# IDENTITE nom : Freeman prénom : Quincy Odell surnom : Treeman rang : - âge : 19 ans sexe : Garçon espèce : hybride caste : Philia métier : Il... euh... Pfuuuu ! Au moins. nationalité : Il est un enfant de l'Oncle Sam statut social : C'est un pauvre pauvre, comme dirait l'autre. statut marital : Célibataire. Et de loin. quartier : Là où il est né, dans le Bronx. spécialité : Le sport et la fuite. La première dans le cadre de son développement personnel et pour évacuer sa rage, la seconde pour des raisons évidentes de survie.
# PHYSIQUE ref : Sakimichan, archives 2011 cheveux : Habituellement noirs jusqu'à trois ans en arrière, ils ont subitement perdu leur teinte après l'apparition de la lune rouge. Maintenant gris blanc comme s'il avait soixante-dix ans, cette couleur ne lui déplaît pas. Coupés court à la militaire sur le dessus, ils sont rasés sur les tempes, au-dessus des oreilles et à l'arrière du crâne. Ils sont plus doux qu'il n'y paraît, même tondus de près, contrairement aux habituels cheveux crépus des noirs américains. Du coup, Quincy passes souvent ses mains et ses doigts dedans, par réflexe et habitude plus que par auto-satisfaction, notez. yeux : Ces yeux, en revanche, avaient cette teinte bleu ciel dès sa naissance et ils font encore aujourd'hui sa fierté. Signe distinctif dont il se serait bien passé durant son enfance, ils sont maintenant un gage de sa singularité. Il y voit la glace dont il aimerait que son cœur soit fait. Piètre espérance. couleur de peau : Bronzé ? Hin. C'est un euphémisme. taille : 1m78 au garrot. Et non, à 19 ans et des brouettes, la croissance n'est pas terminée. poids : Presque 100 kilos de muscles et d'os. Non non, il n'est pas gros, juste très musclé, bien bati, et avec une légère surcharge pondérale d'une vingtaine de kilos sur tout le bras droit et une bonne partie de son dos. Plutôt du genre exo-squelette d'écorce. style vestimentaire : Avec ce qui lui tombe sous la mains. Littéralement. Ça fait un moment qu'il n'a plus acheté de vêtements. Pantalons larges de survêtements, baskets simples de récup', sweat à capuche... Pourtant, à cause de sa difformité – cadeau de la lune rouge – il est la plupart du temps torse nu et se drape la nuit et en hiver dans une cape en laine. autres : Après sa catégorisation comme Phillia par les autorités et son tatouage forcé dans la nuque, le marquant comme au fer rouge de ce symbole qui en son temps isola des millions de juifs, Quincy choisit de se balafrer volontairement le visage. Un espèce de graffiti sans aucun sens ni précision sur sa temps droite, le long de sa mâchoire en cercles et ondes, qui se fond sur son sourcil et disparaît dans ses cheveux. De même, sous l'impulsion d'une sincère amitié, il s'est fait percer cette même arcade droite ainsi que la lèvre inférieure de trois anneaux identiques et noirs. Ils n'ont pas plus de symbolique que celle d'être des « mutilations » personnelles et complètement volontaires.
# FAMILLE parents : Sans empiéter sur l'histoire, une mère et un père afro-américains. frères/sœurs : Quincy a une demie-sœur de trois ans sa cadette et un frère de six ans son cadet. Aucun n'ont le même père. enfants : à 19 ans ? Il ne refera pas l'erreur de sa génitrice. mari/femme : Quincy n'a de place dans sa vie que pour peu de personnes : sa fratrie et une amie chère du nom de Sasha. animal : Aucun. Quand on est pauvre... autre : Personne qui n'ait su lui accorder un tant soit peur d'attention.
