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Like a flame into the darkness | Feat Damoclès
Chiara A. Miller
Voodoo Doll
Chiara A. Miller
Métier : Gladiatrice - Serveuse au Poney Dansant
Mutation : Malitas, Atis - transformation démoniaque
Voodoo Doll
Dim 3 Fév 2019 - 13:22
https://www.youtube.com/watch?v=CETnfO-V4hQ
Like a flame into the Darkness

La journée avait commencé comme toutes les autres. Un réveil brutal, par un coup de pied dans les côtes. Le corps frêle avait pris un envol et avait été délogé de sa couche pourtant déjà peu confortable. C'était jour de joute aujourd'hui, l'esprit encore embrumé par une nuit sans rêve le savait. Il ne voulait pas y aller, comme à chaque fois que ce schéma se répétait. La chevelure brune se mouva jusqu'à se redresser, ses yeux de feu croisant brièvement l'obsidienne de ceux qui la retenait ici, tapie sur un matelas à peine plus haut que le niveau du sol, son seul espace vital, même pas personnel. L'anima siffla longuement, sa langue fourchue retenant l'odeur nauséabonde du tortionnaire de sa protégée. Apophyss se blottit contre la poitrine de la créature fantomatique, s'enroulant autour de sa nuque comme protection, réconfort. Les rubis avaient enfin possession de la vision, le souffle de la demoiselle s'était régularisé, la douleur passait. La couverture misérable qui ne couvrait plus le cadavre encore mobile fut reposée sur le matelas, la silhouette s'ébranla. Elle alla faire un brin de toilette, car son maître aimait que son jouet soit rutilant, avant de l'envoyer combattre dans cette arène. Le souvenir du sable et des cages la traumatisait à chaque fois plus, mais la forçait à devenir plus forte. Car si ce n'était pas le couard qui la tuait, ce serait l'un de ces combats. Ceux qui coupent le souffle au public, ceux qui ne sont pas courus d'avance, où le suspens de celui qui tuerait l'autre était dominant jusqu'au bout du dernier souffle, râle d'agonie.

Un Eye-liner étirant son regard jusqu'à l'indécence. Une bouche ensanglantée sans avoir mordu qui que ce soit, ce rouge à lèvre lui avait été offert par le bar qui lui faisait vendre la vue de son corps. Il était sublime, et lui donnait le côté mature et dominant qu'elle avait besoin d'avoir pour séduire et fidéliser la clientèle du Bronx, assez difficile et fine bouche en matière de chair et de cuisses. Chiara, car tel était le nom de ce fantôme aux traits de femme, finit de mettre ses cheveux en place, orna ses cornes de bijoux permettant que ces mèches brunes ne retombent pas sur son champ de vision, et enfila sa tenue de combat. Ses cuissardes rutilaient, à croire que son maître préférait ces bottes à son jouet principal. Elle sortit de la pièce, son regard avait changé, laissant la détermination de ne pas se faire tuer embraser son regard, elle suivit le mâle répugnant jusqu'au Zoo du Bronx, là où sa vie se jouait très régulièrement. Elle ne savait pas ce qu'elle affronterait, ni si ce serait humain, beast, ni s'il ou elle aurait des pouvoirs capable de contenir la rage du sien. Elle soupira. C'était bientôt son moment, et elle savait qu'elle commençait à avoir une certaine réputation de gladiatrice, alors elle devait assurer le spectacle, pour que la raclure qui détenait sa vie entre ses doigts, soit assez fier pour ne pas la taper ce soir.

