'un jeune enfant. Toi. Qui n'imaginait sûrement pas son futur. Qui pleurait. Dans les bras de ta mère. Comment aurait-tu pu seulement imaginer ce tragique destin ?

Qui est le tien. Et tu ne peux en changer. La pièce de théâtre se met en marche. Tu en est l'actrice principale. Le rideau se lève.

Le temps se met en marche. Ne t'attendant pas. Et toi même, tu continues de vivre. Ne t'attendant à rien. Seulement au présent. Et au lendemain. Tu aimes beaucoup les danseuses. Etoiles. Elles montent jusqu'au firmament. Et ta mère l'as vu. Que tu adorais cela. Ce spectacle. Non, pas celui de ta vie. Celui de la naissance de ton propre ballet.

Tu dansais. Tu aimais cela. Tes chaussons de danse. Rouge. Si beau. Si magnifique. Ton tutu. Rouge. Tes cheveux. Roux. Ta peau, diaphane. Un contraste si saisissant. Si magnifique.

Une rencontre. D'un jeune homme. Maxim. Dixit черника, myrtille. Une rencontre en Russie. Ton pays natal. Un homme. Un garçon. Si souriant. Toi de même. Mais le futur est tel l'épée de Damoclès. Elle finit par frapper. Tu ne décides de rien.

Et le rideau s'abaisse.

« Le rideau se lève. Le deuxième acte s'enclenche. »

Âgé de neuf âmes. Neuf hivers. Tu n'eus aucun choix. Tu dus quitter ta patrie. Ton pays. Pour partir. Loin. A New-York. Ville lumière.

Tu continuais ton spectacle. Danser. Encore et encore. Pour que la tristesse de partir ne t'atteigne pas. Tu dus quitter ton seul ami. Ta famille. Ne partant qu'avec ta mère. Et ton père.

Tout était si éblouissant. La-bas. Ce n'était pas chez toi. Ce n'était pas toi. Un monde inconnu. A part. Un monde terrifiant. Les enfants étaient tous méchants. Tu faisais de ton mieux. Pour parler la langue. Anglaise. Alors que tu étais russe.

Des méchancetés. Tu souriais. Tu essayais. Pleurer était synonyme de faiblesse. Tu ne devais pas pleurer. Tu devais être forte. Pourtant, dans ta cage. Dorée. Au fond de toi. Tu pleurais. Tellement. Mais tu souriais devant tes parents. Prétextant que tout allais bien.

Que tout se déroulait bien à l'école. C'était faux. Que tu adorais cette ville. C'était faux. Que tu adorais les cours de ballet. C'était faux, ils étaient trop brutal. Aucune délicatesse. Alors qu'en Russie, tout était si gracieux. Vivants.

Si beau. Si délicat. New-York n'est qu'euphorie. Passagère. Qui ne laisse place qu'à colère et haine. Mais, tu souriais. Pour ne pas laisser entrevoir ta détresse à tes parents. Ils avaient leurs propres problèmes. Tu voulais être une gentille fille.

Le rideau s'abaisse.

« Le rideau se lève. Le troisième acte s'enclenche. »

La tragédie se met en marche. Ne laissant pas la place au bonheur. Non. Seule, une note lugubre. Tic-Tac. Le temps. La pièce se déroule. Comme elle doit se dérouler. Au grand dam d'Ophélia. Le temps passe doucement. Tu avais atteint les dix hivers. Avec bonheur.

A la renaissance du printemps, ta mère se fanas. La fleur qu'elle était s'éteignit. Sa joie de vivre, son pollen qui se répandait dans la maison demeuras absent. Son odeur disparut. Son corps avec.

Ses câlins. Ses paroles. Sa voix. Son sourire. Son rire. Plus rien. Seulement un corps. Blanc. Aussi blanc que ta peau. Et le soleil brillait. Là-haut. Insouciant du drame qui se déroulait sur terre. On te tendit une rose. La seule rose rouge du lot. Tu étais dans un état second. Tu n'y croyais pas. Tu ne voulais pas y croire.

Tu posas délicatement la rose rouge dans les mains entrelacées de ta mère. La signification de ton amour éternel. Pour elle. Tandis que les larmes brouillaient ta vue. Et que tu sombras. Dans l'obscurité. Tu entendais seulement les pleurs de ton père. Ce père si fort.

Une tragédie qui en entraînas une autre. La perte du travail de ton père. Tu étais toujours dans l'obscurité. Ce qui te réveillas fut ses gifles. Il buvait. Un poison. Qui t'empoisonna la vie. Il te tapait. Te hurlait dessus. Sans raison. Tu avais beau essayer de toutes tes forces d'être gentille. D'être une gentille fille. Cela ne changeait rien. Tu recevais des coups. Encore. Et encore. Sans pouvoir rien n'y faire. La tragédie prenait place.