# FAITS EN VRAC Euh... ?
# SOCIETE Que pense-t-il de la Lune Rouge ? La Lune Rouge ? Elle a été une bénédiction par bien des aspects, mais une atrocité dans d'autres circonstances. De nouvelles inégalités ont vu le jour en se réservant néanmoins le plaisir d'en créer de nouvelles. On peut même dire qu'elle a remis les compteurs à zéro dans beaucoup de domaines. Quincy était discriminé avant la lune rouge, il l'est après. Mais Sasha, par exemple, l'est devenue du jour au lendemain. En gros, elle a permis à de nouveaux poissons de se développer. Maxwell, pour ne citer que lui, qui a trouvé une magnifique opportunité. Ainsi, de nombreux pauvres habitants les bas quartiers sont soudain devenus mondains grâce à un pouvoir sorti de nulle part qui a fait d'eux des personnes craintes mais respectées. Les phillia ne sont guère que craints. Pour Quincy, la Lune rouge n'a pas brisé sa vie ; en vrai, elle n'a absolument rien changé (à part cette armure arboricole, s'entend). Mais pour tous les autres, elle a permis de relancer les dés du destin et de la génétique. De là à dire que c'est une bénédiction, c'est peut-être exagéré... Que pense-t-il du gouvernement de Maxwell ? Le gouvernement de Maxwell, ce gros poisson sorti chasser en eau peu profonde, n'est qu'une nouvelle farce politique. Un homme en quête de pouvoir a trouvé le parfait timing pour faire ce que d'autres, dans d'autres pays, à d'autres époques, auraient appelé un Coup d'État. Il a chamboulé les discriminations et s'est rendu compte que pour tenir une majorité de la population, il faut en exiler une minorité. Celle dont fait partie Quincy. Maxwell n'est qu'un connard pourri qui n'a réfléchi qu'à la survie de son peuple sans réfléchir un peu plus loin que le bout de son nez et de celui de ses militaires : son peuple n'est pas uniquement constitué de ceux qui vivent dans Manhattan, ou dans le Queens. Le Bronx inspirait le dégout et il avait le pouvoir de changer ça. Il n'a rien fait : il n'est qu'un politicien égocentrique de plus. Que pense-t-il des pouvoirs ? Cette loterie ? Une farce sans nom supplémentaire. Sur quel droit certains eurent le droit de contrôler le temps et d'être adulés et d'autres qu'à gagner une cécité forcée, des os de verre et une vie misérable dans un bidonville des ruines passées ? Qui s'est chargé de la répartition ? Une déesse des jets de dés ? Un connard tout puissant ? Voilà de quoi donner encore plus de crédit au créationnisme. Il n'est pas difficile d'imaginer leurs onctions et leurs sermons maintenant. À base de péchés et de pardon, sans conteste... Que pense-t-il du système de caste ? Les castes sont la pire des abbérations. Comment opprimer quelques uns pour contrôler tous les autres. Certes, les despotismes et les totalitarismes ont prouvé que c'était une magnifique manière de monter sur le trône d'un empire et de relever un pays en chute libre. Mais dans une situation si catastrophique, si imprévisible, menotter les citoyens avec de simples marques noires dans le cou est une bien triste preuve de la déchéance de l'humanité. Cet Armaggedon aurait-il failli à sa tâche dans l'extermination humaine ? Que pense-t-il du statut des hybrides ? Les hybrides ? La parfaite association entre la loterie lunaire et l'oppression humaine. Un désastre total. Un foirage complet de la nature. Que pense-t-il des Éros ? Les Éros ne sont qu'une police militaire comme une autre. Des mercenaires assoiffés de sang qui ont saisi qu'ils pourraient profiter de la situation sociale et mettre leurs goûts pour le crime au service d'un gouvernement d'oppression. Enfin, oppressif pour le Bronx et les Phillia. Bien évidemment, en tant que membre des deux à la fois, Quincy craint les Éros. Et puis, avec son activité de livreur, surtout de drogue, il est tout particulièrement exposé, même s'il cherche à ralentir la cadence du trafic de drogue.
# Anima
nom : Koriri espèce : Un hippocampe banal sexe : Femelle autre : Eh bien elle parle bien plus que Quincy et elle se cache sous son aisselle droite en se pendant à son épaule par la queue. Du coup, Quincy a souvent l'air d'un ventriloque. caractère : Après une semaine passée à faire cette fiche, j'avais oublié l'Anima. Du coup, Koriri n'a pas une place énorme dans la vie de Quincy. Elle reste presque aussi en retrait que lui, mais ne cautionne pas du tout ses excès de violence, par exemple, mais est bien plus crue dans ses mots que Quincy ne pourrait l'être. Elle rêverait d'être un oiseau...
# Pouvoir
nom : Peau d'écorce niveau de contrôle : ★☆☆☆☆ effet secondaire : Non. Enfin si, il attire les insectes et est devenu plus inflammable. mutation physique : Son pouvoir n'est qu'exclusivement une mutation physique. Un bras recouvert d'une épaisse écorce est assez visible (voire même assez remarquable) pour être catégorisé Phillia au premier regard. Oui, on envierait presque le gars qui peut voir dans le noir. description : Tout est déjà dit : une écorce épaisse en partant de la colonne vertébrale et s'éttendant vers les côtés, est apparue sur le corps de Quincy. Elle s'est développée pour surmonter son épaule droite et enrober tout son bras, le transformant en une énorme branche solide. Étonnamment, et heureusement, Quincy a gardé une grande partie de sa mobilité, mais la sensibilité au niveau de la main s'est beaucoup détériorée. Essayez d'écrire avec des moufles. De plus, le long de sa colonne vertébrale, on peut discerner une épine dorsale plus épaisse. Un peu comme Godzilla. Même si la comparaison s'arrête là.
Caractère
On ne peut pas réellement dire de Quincy qu'il a un caractère bien trempé, et au contraire il paraît plutôt même effacé. Contrairement à son regard qui lui est d'acier trempé. Vivez le jeu de mot pourri, ce sera le dernier. En vérité, si on devait comparer Quincy à un animal – bien loin de son anima, s'entend – ce serait probablement un poisson pilote. Mais mettons un poisson pilote hargneux. Du genre à dévorer les nageoires du petit poisson qui s'approcherait de son requin. N'allez pas croire pour autant que Quincy est agressif. Il peut être violent, je l'accorde, mais il ne roule pas des mécaniques gratuitement et n'use de sa force que dans de rares cas où d'autres seraient en danger. Pour être plus précis, il est très protecteur et un tantinet susceptible. Quand on a un bras de la taille d'un tronc d'arbre, c'est généralement pas une bonne combinaison. En revanche, il est d'une impassibilité à toute épreuve. C'est peut-être contradictoire avec sa susceptibilité, mais en application, les deux sont plutôt complémentaires puisque Quincy est plutôt insensible à toutes les attaques à son encontre (visualisez les gouttes de pluies sur les plumes d'un canard) mais il démarre au quart de tour si ça touche son entourage direct. Et pas seulement ses amis, notez. Il suffit qu'il assiste à une injustice quelconque, une bagarre anonyme ou une dispute anodine, et vous pouvez être sûrs qu'il finira par en être. Et je l'ai dit, il est violent sur les bords et à un bras comme celui d'Hellboy. Il vaut donc mieux ne pas s'énerver à côté de lui. Conseil d'ami.