***

Elle avait donné tout d'elle, et cette bête sauvage qu'elle avait dû affronter était maintenant qu'entrailles bouillantes sur le sol, alors que la foule poussait des râles d'adrénaline, elle s'effaça de la scène. Repassant dans les méandres inconnus de la joute. Elle s'assit dès que personne ne pouvait plus la voir, crachant une salive brunâtre et compressant un coup de griffe qui allait nécessiter de nombreux soins avant cicatrisation. Elle avait prit, et heureusement, sa trousse de secours. Elle retira avec douleur le bas de sa tenue, le sang collant contre la cuirasse. Elle prit un bâton qui jonchait le sol et le mordit fougueusement, douloureusement, alors qu'elle laissait la bétadine couler sur les stries sanglantes, avant de les tamponner avec une compresse, nettoyant la plaie jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'à laisser le bandage autour de sa cuisse. Ses doigts la lançaient autant que sa cuisse, eux aussi avaient soufferts de la confrontation, les griffes s'étant rétractées pour laisser place à des ongles lambdas. Elle entama le pansage de ses mains, mais lorsqu'on est pas ambidextre, panser sa main directrice est extrêmement complexe. Elle avait le rouleau de compresse dans la main droite, pansant sa main gauche en maintenant l'extrémité avec les dents, pour que le bandage soit bien réalisé, mais il y avait toujours un bout de bandage qui n'allait pas, ne se positionnant pas comme il le faudrait, ou qui ne se nouait pas, forçant à recommencer le bandage encore et encore, elle perdait énormément de temps. Mais du temps elle en avait, son maître devait l'avoir oubliée pour la soirée, allant se saouler avec l'argent de ses paris remportés, alors que la pénombre tombait sur l'architecture du zoo et des gradins.

   
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Chiara A. Miller
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Damoclès
Daddy Cool
Damoclès
Métier : Leader des Eros
Mutation : Modification du réel
Daddy Cool
Dim 3 Fév 2019 - 21:39


Like a flame into
the darkness

Depuis sa renaissance, Damoclès avait cherché à savoir comment ce nouveau monde fonctionnait et pour cela il l'avait parcouru, commençant par Manhattan puis le Queens et les quartiers assez calme de New York, aujourd'hui il s'était décidé à parcourir le Bronx, voir ce qu'il se tramait dans ce quartier libre de la ville. Le chaos et la pauvreté, voilà ce qu'il avait pu constater à travers les rues qu'il avait parcouru, mais peut-être n'était-ce pas un mal, ce chaos permettait au reste de la ville d'être en paix après tout.  À présent il était entré dans une arène, il n'avait même pas utilisé son pouvoir pour se rendre invisible, bien qu'il soit indiscutablement peu discret à travers la foule avec sa taille et son apparence, il savait qu'ici personne ne chercherait à le combattre.

Il n'appréciait vraiment pas cet endroit, la violence, la souffrance et surtout tout le cirque autour, l'argent passant d'une main à une autre à l'insu des combattant qui saigne et grimace tout comme des Beasts qui sont tués une à une comme si elle n'avait jamais été autre chose que des bêtes sauvages, mais Damoclès le ressent, elles sont comme eux, des êtres changés à cause de cette lune monstrueuse. Il voudrait quitter cet endroit sans se retourner, mais il ne peut pas, il observe les combats en silence, sans un sourire, tentant de nier cette violence qui le fait frissonner. S'il y a bien une chose qu'il ne supporte pas c'est ça, la brutalité, il ne sait pas exactement pourquoi, mais elle résonne en lui comme un sentiment familier sans qu'il ne soit capable de comprendre d'où il vient.

Il quitte alors les gradins à la fin d'un combat afin de se rendre dans les vestiaires, se rendant cette fois-ci totalement invisible pour ne pas être arrêter par quelques gardes qui empêche les visiteurs de venir s'en prendre aux jouteurs qui auraient gagnés leur combat et leur aurait fait perdre de l'argent. Il passe près de quelques jouteurs qui se tiennent prêt à monter dans l'arène afin de montrer ce dont ils sont capables, mais ils les ignorent, il veut savoir ce que l'on fait aux gagnants, à ceux qui sont obligés pour une raison ou une autre de continuer à se battre dans cet endroit.

C'est là qu'il la voit, cette jeune Philia qui tente désespérément de se soigner par elle-même, il tente un sourire alors qu'il est toujours invisible puis se ravise se rappelant que Lamia lui dit toujours que lorsqu'il sourit il est encore plus terrifiant. Il se contente alors de se rendre visible lorsqu'il se trouve à quelques pas devant elle.