Et elle ne voulait pas s'arrêter.

Le rideau s'abaisse.

« Le rideau se lève. Le quatrième acte s'enclenche. »

Le temps passait. Insouciant. Du drame. Qui continuait. Mais tu n'en pouvait plus. Tu avais atteint les quatorze hivers. Et pourtant, ton père s'enfonçait. De plus en plus. Tu voulais t'enfuir. Tu t’enfuyais. Mais tu passas devant la tombe de ta mère. Délaissé par ton père. Qui mourrait à petit feux. Les herbes avaient pris place. Donnant un air délabré à cette tombe. Qui contenait le corps de ta mère.

Ta mère que tu aimais. Tu avais emporter tes chaussons. Tu les mis. Pour seule compagne la lune, tu commenças à danser. Pour ta mère. Pour les morts. Pour toi même. Pour chasser les larmes qui coulaient. Au rythme de tes pas.

Pourquoi être partis ? Comment survivre dans les rues endiablé de New-York ? Tu ne savais pas. Tu dormais à même le sol. En compagnie des personnes. Des SDF. Ils étaient gentils. Ils partageaient avec toi leurs maigres ressources.

Tu essayais tant bien que mal de survivre. De ne pas penser. A cette enfance si bien. Si merveilleuse. Pour éviter de pleurer. Pour garder l'eau dans ton corps. Tu en as besoin. Pour survivre. Car la vie est injuste. Car les gens passent devant vous en vous ignorant.

Toi. Les personnes âgées. Vous arrivez rarement à manger. Vous vous serrez pour vous réchauffer et ne pas mourir de froid.

On vous prend pour des minables. On ne sait pas vos histoires. Votre passé. Qui vous as poussé dans ses rues nauséabondes. Mais les gens n'ont que faire. Vous n'êtes que des « déchets ». Les hommes sont vils. Et odieux. Et tu t'en rendais compte. Seulement maintenant. Car la joie de l'enfance laissa place à l’adolescence. Une adolescence dans le froid.

Dans la vérité. Ou dans le mensonge.

Le rideau s'abaisse.

« Le rideau se lève. Le cinquième acte s'enclenche. »

Dans les rues, tu ne pouvais plus franchir les portes des études. Cela devenait impossible. Quand tu voyais l'air outré et dégoûté des personnes de ton âge. Qui te regardaient. Avec tes habits. Tes habits que tu n'avais pas le loisir de laver. Ton odeur. Il n'y avait pas de douche là où tu vivais. La rue.

Tu étais partie. Sans te retourner. Ses êtres, qui ne t'aidaient pas, ne méritaient pas de vivre. Ne méritaient pas ton attention. Tu t'en fichais d'eux.

Mais tu dus te démener. Pour trouver un travail. Sans avoir de diplômes. Mais tu réussis. Avec difficulté mais tu réussis. Tu étais fière. De toi même. Et tu espérais que ta mère l'était tout autant.

Tu étais devenu serveuse. Tu avais de l'argent. Tu te pris un petit espace. Un chez toi. Sombre. Délabré. Mais tu pouvais te laver. Tu avais de l'argent. Tu t'achetas le strict minimum. Tu appris à te faire à manger. A t'occuper du loyer. Difficilement. Mais tu réussis. Et le temps passait.

Tu étais fière de toi. Oui, si fière. Tu étais devenue douée en tant que serveuse. Tu pus prendre un poste qui payait mieux.

Puis tu avais rencontré Lamia. Un océan de feu.

Il t'emportait partout. Tu avait atteint tes dix neuvième hivers. Tu avais même habitait chez lui. Tu l'aimais. Tu pensais l'aimer. Tu ne sais pas. Ne sais plus.

Puis tu avais découvert. Que ton père était mort. Depuis 1 ans. Déjà. Alors, tu pris tes nouveaux chaussons. Tu partis sur sa tombe.

Il avait été violent. Mais il était ton père. Et tu honoras sa mémoire. Comme tu le fis avec ta mère. En espérant qu'ils soient heureux. Là où ils sont.

Puis, tu t'étais enfermé. Sur toi même. Tu étais seule. Plus personne à tes côtés. Tu avais même perdu Lamia. Il t'avait fait si peur. Il avait failli te frapper. Tu t'étais enfui. Parti. Loin de lui. Loin de ton passé. Loin de toutes ses souffrances. Tu voulais simplement dormir. Et ne plus jamais te réveiller.