Et des gens autour de lui, soyez certains d'en trouver. Il a beau être l'une des personnes les moins causantes que vous rencontrerez, c'est un fauve de meute. Il cherchera toujours la compagnie des autres, sans jamais se mettre en avant. On pourrait le croire timide ou introverti et ce ne serait pas bien loin de la vérité. Mais ceux qui le connaissent un tant soi peu savent simplement qu'il cherche à se fondre dans la masse pour ne pas être trop remarquable, chose malaisée en tant que Phillia depuis la Lune Rouge. Mais de son point de vue, il a uniquement besoin de se nourrir de la vie qui l'entoure. Comment dire ça simplement... Disons que Quincy vit par procuration : Il n'a jamais réussi à se construire une vie stable et agréable, alors il s'est toujours débrouillé pour que les autres y parviennent. Sa mère puis sa sœur et son frère, et maintenant Sasha. Ainsi il cherchera le contact des groupes de phillia, se mêlera à eux, mais sans pour autant converser ou les suivre partout. Il se sent à l'aise avec eux, répond quand on lui parle, mais n'engagera pas la discussion. Parfois même il l'évitera. Je crois que l'idée est passée.
Comme sous entendu plus haut, il a un sens aigü de la justice. Et de l'égalité. S'il fait partie d'une association qui lutte pour l'égalité entre les phillia et les autres castes, c'est uniquement en sa qualité de suiveur professionnel, mais ça correspond parfaitement à ses convictions et ses intérêts. C'est aussi pour ça qu'il aidera n'importe qui dans son champ de vision en cas d'injustice flagrante. Mais cette qualité de suiveur en fait une fois de plus une personnalité effacée. Il n'est pas un leader. Juste un bon bras droit. Au sens propre comme au figuré, mais je vais arrêter de vous le rappeler, vous allez prendre la mouche. En revanche, la morale n'est pas son fort. Il ne cherchera que rarement à blesser quelqu'un, mais pour tout le reste c'est pas gagné. Je l'ai déjà dit, mais il n'a pas acheté de vêtements depuis une éternité, tout comme de la nourriture. Depuis un temps, c'est vrai qu'il trouve à manger par d'autres moyens que le vol grâce à des associations, mais pour énormément de trucs qu'il possède, c'est de la « récup » comme il peut dire. Et maintenant que la moitié des immeubles de l'Ouest du Bronx est par terre, ce n'est q'un gigantesque buffet à volonté de tout et n'importe quoi. Alors pourquoi s'en priver ? Le souci, c'est qu'il a fini par placer la barre assez haut. Il est kleptomane. Ça ne se voit pas de suite, et c'est pas tout le temps qu'il vole des trucs à des gens vivants ou morts, mais c'est assez récurent et compulsif pour être noté. Et ce n'est pas quelque chose dont il aura honte : il n'a pas vraiment conscience que c'es un mal puisque c'est comme ça qu'il grandi. De la même manière que vous diriez de lui qu'il est un délinquant, il penserait la même chose de vous si vous lui disiez que vous achetez toutes vos affaires vous mêmes. (Et accessoirement il ne vous croirait pas, sans pour autant oser vous le dire).
Et puis comme tous les gamins des rues (voyez venir l'affreux amalgame) il a des penchants destructeurs. Genre vraiment. Le panard complet quand plus de la moitié de la ville n'est maintenant guère plus qu'une friche urbaine, un gigantesque parc d'attraction gratuit avec plein de spots où tout briser : de voitures aux bureaux en passant par des vitres ou des abri-bus. Bon, malgré tout et puisqu'il assiste beaucoup de démunis comme lui et aide des associations de quartiers, il se débrouille pour ne pas casser n'importe quoi, et rarement en public. Il se cache pour le faire. Comme pour monter sur les toits : ce sont les rares moments où il cherche la solitude. Parce que voir un type foutre le feu à une bagnole pour le plaisir, c'pas forcément cool. Et puis, il n'a pas réellement l'envie d'être mal vu par les autres non plus.
Donc, en résumé, Quincy est un garçon grégaire et isolé, avec un fort attrait pour la justice et l'égalité, muni d'un instinct de protection exacerbé, perclus d'une morale légèrement décalée et qui est kleptomane et pyromane sur les bords. J'oublie rien ?