Vous avez besoin d'aide ?

Qui a dit qu'il ne pouvait pas être aimable après tout ?

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Damoclès
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Chiara A. Miller
Voodoo Doll
Chiara A. Miller
Métier : Gladiatrice - Serveuse au Poney Dansant
Mutation : Malitas, Atis - transformation démoniaque
Voodoo Doll
Mar 5 Fév 2019 - 17:40
https://www.youtube.com/watch?v=NF4yE9qDQks
Like a flame into the Darkness

La douleur était encore bien là, malgré les soins prodigués. Elle avait manqué de vomir plusieurs fois devant l'état de ses doigts, avec le gout nauséabond de la compresse dans la bouche. Apophyss s'était rendu tangible pour s'enrouler autour de la jambe valide de la demoiselle, sifflant des mots réconfortants alors que le craquage nerveux allait bientôt avoir lieu. Les yeux vifs étaient entrain de s'embrumer, débordant de rage, celle qui ronge l'intérieur jusqu'à sortir en larmes chaudes comme la colère personnifiée. Elle se releva, laissant passer un râle de douleur et d'énervement. Son tanga ne couvrait pas totalement ses fesses rebondies, laissant le sable salir sa peau nue et transparente. Elle s'énerva une ultime fois en essayant de bander les blessures de ses doigts, et lança dans ce qu'elle pensait le vide la bouteille de désinfectant. Elle poussa un cri rauque, empli de souffrance, de débat inutile.

 
« Vous avez besoin d'aide ? »

Elle releva les yeux, son corps eut un frisson de surprise qui la fit reculer de quelques pas, faisant face à un homme haut, à la chevelure chaotique, autant en structure qu'en couleur. Elle avait eu si peur que ce soit son propriétaire qu'elle s'était mis en garde, alors que la bétadine venait de rebondir contre le pied de ce dernier, emportant la rage avec elle, jusqu'à la réduire à néant, quand la bouteille se figea à mi chemin entre les deux personnages. Apophyss siffla fort et de manière menaçante, protectrice, alertée par le sursaut de sa compagne de coeur.  Qui osait troubler sa petite créature déjà bien amochée, durant le processus de pansage des plaies ? Mais elle s'assagit lorsqu'elle entendit la créature humaine s'enquérir de son état, du moins, proposer une aide qui serait surement bienvenue. Chiara reprit lentement un souffle et un pouls normal, mais elle restait toujours sur la défensive. Et s'il était un Eros venu la capturer ? Après tout, ses côtes grimpait dans les paris maintenant, elle se savait connue en tant que bête de combat. Elle se redressa malgré tout, les bandages de ses doigts partout sauf sur les blessures à soigner, sa silhouette menue était de nouveau celle de l'animal docile, quittant la proie acculée et prête à en découdre. Une longue expiration vint terminer son processus de détente musculaire. Elle toisa le géant. S'il avait voulu la tuer, il aurait très bien pu le faire, car elle ne l'avait pas vu arriver, au sens propre. Il aurait aussi bien pu lui tirer une balle dans la tête qu'elle n'aurait pu réagir de manière adéquate. Elle porta alors un regard périphérique sur les alentours. La pénombre n'était pas assez dense pour cacher un quelconque complice, il était donc seul, ils étaient donc seuls. Elle regarda un instant ses mains, sales de son propre sang, de sa propre damnation de la lune rouge. Elle déglutit un bref instant et s'avança vers le colosse. Elle s'agenouilla devant lui, ramassant la capsule de soin qu'était le désinfectant. Elle le regarda en se relevant, son carré brun venant effleurer son visage encore transpirant du combat, elle était belle, même à moitié morte.