Le rideau s'abaisse.

« Le rideau se lève. Le sixième acte s'enclenche. »

Tu étais âgée de vingt-quatre hivers. Le temps ne t'attendait pas. La tragédie avait frappé. Tout le monde, sans distinction. Le monde et rien que cela. Une révolte. La mort. De nombreuses personnes.

Tu étais sorti à ce moment-là. Pour aller au cimetière. Pour danser. Une dernière fois, en compagnie de tes parents. C'était la nuit. Tu n'avais pas peur. Tu n'avais pas la force de combattre. Si tu devais mourir, alors soit. Que la mort t'emportes.

Mais rien. Au contraire. Elle t'attendait. Dans une ruelle. Pourquoi être passé par là ? Car tu voulais l'affronter. Essayer tout du moins. Mais tu n'avais rien pu faire. Soumise aux hommes. Qui rigolaient en te triturant. De partout. Tu avais eu beau crier, ils t'avaient mis du scotch. Tu avais eu beau pleurer, ta vue enregistrait tout.

Ils t'avaient violée. Et tu n'avais rien pu faire. Et ses porcs en étaient heureux. Tu étais en colère. Enragée. Tellement enragée que la température descendit. Ils étaient étonnés. Ses porcs. Tu avais regarder ce renard. Il te rendait ton regard. Une femelle. Tu le savais. Tempête.

Et tu regardas ses hommes. Morts. Et ton pouvoir. Un pouvoir. Glacial. Aussi froid que ton coeur était devenu. Pourri par ce monde.

Tu voulais sourire. Dans ton appartement. Au chaud. Au froid. Mais tu n'y arrivais pas. Même les larmes ne passaient pas le mur des yeux. La neige était rouge. Aussi rouge que le sang de tes mains.

C'était la première fois que tu ôtais la vie. Mais ils le méritaient. Non ? Oui.

Le rideau s'abaisse.

« Le rideau se lève. Le septième acte s'enclenche. »

Tu n'en pouvais plus de ta faiblesse. Du nouveau gouvernement. Qu'importe. Tu te soumissais. Non pas par plaisir. Mais pour l'argent. Dans ce nouveau monde, tu en avais besoin. Encore et toujours. Qu’importe le monde où on est.  

Tu es devenu Eros. Un nouveau tatouage. Plus discret. Tu es devenu jouteuse. Tu as appris la boxe. Tu as appris à te défendre. A pouvoir te battre. Contre autrui. Femmes ou hommes. A laver ton sang. Par le sang. La sueur.

C'est ainsi que tu rencontras. Ton ami d'enfance. Maxim. En plein combat. Face à lui. Le destin. Ou pas. Tu ne savais pas. Mais tu murmuras son surnom. Il fit de même. Mais tu ne lui laissas aucune chance. Tu réussis à le battre. En ayant reçu des coups. Assez sérieux. Seulement des bleus. Rien de cassé. Pour une fois.

Mais tu demeurais méfiante. Il était un homme. Un porc. Une race inférieure. Et tu en appris des choses. Sur lui. Mais tu n'aimais pas cela. Alors tu le confrontas. Espérant qu'il dirait "non".

Il acquiesça. Et tu repartis. Dans tes rêves d'enfances. Là où tu étais heureuse. Tu préféras couper les liens. Tu espéras qu'il ferait de même mais il ne te lâchait pas. Malgré les coups que tu lui donnais il se relevait. Alors tu abandonnas. Tu le laissas prendre une place. Une toute petite place. Près de toi. Dans ta vie. En tant qu'ami d'enfance.

Recruté dans les rangs d'Eros par ton ex. Retrouvé un ami d'enfance sur le ring. Le destin rigole de toi. La lune et le soleil gravite. En rigolant. De toi. Et de ta vie.

Le rideau s'abaisse.

« Le rideau se lève. Une dernière fois. Le dernier acte. »

Le dernier acte. De la tragédie. De la mort. Et de la renaissance. D'une femme. Forte. Faible. Qui combat. Par pure vengeance pour son passé, elle n'arrête que les due masculins. Oui, nous parlons de toi. Ophélia.

Tu gagnes bien maintenant. Assez pour vivre. Mais tu demeures seule. Dans ta cage dorée. Et tu danses. Ton propre spectacle. Pour raconter ta vie. Ta vie si injuste. Si moche. Si tragique. Si odieuse.

Et tu regardais. Cette jeune fille. Lucrezia. Qui vendait des fleurs. Des fleurs. Des roses rouges. Et tu te rappelas. De tout. De ta naissance jusqu'à maintenant. De la mort de ta mère. De celle de ton père. Alors tu lui achetas. Un bouquet. Elle te remercias. Elle était souriante. Malgré ce monde pourri, elle réussissait à sourire. C'était si beau.