Histoire
1°/ Les services sociaux
_La première apparition de Quincy dans nos fichiers remonte à ses 2 ans. Lorsque sa mère Alma se retrouva à la rue après une rupture difficile. À peine âgée de 19 ans et bonne fille catholique, elle fut rejetée par sa famille après qu'elle tomba enceinte à 16 ans hors des cadres du mariage. Et fatalement son compagnon la lâcha pour une autre. Elle a refusé de nous donner son nom ou même une description sommaire, mais a accepté avec bonheur le lit et les repas que nous lui avons offert à elle comme aux vingt-sept sans abri que nous accueillîmes cette semaine-ci. Le cas est habituel, ils n'étaient qu'une petite famille brisée de plus. Enfin, plus délaissée que brisée. Quincy était enregistré sous le nom de Freeman. Sa mère répondait au nom de Craney. Ils n'étaient ni transis ni sous-nourris, mais il était évident qu'au-delà des trois jours réglementaires passés dans notre centre d'accueil, nous le retrouverions de suite à la rue. Nous avons alors offert une légère formation à la jeune mère pour toucher quelques sous, pour pouvoir se nourrir un minimum, l'avons remise sur le chemin de l'insertion et donné quelques adresses pour des services, des bons plans et des lieux de repos, pour elle et son fils. Ils étaient états-uniens de naissance ; new-yorkais, qui plus est. Ils avaient des droits que l'on refusaient à beaucoup, même s'ils étaient de minorités et issus de familles pauvres.
_Nous retrouvâmes Alma et Quincy trois ans plus tard. Et visiblement la pauvre fille n'avait rien appris de la vie. Pire encore, sa descente aux enfers débutait tout juste puisque cette fois, dans les bras, une petite métisse, Kaneasha, d'à peine 2 ans. Quincy, grand frère irréprochable de 3 ans son ainé, ne lui a pas lâché la main et l'a accompagné partout tandis que nous nous occupions de sa mère dans de tristes états. Cette fois-ci, elle était sous nourrie et maigre à en pâlir, avait les yeux exorbités et rouges, le regard dans le vague et le dos voûté. Le teint cireux et les cheveux sales d'un octogénaire à peine âgée de 21 ans. L'enfer de la drogue. Quincy en revanche, avait le regard dur et calculateur. Il n'ouvrait pas la bouche et ne regardait une personne que comme si elle représentait une suite de formules incohérentes pour quiconque autre que lui ; nous sûmes plus tard qu'il avait un espèce d'algorithme à lui pour évaluer la dangerosité d'une personne. Il ne lâcha pas la main de Kaneasha, pas une seule fois, et même s'il était presque aussi maigre que sa mère, sa sœur paraissait bien nourrie et ne souffrait d'aucune carence. Nous supposions qu'il était privé de nourriture au profit de sa petite sœur, mais vu l'état de conscience de sa mère et au regard de la manière dont il protégeait sa sœur, il était plus probable qu'il se privait seul pour son bien être à elle. Nous aurions dû agir à ce moment là, les mettre dans un endroit sûr, les placer en famille, en clair les surveiller. Mais les infrastructures manquaient, et comme dans neuf cas sur dix, nous donnâmes à la mère les moyens de sortir de ses problèmes de drogues, lui offrant une place dans un centre de désintoxication. Mais ça s'arrêta là. Deux semaines après son arrivée, elle repartait à la rue pour s'écrouler de nouveau dans ces problèmes insolubles. Nous aurions alors dû, au moins, garder les enfants, mais lorsque Quincy s'est opposé à cette décision, nous sommes restés muets d'indécision. Il avait le regard si glacial, si plein d'assurance et de force que sa mère n'avait plus et qui faisait défaut à tant d'entres nous, que nous le laissâmes partir avec sa mère et sa sœur. Ce jeune enfant aux yeux bleus et à la peau sombre, aussi inflexible qu'un convoyeur de fond, tenant par la main sa jeune sœur ébahie, hanterait beaucoup de nos nuits.
_Alors que cinq ans plus tard nous menions une enquête pour maltraitance parentale, nous entrâmes dans un appartement que des voisins alertés nous avaient désigné. Après plusieurs cas de cris, de pleurs et de coups sourds, certains appartements mitoyens nous avaient appelé pour régler le problème – puisque, reconnaissons-le, les cops ne sont pas là pour gérer les affaires familiales. Nous trouvâmes un père alcoolique et violent, noir américain d'origine de Boston, routier et réparateur de mobylettes au black pour un garage du coin les semaines qu'il passait à New York. Mais plus qu'un honnête travailleur un peu bourru par le travail et la boisson, nous découvrîmes surtout Quincy, le regard toujours aussi dur – et même devenu menaçant – ainsi que sa sœur Kaneasha, les bras et les jambes couverts de bleus, et leur nouveau petit frère d'un peu plus de 4 ans. De par nos pouvoirs, nous mîmes le dernier des beaux pères de Quincy en relation avec les policiers pour violences, maltraitance et quelques cas d'ivresse sur la voix publique pas difficiles à retrouver dans les divers bars du coin. En revanche, nous cachâmes les nombreux vols apparents que nous vîmes dans l'appartement : vêtements de marque et chaussures neuves, consoles portables et téléphones, jouets, nourriture et cigarettes... Il était assez évident que le salaire de l'homme – celui qu'il n'engloutissait pas dans la boisson – ne suffisait pas à acheter tout ça pour les trois enfants qu'il n'avait, à en croire la jeune Kaneasha, jamais désiré. Quincy refusait toujours de nous parler, bien que je doute qu'il ne m'ait jamais reconnue, ainsi c'est avec la jeune sœur que nous eûmes l'entretien le plus long. À cause de