Elle se retourna pour aller chercher les bandelettes stérilisées dans la trousse qu'elle avait déposé sur le sol, et pivota sur elle même, tendant les deux légèrement du bout de ses bras frémissant des futures courbatures qui naitraient dans la nuit. Elle plongea son regard dans celui de son interlocuteur, essayant de sonder ses intentions alors qu'elle entrouvrait les lèvres roses qui étaient les siennes :

 
« S'il vous plait. »

Elle ne bougerait pas d'avantage, laissant le mâle clairement dominant s'approcher de la pauvre bête malade qu'elle était, le laissant soigner ses maux, panser son mal. Apophyss siffla encore, en mise en garde, tandis qu'elle quittait sa chère Chiara, rampant au sol, prête à intervenir au moindre dérapage. Mais serait-elle de taille à défendre son enfant contre ce personnage tout droit sorti d'un roman sombre et fantastique ? Elle ne le savait guère, ce qu'elle savait en revanche, c'est qu'elle n'hésiterait pas à le faire. La jeune femme détourna les yeux vers Apophyss, pour lui assurer que tout allait bien se passer, bien qu'elle ne le savait pas elle-même. La jouteuse reporta son regard embrasé sur l'homme, voyant son espace qu'elle considérait comme vital, sûr, se rétrécir autour d'elle de plus en plus, elle n'aimait pas ça, mais elle n'arriverait à rien d'autre qu'à aggraver ses blessures si elle ne le laissait pas faire. Elle était résignée, en quelques sortes. Comme l'animal qui se couche pour se laisser mourir lentement, abandonnant sa force de battre et de vivre, l'espace de quelques instants, jusqu'au dernier soupir.

 
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Chiara A. Miller
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Damoclès
Daddy Cool
Damoclès
Métier : Leader des Eros
Mutation : Modification du réel
Daddy Cool
Ven 8 Fév 2019 - 12:42


Like a flame into
the darkness

Damoclès se savait effrayant, mais lorsque les gens avaient une réaction de peur face à lui sans même pouvoir se retenir cela le blessait étrangement. Peut-être espérait-il encore être normal, bien qu'il sache cela impossible. Il releva alors les mains, paumes en avant pour lui montrer qu'en aucun cas, il ne lui ferait du mal. Il posa durant un court instant ses yeux sur l'anima de cette jeune femme, un instant trop long puisqu'il senti déjà le vide dans son être s'agrandir. Cela lui faisait toujours le même effet, comme s'il avait perdu un membre et qu'il se mettait à haïr tout ceux qui l'ont encore. Ici c'était encore pire car ce membre n'était pas remplaçable, cette partie de lui était morte et elle ne reviendrait jamais.

Pendant un instant il se remercia lui-même de ne pas avoir encore été se présenter aux jumeaux Tatou Heures afin de se faire apposer le symbole des Eros dans le cou car cela aurait sûrement rendu cette rencontre encore plus difficile. Oh il savait que si jamais Lamia venait à apprendre qu'il s'était rendu dans une Arène et s'était rendu visible face à une totale inconnue qui aurait pu être bien moins encline à accepter son aide, celui-ci viendrait l'incendier, sans mauvais jeu de mots.

La voyant approcher, il baissa les bras le plus lentement possible pour ne pas l'effrayer. Il l'observa ensuite, immobile, il ne voulait pas qu'elle prenne peur encore une fois. Et lorsqu'il entendit sa réponse, il se permit alors d'attraper dans ses grandes mains les bandages et le désinfectant.

Je vous en prie

Il lui fit alors signe d'aller s'asseoir avant de se mettre à genoux face à elle, déposant les bandelettes de tissus sur le banc avant de délicatement attraper la main de la jeune femme dans la sienne pour observer la plaie. Toujours avec douceur il attrapa la bouteille de désinfectant pour en enduire une bandelette et releva ses yeux dans ceux de la jouteuse lorsqu'il déposa celle-ci sur la plaie afin de savoir si elle avait vraiment mal ou non. Une fois la plaie nettoyée, il enroula le bandage autour de la sa main tout en prenant soin de la serrer ni trop fort ni trop légèrement.

Je pense que c'est bon.

Il lui rendit alors la bouteille de bétadine ainsi que le reste des bandages avant de se relever.