Tu ne voulais pas perdre cela. Qu'elle perde cette joie de vivre. Qu'elle soit feinte. Ou non.

Tu déposas le bouquet sur la tombe. De tes parents. Cela faisait longtemps que tu n'étais plus venu. Mais aujourd'hui, tu ne dansas pas. Tu t’asseyais. Et tu leurs parlas. De tout et de rien. De ta vie. De ton enfance. De ce que tu leurs avait caché. Et tu révélas tout. En ne cachant rien.

Tu aurais du le faire depuis si longtemps. Cela te calmas. Cela t'enlevas un poids. Tu te sentais un peu mieux. Et tu regardas les roses. Rouges. Comme tes mains. Avec du sang. D'humains. Et d'animaux. Mais même en grattant. Même en tapant autrui, cette couleur demeurait là. A sa place.

Tu étais une meurtrière. Ce monde t'avait poussé à l'être. Mais cela était la vérité. Tu souriais. D'un sourire triste et amère. Amère de cette vie.

Tu repartis. Acheter quelques fois des bouquets. Pour tes parents. Ou pour toi-même.

En espérant que cette fille ne devienne pas comme toi. Qu'elle ne soit pas ton miroir. Mais que pouvais-tu donc bien faire pour elle ? Lui éviter de devenir Eros. Éradiquer soit le gouvernement, soit les Beast. Une noble cause. Mais tu ne pouvais pas voir aussi loin.

Alors, tu te permis juste de te promettre une chose : Gagner. Encore et encore. En tant que jouteuse. Pour éviter que d'autres personnes soient impliqués dans ce genre de jeux. Dangereux. Mortel.

Et c'est ainsi que tu danses. Avec ton tutu rouge. Avec tes chaussons rouges. Avec tes cheveux roux. Ta peau diaphane. Mais maintenant, le spectateur le sait. Que le rouge est dégoulinant. Et montre les visages des gens que tu as tué. Des chaussons qui ne sont que des armes.

Et tu finis ta pirouette tandis que les visages crient. Tandis que tu regardes chacun. Et chacune. Et qu'un sourire. Froid. S'étire sur ton visage. Tandis que le rideau se baisse. Et que le sang forme une flaque autour de toi. Le tien ou ceux de tes victimes ?

La pièce est terminée.
Invité
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Erial de Fleury
Mnémosyne
Erial de Fleury
Métier : Gardienne du savoir des anciens
Mnémosyne
Sam 11 Nov 2017 - 2:08
FIRST !!!

BIENVENUE ICI MADAME GLAÇON Pikachou Si tu écris aussi bien que tu dessines, ça promets d'être fantastique Winkheart
Erial de Fleury
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Invité
Invité
Anonymous
Sam 11 Nov 2017 - 18:53
Bienvenue à toi ♥️

Si tu souhaites avoir plus d'informations sur le lien entre ta petite Ophi et Lamia (J'ai écrit une scène entre eux deux dans ma fiche notamment), n'hésite pas à m'envoyer un message !

Bonne chance pour la suite de ta fiche et pluie de coeurs sur ta bouille Timide
Invité
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Invité
Invité
Anonymous
Mer 15 Nov 2017 - 15:58
Merci Erial ! Le magnifique vava, puisqu'Ophé est un pp, as été créer par Ryu :D

(Je suis nulle en graph :x)

Lamia => Merci :D j'ai lu entièrement ta fiche :D Ainsi que le passage ! (D'ailleurs, un onglet est ouvert avec ce passage xD Pour que je puisse le tourner à mon avantage /pan)

Je n'hésiterais pas à te spam si besoin est :D
Invité
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Invité
Invité
Anonymous
Jeu 16 Nov 2017 - 14:39
    Hey hey et bienvenue officiellement Ophélia ~ Pikachou
    Fiche lue et approuvée par moi KEUR
    Qu'un porc ce Lamia... Y'en a qui devrait se remettre en question... HUHU
    On va être bien entre PP... ! SRS #LESVRAIS
    Bonne continuation sur fofo'w !
Invité
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Tatou Heures
We are tatoo
Tatou Heures
We are tatoo
Jeu 16 Nov 2017 - 19:38
Ton Ophélia résonne parfaitement avec l'image que j'avais d'elle quand on a créé le perso. Ton interprétation est profondément touchante et ton style me parle particulièrement. J'ai terriblement envie de voir ce que ça va donner en rp, ses relations et son évolution. Continue de danser petit rose de russie KEUR
Tatou Heures
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