son métissage, elle était battue par son beau-père. Également parce qu'il espérait peut-être un peu, quand il n'était pas tout à fait sobre, qu'elle aurait pu mourir et qu'il aurait une personne en moins à charge. Mais une fois sobre, il avait toujours des remords et repartait travailler comme camionneur ou livreur une à trois semaines d'affilées. Elle avait ainsi le temps de guérir et de s'occuper convenablement du petit dernier, Sua, dont elle prenait grand soin depuis la mort de sa mère. Alma avait donné naissance à son dernier garçon à l'âge de 25 ans et ainsi rendu son dernier soupir. Elle était shootée à l'héroïne et n'avait pas survécu à l'accouchement. Sua survécut malgré tout grâce aux infirmières qui s'étaient occupées d'elle après qu'un ambulancier l'eût trouvée dans la rue, baignant dans ses eaux et le sang de son hémorragie. Elle était finalement décédée d'une embolie amniotique qui la frappa comme la foudre mais qui laissa Sua indemne. Le père fit les demandes de logement et d'aides, mais s'occupa très mal des trois enfants de sa compagne. Il prit son rôle très à cœur la première année, mais également très maladroitement, et devant ses échecs répétés, sa fatigue grandissante et de multiples autres émotions comme l'impuissance, la colère ou la renonciation, il avait commencé à boire et à frapper ses beaux enfants. Surtout la cadette pour sa couleur de peau qui la rendait différente de ses deux frères et attirait rumeurs et regards ; chose que le camionneur ne supportait pas. Au final, il multiplia ses absences et c'est Quincy qui finit par prendre la maison en main, ou peu s'en faut. Il commença à dérober des denrées lorsque l'homme de la maison disparaissait travailler une semaine entière en espérant secrètement ne pas les retrouver saufs en rentrant. Il volait également des vêtements, faisait les poubelles et trouva d'autres travaux encore moins légaux dont sa sœur ignorait presque tout ou refusa de nous en toucher un mot et à propos desquels lui-même garda un silence presque religieux. Il nous prouvait une fois de plus que ses frères et sœurs étaient probablement en de meilleures conditions de vie avec lui à leurs côtés que chacun dans une famille d'accueil, séparés les uns des autres. Il nous paraissait évident que Quincy avait les épaules pour les porter, tous les deux, à bout de bras, et s'en sortir de lui même dans la vie. Une fois de plus, c'est lui qui nous mit dehors, comme si nous étions ceux qui l'importunions. Et une fois de plus, il paraissait maigre et sec tandis que le reste de la fratrie étaient bien mieux nourri.
2°/Les Cops.
_« Quincy Freaaman, 15 ans, est apparu dans mes dossiers encore une fois. C'est pas une bonne chose pour lui. Une dizaine d'arrestations et d'interpellations en sept années dans le Bronx. C'est chiant parce que ce gamin black est un cliché parfait qui aurait pris vie. Un gamin des rues, avec une vie de famille pourrie, obligé de truander et de frauder pour trouver sa place dans cette jungle. Et j'dis pas ça uniquement parce que le quartier de Fordham est proche du zoo. Non, il a des connaissances dans les plus dépravées des rues et des liens avec les trafiquants des quartiers ouest, et y'a pas pire charognards dans New York. Traîner avec de tels fauves n'aide pas à s'intégrer dans une société qui, euh, chérit les animaux domestiques. (rires)
_« La toute première fois, il n'avait pas encore tout à fait 8 ans et c'était mon collègue Berry qui s'en était occupé. Il avait trouvé le gosse dans une ruelle avec deux dealers déjà surveillés par ses soins. Pas vraiment de bon augure, si vous voyez c'que j'veux dire. Ça aurait pu s'arrêter là et peut-être qu'en gérant bien, ça aurait dû s'arrêter là. Le gamin n'avait pas de parents, juste un beau père pas vraiment aidant, et une fratrie à couver. Berry a appelé les services sociaux, mais j'crois que ça a débouché sur une impasse à ce moment là. Parce qu'ils avaient un père en état (mental et financier) de s'occuper d'eux. C'juste qu'il en avait pas envie. Au final, il n'avait rien fait, alors Berry a juste mentionné son nom dans le dossier en disant de faire gaffe à ses fréquentations à l'avenir. Quand on a 8 ans, il fait pas bon traîner avec des négros de quasi 20 piges.
_« Cette même année et la suivante, Berry et une collègue du nom de Jennifer l'ont repris dans des coins mal famés à deux ou trois reprises. Il portait alors des vêtements volés et exhibait des bagues et colliers pas vraiment chers mais qui détonnaient avec son apparence et son milieu. Il avait 9 ans au mieux, alors ils ont pas pu faire grand chose, surtout que rien n'avait alors pu être prouvé et aucun des objets, euh, supposés volés ne l'avaient été déclarés. Son beau père a été convoqué, mais à mon avis, si on en croit les nombreuses récidives du môme, il n'a pas su redresser la barre. Y'a même une note de Jennifer qui fait mention de l'absence de compassion du père pour ses gamins (elle avait pu voir les trois d'un coup). Bien plus tard, Quincy nous a avoué que son beau-père avait un peu paniqué à l'idée qu'il puisse tourner mal, mais serait parti pendant presque trois semaines, après cet épisode, en marmonnant qu'avec un peu de chance il finirait flingué au détour d'une ruelle, à minuit, et qu'il ne serait alors plus son problème. Héhé, il avait même ajouté (toujours Quincy) que ça l'avait poussé à faire plus attention et à ne jamais se faire prendre ; pour pouvoir continuer à l'emmerder rien que par sa présence.