À moins que vous ayez d'autres plaies inaccessibles ?

Il tenta alors un léger rire pour lui faire comprendre qu’il s'agissait ici en partie d'une blague.
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Damoclès
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Chiara A. Miller
Voodoo Doll
Chiara A. Miller
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Mutation : Malitas, Atis - transformation démoniaque
Voodoo Doll
Sam 2 Mar 2019 - 13:28

https://www.youtube.com/watch?v=jitrRuECHyY
Like a flame into the Darkness

La demoiselle esquissa un sourire fantôme, que seul son esprit savait avoir commandé, mais qui ne se refléta pas sur son visage doux et animal à la fois. Elle savait pertinemment que sa réaction avait surement du offusquer son interlocuteur, mais que voulez-vous faire lorsque cela pouvait être la personne qui vous fait le plus de mal au monde, et que cette personne apparait d'un seul coup dans le coin de votre vision, sans raison apparente ?
Elle laissa l'homme diriger les soins, et s'assit de nouveau, comme il l'avait insinué de manière corporelle. Elle ne détachait pas ses yeux de lui, analyste encore dilettante, tâchant de déceler la moindre animosité qui pourrait surgir, émaner du corps qui lui faisait face. Au fond, elle ne savait pas vraiment quelle sorte de personnage il pouvait être, bon ou pas, elle n'arrivait pas à déceler la partie dominante d'une créature terrifiante mais qui pansait ses plaies, comme un étrange casse tête qu'elle n'arrivait pas à résoudre, dont elle ignorait l'astuce. Elle décida de se détendre un peu, tout en gardant sa concentration à un point de vigilance.
La douleur lorsque le bandage toucha la plaie était réelle, mais superficielle face aux entailles qu'elles avaient pansées sur sa cuisse. Elle planta son regard embrasé dans l'enfer de ceux qui lui faisaient face. Aucun doute, il cherchait la souffrance dans son regard, d'une certaine manière. La jointure de la mâchoire de la demoiselle ressortie légèrement de ses gonds alors qu'elle serrait les dents, mais la détermination dans son regard devrait dissuader le médecin improvisé de tenter de lui faire mal d'une quelconque façon. Elle sentit ses muscles se décontracter une fois le bandage noué. Cela lançait toujours dans sa chair, mais cela cicatriserait vite. Malheureusement pour elle, une fois cicatrisée, elle devrait y retourner. Dans ces lymbes pourtant éclairées de la lueur du jour, ce zoo antique rappelant le Colisée alors que les beasts en cage tentait de ronger leurs entraves.

 
« Je vous remercie, Monsieur... »

La fin de sa phrase sonnait comme une question, elle attendait qu'il complète sa phrase et lui donnerait au moins un bout d'identité, qu'elle soit frauduleuse ou non, d'ailleurs. Elle entendait juste récolter quelques mots de plus afin de savoir situer l'intervenant sur son échelle de confiance à donner. Peu de gens, voire personne, n'avait encore dépassé le cap de la confiance, cependant, elle continuait d'espérer que de bonnes personnes continuaient à subsister dans ces méandres de vie, et de ville. Sa foi s'éteignait cependant de jours en jours.

 
« À moins que vous ayez d'autres plaies inaccessibles ? »

Pardon ?
Elle haussa un sourcil, alors qu'il émit un léger rire. Apophiss siffla légèrement, venant s'enrouler autour des épaules de sa bien aimée. La jeune femme baissa les yeux le temps de comprendre la soit-disant blague proférée par l'homme. Elle avait une vision d'ensemble sur ses cuisses. Puis il y eut le déclic. Tanga minimaliste, dont la moiteur de sa peau lui faisait prendre quelques formes suggestives.
Perv.
Elle eut une mimique de dégoût alors que son regard se plantait à nouveau sur la silhouette qui lui faisait face. Elle rangea la trousse de soin et soupira et se redressa sur ses jambes, frêle comme un faon qui viendrait de naître, mais pourtant, elle savait pertinemment que ce personnage étrange l'avait vu combattre, et qu'elle n'était point sous-estimée.