_« Ensuite, on n'l'a recroisé qu'à ses 11 ans. Et cette fois, c'était moi. Je l'ai choppé avec une bande d'une douzaine d'individus pas bien dangereux mais trafiquants jusqu'à l'os. Ils avaient plusieurs stupéfiants sur eux : de la marijuana jusqu'à l'extasy en passant pas divers acides et même une bonne dose de GHB que le plus vieux d'entre tous gardait au chaud bien précieusement. J'ai réussi à l'avoir pour agressions sexuelles sur mineures, viol et attouchements ç'ui la, l'année suivante héhé. Dans le tas, c'jour là, y'en a pas un qu'avait l'air clean. Ils avaient les gueules d'enterrement des mecs qui viennent de gagner deux ans d'endettement et dix ans de prison. Plus de la moitié avait consommé des trucs louches et parlaient pas droit. L'autre moitié avait l'argent et les stocks dans les poches ou planqués sous les sièges de leurs bagnoles ou dans leurs appart'. Mais c'est pas la question, hein. Pourtant, j'me souviendrai toujours du visage de ce gamin. Dire qu'il a l'âge de ma fille. Il avait le regard bien droit et ne me lâchait pas des yeux. Il avait une assurance dans sa manière de garder sa mâchoire serrée qui me faisait penser à un cerf sur le point de charger. Il est alors le seul à m'avoir dit de butte en blanc qu'ils étaient tous des trafiquants mais que lui ne faisait que le transport de la marchandise entre ce groupe de débutants et les fournisseurs professionnels. Et que parfois il s'occupait de rameuter de nouveaux clients. J'ai été obligé de le condamner avec les autres, mais il s'en est tiré avec une simple amende. J'imagine même pas la gueule du beau père, j'ai pas osé être là lors du jugement.
_« Je me souviens pas précisément des six ou sept autres fois où on l'a choppé en quatre ans. Mais je sais qu'il a pris du grade et qu'il était devenu un revendeur au même titre que les autres. Il me l'a dit une fois alors que je l'interrogeais. Seulement j'avais pas de liquidités ni de marchandise comme preuve. Il n'a donné aucun nom et était resté très vague. Sans jamais me quitter du regard. C'garçon est un phénomène, j'vous le dis. J'l'avais juste ramassé parce qu'il traînait à un angle de rue, près d'une boite de nuit vers San Mary's Park, et que j'ai eu des soupçons. C'te fois là, j'crois qu'il protégeait quelqu'un, une fille, et que c'était pas sa sœur. J'ai jamais pu tirer un nom ou une raison. Probablement une amourette ou une affaire trop compliqué. Mais buté comme il était, j'ai pas pu lui soutirer une info de plus, même tout le long de la garde à vue, et j'l'ai rejeté à la rue comme du menu fretin à la mer. Ça m'fout le cœur en l'air ces conneries. J'ai la sensation qu'il est pas fait pour être un garçon des rues et qu'il aurait fait un homme formidable ailleurs, même pour un négro. « Mais au fait, pourquoi toutes ces questions sur lui ? »
3°/L'après Lune Rouge
_13 Novembre de l'an 2.
Je pense que je ne l'ai quasiment jamais vu sourire. Et je crois même que je n'ai jamais entendu le son de sa voix. Pourtant, je guette chacune de ses venues comme s'il s'agissait d'un saint. Et des fois j'ai dans l'idée que je ne me trompe pas. Je sais que je suis stupide de penser comme ça, mais j'aimerais qu'il me regarde pour autre chose que comme étant la fille qui fait cuire les légumes. Je sais que je suis bête, mais j'espère chaque semaine qu'il viendra engager la conversation avec moi. Je me sens idiote, et en même temps, il amène un rayon de soleil chaque semaine dans notre vie monotone. Depuis la première fois où il est venu, l'an dernier, je le sens différent. Il avait l'air perdu, comme s'il n'était pas à sa place, et pourtant il était de ceux qui écoutaient le plus. J'étais déjà là à boire les paroles d'un militant quelconque, depuis quelques mois, et je savais pertinemment pourquoi je faisais partie de ce rassemblement. Lui, il ne faisait que suivre cette fille aux cheveux plein d'épines et aux os fragiles que je sais maintenant s'appeler Sasha. C'était la période où beaucoup de nouveaux Phillia affluaient vers notre association parce qu'ils prenaient conscience de leur ostracisation lente et silencieuse. Au final, Quincy n'était qu'un parmi des centaines cette année là. Mais lorsque j'ai vu sa carrure d'athlète et son regard mordant, je me suis vue tomber immédiatement sous son emprise. J'aurais pu avoir croisé un vampire, ça n'aurait pas été différent. Sauf qu'il y a un Phillia dont les dents sont devenues aiguisées après la Lune Rouge et qui ne supporte maintenant que le sang, et je me sens pas du tout attirée par lui.
_17 Novembre de l'an 2.
Hier il est arrivé avec trois autres garçons et la fille qu'il ne lâche pas. Ils rapportaient des matériaux de constructions pour réparer certaines maisons toujours branlantes des quartiers de High Bridge ou de Morris Heights et en consolider d'autres. Puisque le gouvernement de Maxwell nous oublie, il faut bien qu'on se dépatouille avec toutes ces merdes qui traînent dans nos rues. Et Quincy est admirable. Il est bati comme un forgeron ou un athlète de haut niveau, grand et trapu, et avec son bras sur-développé, il est capable de porter de lourdes charges. J'ai entendu Melanie et Edwardo dire qu'il s'était même proposé pour faire des rondes dans l'ancien quartier de Belmont pour faire fuir les beasts qui y pullulent. Je sais qu'ils ne seront pas là longtemps, et que moi je suis cantonnée à faire la tambouille pour eux, mais dès que je peux, je m'approche de leur table et je lui souris. Je me sens honteuse, mais je peux pas m'en empêcher. Je crois qu'il a remarqué mon petit manège de pimbêche, mais il ne dit rien. Seulement remerciée chaleureusement lorsque j'ai débarrassé leurs assiettes en carton. J'ai cru que mon cœur allait exploser ! J'ai pas pu m'empêcher de sourire pendant une demi-heure après ça et j'ai brûlé la deuxième portions de légumes pour la soupe. Heureusement que ce n'était pas lui qui les avait apporté comme le mois dernier. Je sais pas ce qu'il fait en dehors de l'association, ou comment il le fait, mais il a l'air de connaître par cœur le Bronx – ou du moins les quartiers ouest. Certains l'ont déjà vu en haut d'immeubles délabrés ou défendre un groupe de jeunes phillia contre deux Eros qui cherchaient des noises à notre pauvre communauté. Je sais aussi qu'il fait de temps en temps la navette jusqu'au jardin botanique pour nous avoir des légumes et des fruits que je cuisine après pour ceux qui n'ont plus rien et aucun moyen de remonter la pente, mais c'est tout. J'aimerais tant en savoir plus sur lui. Ou être à la place de cette Sasha...
_6 Décembre de l'an 2.
Je crois que je me suis rarement sentie aussi mal. Aujourd'hui j'ai appris que la sœur de Quincy avait été tuée lors de l'arrivée de la lune rouge. Elle était sans pouvoirs et elle a fini par perdre la raison et est finalement morte sans qu'aucun docteur n'ait pu intervenir. Par faute de moyens et parce qu'elle était métissée. C'est en tout cas ce que m'a dit Edwardo. Je sais pas comment il l'a su et du coup je n'ai aucune idée de la manière dont je devrais me comporter avec Quincy. J'ai une partie de mon cerveau qui me dit que je devrais aller lui parler (même sans aborder le sujet hein), et l'autre côté qui menace de me scarifier si jamais je le faisais. En plus, d'après ce que raconte Edwardo, Quincy a trimé comme un con toute sa vie pour sa sœur et son frère et que tout ce qu'il a gagné c'est l'une morte et le second réquisitionné par les Éros pour faire partie des Agapé, parce qu'il avait hérité d'un pouvoir particulièrement recherché. Je me sens tellement triste de savoir à quel point il a été floué par le destin que j'ai peur de lui adresser la parole avec ma peau grise... Quand je vois la carapace qu'il transporte sur le bras et le dos. En même temps, ça à l'air d'être super sympa. Et pour penser ça aussi je m'en veux. Mon autre alternative serait de me faire amie avec Sasha et ainsi m'approcher de Quincy, mais je crois que cette fille ne m'inspire pas confiance. Je ne sais rien sur elle à part que je suis jalouse de sa relation avec Quincy. Ils ne se lâchent pas. Melanie m'a raconté savoir qu'ils se connaissaient depuis plusieurs années, à une époque où Quincy trempait dans de sales affaires et qu'ils ont appris à se faire confiance sur les toits et les terrains de sport ou les terrains de musculation à l'air libre. Ils étaient tous les deux de grands sportifs et des férus de l'activité physique jusqu'à ce que la lune prive Sasha de ce plaisir en lui octroyant des os de verre. Du coup, on pense que Quincy s'est entraîné pour deux et s'est forgé un corps aussi bien foutu pour elle. Et probablement pour la protéger de tout les dangers extérieurs. Je me demande s'ils ont un jour été amants. Personne n'a la réponse, et à la manière dont ils se regardent, on pourrait même les croire amoureux, mais je doute de cette possibilité. Ou alors je n'en ai juste pas envie ?
_1 Janvier de l'an 3
Demain, notre association lance sa première manifestation contre l'espèce de ségrégation qui nous frappe, Phillias du Bronx où nous sommes parqués. Je ne sais pas trop ce qui nous attend et nos organisateurs ne savent pas vraiment si elle sera suivie. Pourtant, nous devrions être assez nombreux pour nous faire entendre, ou du moins faire comprendre à Manhattan ou au Queens que nous avons les mêmes droits qu'eux et que nos branchies ou nos queues ne font pas de nous des sous-espèces, ou des sous-races. Dans les mois à venir, plusieurs manifestations de ce genre seront prévues. Sasha est tellement impliquée depuis quelques mois qu'elle est devenue une des activiste principale de notre petite association devenue grande (même moi n'ai quasiment plus besoin de faire la soupe pour tout le monde tant nous avons de recrues qui se dévouent pour le faire). Du coup, je suis certaine que Quincy sera là, et certainement au premier rang. Foi de Jess, je vais tout faire pour engager le contact !