« Je vous prie de m'excuser mais comme vous avez pu remarquer je ne suis pas en état de m'occuper du corps de quelque homme qui soit. Je vous souhaite une bonne fin de journée. »

Elle avait tenté de mettre un terme à cette conversation qui avait pris une tournure inconfortable pour elle. Mais malgré son ton assuré, sa jambe restait approximative, et lorsqu'elle se détourna pour prendre le bas de sa tenue de combat, et s'en aller, elle tituba plusieurs fois, manquant de rouvrir les plaies maladroitement rafistolées. Elle se maudit elle même d'avoir été si faible pendant le combat, elle était comme un jouet cassé à cet instant, une poupée dont l'enfant capricieux aurait décidé de lui retourner une jambe, et toutes sortes de mauvais traitements similaires. Elle soupira, ignorant volontairement la présence persistante de l'homme, pour enfin mettre le nez dehors, leggings en cuir remis en place, pas forcément moins aguicheur que de se balader en petite culotte de dentelle, mais au moins, elle se sentait couverte. Au fond d'elle, elle espérait qu'il ne lui arrive pas d'autre malheur en cette fin d'après-midi.

 
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Chiara A. Miller
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Damoclès
Daddy Cool
Damoclès
Métier : Leader des Eros
Mutation : Modification du réel
Daddy Cool
Lun 25 Mar 2019 - 15:29


Like a flame into
the darkness

Damoclès reste figé un moment, sans réussir à comprendre la réaction de la demoiselle, il ne s'attendait évidemment pas à de la gratitude infinie, mais son expression de dégoût le pris par surprise. Avait-il encore fait une chose qu'il n'aurait pas du ? Lamia lui manquait beaucoup dans ces moments-là. Pas qu'il ne soit pas capable de comprendre les Hommes de lui-même, seulement les nuances et les subtilités de ces phrases lui manquaient parfois. C'est quand elle s'excusa qu'il comprit d'où venait le problème, tout d'abord gêné, il releva de nouveau les mains devant lui en signe de défense, il ne savait pas vraiment comment elle en était venu à se dire qu'il voulait quoi que ce soit de sexuel venant d'elle, mais ce n'était absolument pas le but souhaité par sa phrase.

Je … Non …

Et le voilà qui perd ses mots, incapable de faire autre chose que bafouiller des syllabes pour se dédouaner de ses accusations foncé surement encore sur un de ses sourires que Lamia lui a supplié d'arrêter de tenter.

Je n'attends rien de ce genre … C'était seulement pour vous rendre service …

Et là voilà qui s'en va sans avoir écouté sa réponse à ses accusations totalement infondées selon lui. Il se promet alors que jamais Lamia n'entendra parler de cet incident. Il passerait des heures à se moquer de lui ou à le sermonner pour encore une fois ne pas l'avoir écouté. À se demander qui est le chef entre eux deux. Il finit par suivre la jeune demoiselle qui vient de le quitter en espérant qu'elle ne se mette pas à croire qu'il est un de ces gars assez dérangés pour la suivre afin d'obtenir ce qu'ils veulent.

Vous êtes sûr que vous n'avez pas besoin d'aide ?

À la façon dont elle boite, il ne peut pas dire qu'il prendrait un "oui" comme autre chose qu'un mensonge, mais après tout il est venu ici pour voir à quoi ressemble la vie de ce côté de ville, voir comment vivent les Philias qui sont rejeté par le reste du monde dans ce quartier de NYC. Il reste à quelques mètres derrière elle pour sembler le moins menaçant possible, bien qu'il sache pertinemment qu'il ne ressemble en rien à un gentil gars sans défense.

C'est juste que vous êtes blessé et vous n'avez pas l'air d'aller bien …

Sa grosse voix résonne dans les couloirs de l'arène alors qu'il essaye de se montrer un peu humain. Chose pour laquelle il n'est vraiment pas fait, ce qu'il a rapidement pu constater aujourd'hui.
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Damoclès
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