# BEHIND THE SCREEN pseudo : Jolan âge : 24 ans, si je dis pas de conneries. sexe : Garçon autres comptes ? Haha. Le forum a un mois quoi ! comment as-tu découvert le forum ? Jey, l'espionne, si je dis pas de bêtise, a fait du racolage pour que je vienne fleurter avec vous tous. suggestion : Alors, malheureusement, oui. Et ça a été un souci lors de la création de mon personnage : l'année de notre histoire. Pour faire simple, si nous sommes en 2100 et des brouettes, entre cent et deux cent ans se sont écoulés depuis notre époque. Quand on voit les évolutions de l'humanité en 50 ans, on est certain d'une chose : la vie en 21XX n'a certainement rien à voir avec celle que l'on a connue. Et puisque la Lune Rouge n'est là que depuis trois ans, les histoires de TOUS les personnages vont être créées avec la technologie des années 2100-2199. Que personne ne connait. Du coup, de deux choses l'une : soit il va falloir écrire et inventer une vie de science fiction en plus de celle de post-apocalypse qui est le cœur de ce forum (et pas uniquement sur les mœurs envers les homosexuels et de l'égalité homme/femme). Ou sinon, il faut changer la date et passer de 21XX à 20XX, ce qui est tout aussi vague et moins problématique et bien moins contraignant. Puisque le forum est assez neuf, je me permets de proposer ça. En espérant ne pas mériter immédiatement le fouet et le tripalium. ^^ un petit mot pour la fin : mot ?
Invité
Thanatos
i'm a zombie
Métier : Terroriste
Mutation : Nécrose
Dim 12 Mar 2017 - 19:27
BIENVENUE À TOIII ♥ Jey a bien fait genre on est trop cool déjà de 1 puis de 2 on est super /OUT/ Amuses toi bien avec ce perso et laisses toi tenter pour rester jusqu'en 2100 avec nous ** -Le petit mot pour la fin m'a tué xDDD- Je te dis pas bon courage parce que tout a l'air rempli MAIS QUAND MÊME ! De l'amour sur toi pour ton inscription ♥ /OUT/
Thanatos
Silhan Abanddon
l'ange
Métier : Mercenaire ♥
Mutation : Ailes blanches dans le dos
Lun 13 Mar 2017 - 20:08
Bouya de bienvenue Amour et coconut sur toi, amuse toi bien avec lui, il a l'air cool
Silhan Abanddon
E. Zoé Lacroix
Doc
Métier : Vendeuse d'organes
Mutation : Transplanteuse~
Lun 13 Mar 2017 - 20:27
BBBBBBIENVENUUUUUUUUUUUUUUE
Haw, ton personnage à l'air cool ! Et ta suggestion est loin d'être bête *_* Par contre, le forum qui a un mois, ça a pas empêché des gens de faire des DC /pan/
E. Zoé Lacroix
Tatou Heures
We are tatoo
Mar 14 Mar 2017 - 22:50
Tu es à présent tatoué !
« Joli mon petit gars, ça doit pas être pratique tous les jours ton bras, mais je viendrais pas te chercher des noises. Et j'espère que l'association pour laquelle tu te bas réussira à faire entendre aux gens votre voix. Enfin te voilà tatoué Philia, essaye de pas trop t'attirer de problèmes. »
L'AVIS DU ROI
Avatar : Original de Sakimichan - J'adore B) Identité : Un Philia plutôt sportif. Physique : Des cheveux doux qui sont devenus blancs et de beaux yeux bleus. Famille : Un père absent, une mère trop jeune et un frère et une soeur qu'il a protégé toute sa vie. Vrac : Société : Comprends les injustices dans ce nouveau système et surtout le fait que Maxwell n'a fait ça que pour obtenir le pouvoir. Anima : Koriri, une Hippocampe qui reste en retrait. Pouvoir : Peau d'écorce, vraiment j'adore, j'y aurais pas pensé, mais vraiment perfect Caractère : Un gamin qui n'a pas eu de chances dès le départ et qui tente de s'en sortir comme il peut avec ce qu'il a. J'adore Histoire : Le pdv extérieur rend l'histoire simple mais sans briser l'image du personnage, on voit bien la force de Quincy omg et surtout le regard de celui-ci omg je le voyais en lisant c'était fou ;; Et puis omg la fin avec sa soeur j'étais hyper triste Commentaire : J'ai adoré ta fiche et franchement la longueur ne m'a pas dérangé du tout, c'est tellement bien qu'on la mange d'un coup quoi Petit mot pour la fin : Pudding
Tu peux dès à présent aller recenser ton avatar ainsi que ton anima et ton pouvoir avant d'aller faire ta fiche technique et ton steamgram, mais surtout éclates toi petit Caïd, on est surtout là pour ça.